Elles en ont des choses à dire, des émotions à partager ! Ça tombe bien, ÀBLOCK! adore recueillir leurs confidences de sportive, mais aussi de femme bien dans ses baskets. À l’occasion de l’opération « Sport Féminin Toujours » lancée par le ministère des Sports et le CSA, nous mettons en avant ces pratiquantes qui ont appris à se dépasser pour mieux s’imposer et qui en parlent avec exaltation. Des témoignages bruts qui donnent des Elles.
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« Nous, les filles, dans le sport comme ailleurs, pour être respectées, il faut sans cesse prouver ce qu’on a dans le ventre ! »
Virginie, 42 ans, journaliste sportive
Un petit gabarit, une silhouette fluette et cette envie de crier qu’elle peut être grande et résistante. C’est notamment grâce au sport qu’elle démontre sa valeur. Même si elle sait qu’être une femme encore aujourd’hui, c’est devoir faire ses preuves. Peu importe, elle n’a pas peur d’en découdre.
« Le milieu du surf n’est pas évident pour une femme, ça reste un concours de testostérones ! »
Anne, 41 ans, prof d’EPS, surfeuse
Un mental de compétitrice, une folle envie de se jeter à l’eau, que les vagues soient houleuses ou tranquilles. Le surf est pour Anne un moyen de se prouver que l’effort peut être un jeu, que l’on peut glisser sur les difficultés de la vie comme on saute sur sa planche. Témoignage d’une fille qui a réalisé grâce au sport qu’elle pouvait aller loin.
« Fille ou garçon, tout est dans la tête : on rentre tous sur le terrain pour gagner. »
Ninon, 26 ans, assistante commerciale, joueuse de rugby
Le sentiment qu’elle est capable de tout, de relever les défis de l’existence. Ninon pratique le rugby pour aller de l’avant quoiqu’il arrive et quoiqu’on lui dise. Parce que, le rugby, ça en impose. La preuve en mots…
Julia : « Les femmes sont souvent surprises de ce qu’elles peuvent faire en haltéro. »
Professeure d’EPS, 29 ans, coach de CrossFit et d’haltérophilie,
Cette fille-là semble n’avoir peur de rien et surtout pas de la fonte qu’elle soulève avec une hargne jubilatoire. Témoignage d’une nana qui aimerait faire comprendre aux femmes que la force n’est pas toujours là où l’on croit.
Alice : « Nous sommes des filles athlétiques, courageuses, mais nous sommes loin d’être des bonhommes. »
Alice Varela, 31 ans, employée de banque, capitaine de l’équipe de France de rugby à XIII
Capitaine de l’équipe de France, mais aussi des Zoulouzen, l’équipe féminine de rugby du Toulouse Ovalie XIII, elle n’a pas sa langue dans sa poche… Avec cette fonceuse, mieux vaut avoir les crampons bien accrochés !
« Le football américain nous montre, à nous les femmes, qu’on peut être fortes. »
Élisa, 22 ans, attachée de direction, joueuse de football américain
La gagne dans le sang. Ancienne championne de lutte, Élisa se passionne aujourd’hui pour le foot américain. Running back au sein de l’équipe féminine des Léopards de Rouen, elle pulvérise tout sur son passage, y compris les clichés. Témoignage d’une Féline.
« On nous éduque encore comme des princesses, mais c’est plus ce qu’on est…»
Laurène, 24 ans, gendarme, fan de CrossFit
Elle ne veut pas être considérée comme une fille fragile, elle ne veut pas être « une princesse », elle veut être forte et puissante. Laurène a choisi le CrossFit comme elle a choisi son homme, pour l’intensité, le challenge. Paroles d’une combattante.
« Avec la boxe, je fais un parallèle avec ma vie : quand tu te prends un uppercut, tu dois te relever, faire face. »
Sandrine, 47 ans, éditrice, adepte de boxe anglaise
Le sport lui a permis de s’accepter, de se reconstruire après un cancer du sein. Et la boxe lui va comme un gant, elle qui s’est pris un coup en pleine poitrine. Un témoignage fort, essentiel, sur le pouvoir du sport dans nos existences chahutées.
