C’est un sport vieux de 127 ans qui a mis du temps à se faire remarquer… Alors que les volleyeuses du Cannet Voléro viennent tout juste de remporter la Coupe de France, ÀBLOCK! revient sur l’histoire de la « mintonette » au féminin.
Par Clotilde Boudet
Publié le 13 avril 2022 à 12h51, mis à jour le 18 février 2024 à 12h22
Saviez-vous que le volley-ball a failli s’appeler la « mintonette » ? Créé en 1895 par un professeur d’éducation physique américain du nom de William G. Morgan, le volley a été pensé comme une alternative moins intense au basketball.
Ce nouveau sport collectif portera le nom de « mintonette » pendant un an, avant d’être rebaptisé « volley-ball » par un certain Alfred Halstead.
Cette discipline est, jusqu’au début des années 30, surtout considérée comme un sport de loisirs. D’ailleurs, la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) ne sera créée qu’en 1947, à Paris.
C’est sans doute cette reconnaissance tardive qui en a fait presque immédiatement un sport ouvert à tou·te·s.
Trois ans se sont écoulées entre le premier championnat du monde masculin, créé en 1949, et son pendant féminin en 1952. Organisée à Moscou, la compétition a sacré, à domicile, les volleyeuses de l’équipe d’URSS.
Le volley devient sport olympique douze ans plus tard, à Tokyo. Les volleyeuses japonaises, surnommées les « Les sorcières de l’Orient » décrochent la médaille d’or. Une victoire qui mettra sur le devant de la scène une équipe au destin fascinant.
Exclusivement composée d’ouvrières, elle va devenir, à force d’entraînements acharnés, l’une des plus performantes de l’histoire du volley-ball féminin, avec un palmarès de 258 victoires.
Il faut dire que le pays du Soleil Levant est le deuxième, après les États-Unis, à avoir adopté le volley-ball. Le sport doit sa popularité au manga Les Attaquantes, publié dans le magazine Shūkan Margaret entre 1968 et 1970.
Ce « shōjo manga » (littéralement « bande dessinée pour fille » en japonais) suit la carrière d’une volleyeuse nommée Kozue Ayuhara. C’est d’ailleurs une œuvre pionnière dans l’univers du manga de sport.
Aujourd’hui, le volley-ball féminin compte de nombreuses icônes à travers le monde. Comme Tifanny Abreu, première femme trans à jouer dans la Superliga brésilienne de volley-ball féminin.
En France, la lumière a récemment été mise sur les joueuses du Cannet Voléro. Menées par leur capitaine Eva Yaneva, les sudistes ont remporté, le 2 avril dernier, la 2ᵉ Coupe de France de leur histoire.
La Bulgare Eva Yaneva qui, actuellement, joue comme réceptionneuse-attaquante pour l’équipe Volero Le Cannet.
Mais, même en 2022, dans certains pays, il ne fait pas bon être volleyeuse… En Turquie, « Les sultanes du filet », arrivées troisièmes au Championnat d’Europe l’année dernière, sont montrées du doigt par les conservateurs.
En