« Dans le sport, quand tu parviens à connecter corps et esprit, c’est un truc de fou ! »
Romy, 41 ans, sophrologue et coach sportif
Une passionnée, une battante. Romy s’est donné pour mission de booster les moins sportifs d’entre nous, de transmettre son savoir et sa vision de la vie : en se dépassant, on peut obtenir le meilleur de nous-mêmes. Témoignage d’une coach entière et généreuse.
« Je suis motarde, je me la joue girly et j’adore ça ! »
Aurélie, 42 ans, ex-pharmacienne, pilote moto
Elle s’appelle Aurélie Hoffmann alias Lil’Viber. Mais sur les circuits, on l’appelle aussi « Wonder Lili ». Elle, c’est une super héroïne de la bécane qui se déguise comme ça lui chante pourvu que ce soit haut en couleur. Cette nana qui affole les chronos casse les codes à toute berzingue. Ultra féminine, elle est une motarde jusqu’au bout des ongles. Faites de la place !
« La voile m’a aidée à me reconstruire après mon AVC. »
Raphaëlle, 27 ans, conseillère en économie sociale et familiale, pratiquante de voile
Elle a su prendre la vague d’une nouvelle naissance grâce à la voile. Suite à un AVC, Raphaëlle avait quasiment perdu sa motricité. Mais il en fallait plus pour qu’elle lâche le sport. Et la voilà qui plonge dans une expérience sportive et humaine : la pratique de la voile avec la Team Jolokia, une asso qui prône l’inclusion par le sport. Une très belle leçon de vie.
« Avec mes copines de VTT, on aimerait donner à d’autres nanas l’envie de s’y mettre… »
Marion, 32 ans, commerciale dans l’univers du vélo, pratiquante de VTT
Elle aime fédérer. Mais aussi détricoter les clichés. Pour pousser les filles à pratiquer le VTT dans un univers encore trop masculin à son goût, Marion a créé un groupe de vélo féminin. À 32 ans, elle s’éclate dans un sport qu’elle aimerait démocratiser. Rencontre avec une “jungirlz” ultra positive pour qui tout roule toujours !
« Le yoga, il faut y aller comme tu irais chez le psy… »
Adeline, 32 ans, professeure de yoga
Perdue dans un tourbillon, égarée dans un trop-plein de vie, Adeline s’est (re)trouvée grâce au yoga. Généreuse et légère, elle offre désormais les clés de la connaissance de soi à tous ceux qui ont la même quête. Douceur, apaisement, alignement… Chut, elle raconte.
Ce 25 février 2021 aurait dû avoir lieu, en Andorre, un show de ski freestyle 100% féminin. Des rideuses devaient y promouvoir la cause des femmes dans le sport extrême. La Covid-19 est passée par là et la démo est reportée en 2022, mais pas le soutien aux sportives du ski freestyle. Ni à celles qui rêvent, en secret, de se lancer sur la piste. On se lève tous et toutes pour « Bump It » !
C’est l’histoire d’un clip engagé, créé par un couple de jeunes cinéastes au fin fond du Québec et qui devient viral. L’histoire d’une vidéo tournée à la demande d’un coach de soccer qui milite pour l’égalité des sexes dans le sport. C’est l’histoire d’une vidéo qui claque.
Une badiste qui nous a pris dans ses filets, une championne d’aviron qui ne nous cache rien, deux pionnières des Jeux Olympiques qui ont su briller dans l’eau et sur terre, une alpiniste engagée et ébouriffante (la preuve sur notre photo !) et une tenniswoman qui nous fait craquer…Régalez-vous !
Elle n’en fit pas tout un drame. Elle regretta juste d’avoir été gênée dans ses mouvements de brasse… Hildegard Schrader dite « Hilde » fit double sensation à Amsterdam lors des Jeux d’été 1928 : elle remporta l’or…à moitié nue.
Une acharnée, une reine du triathlon qui ne lâche jamais rien. Jeanne Collonge, sacrée l’an dernier championne de France en longue distance se dévoile via quelques confidences de warrior, volées entre deux entraînements.
Elle avait 16 ans et tout l’or du monde autour du cou. Elizabeth “Betty“ Robinson, également connue comme Elizabeth R. Schwartz, fut la première femme de l’histoire olympique à décrocher le titre dans des épreuves d’athlétisme enfin ouvertes aux dames.
Nostalgie pré-JO avec nos championnes du passé, confidences sportives avec une ultra-traileuse inoxydable (Audrey Tanguy, notre photo), échanges de haut vol avec une championne de saut à ski ou encore pionnières contemporaines dans des milieux de mecs, on est ÀBLOCK! et on aime ça ! Petit tour d’horizon de nos sujets de la semaine passée, mais toujours d’actu…
Elle vient de remporter le titre de championne de France indoor d’aviron. Sans réelle surprise, toutefois : Laura Tarantola a les épaules larges ! Mais c’est sur l’eau que la Championne du Monde 2018 passe la plupart de son temps, s’entraînant pour décrocher l’or aux prochains JO de Tokyo. Entre deux coups de rame, elle a bien voulu nous éclairer sur quelques pans de sa personnalité.
Des “commentaires inappropriés”. C’est ainsi que le CIO (Comité international olympique) vient de qualifier les propos de Yoshiro Mori, 83 ans, président du Comité d’organisation des prochains Jeux olympiques. Celui qui fut également Premier ministre au Japon affirmait la semaine dernière que “les femmes parlaient trop pendant les réunions”. Aïe.
L’Américaine multiplie encore les records aujourd’hui : plus petite athlète depuis la création des Jeux Olympiques et double médaillée en nage et en plongeon. Mais elle fut également la toute première ado à décrocher l’or. Elle avait 14 ans.
Elle était considérée comme l’un des plus grands espoirs de windsurf, la Guadeloupéenne Jamaïne Carlotti, championne de France Espoir, vient de perdre la vie lors d’un accident de la route.
Elle aime fédérer. Mais aussi détricoter les clichés. Pour pousser les filles à pratiquer le VTT dans un univers encore trop masculin à son goût, Marion a créé un groupe de vélo féminin. À 32 ans, elle s’éclate dans un sport qu’elle aimerait démocratiser. Rencontre avec une “jungirlz” ultra positive pour qui tout roule toujours !
Si Rio 2016 s’est joué sans elle, il faudra bel et bien compter sur Marie Bolou pour Tokyo 2021. La jeune Quimpéroise, 26 ans, représentera la France en Laser Radial (petit dériveur) au Japon. Un aboutissement pour cette fille du vent qui, malgré un échec brésilien difficile à digérer, a su tenir bon la barre et garder le cap.
Malgré les nombreux échanges houleux sur les réseaux sociaux concernant le running (on peut continuer à courir ou pas ?), ce ne serait là qu’une tempête dans un verre d’eau. Selon un sondage, la course à pied est loin d’être l’activité la plus prisée par les Français en période de confinement.
Championne du monde de judo, Championne olympique et aujourd’hui entraîneuse de l’équipe de France. C’est simple, Lucie Décosse est l’une des meilleures judokates au monde. Même si elle a raccroché le kimono. La preuve en 5 dates.
Avec le confinement, beaucoup tentent de saisir l’occasion de remettre leur corps en mouvement. Pas facile pourtant, surtout lorsqu’on est seul et que l’espace sportif se limite à ses quatre murs. Alors, généralement, on commence fort puis on se fatigue.
Mais pourquoi si peu d’enthousiasme, même en sachant que le bien-être est au bout de la séance ? Explications.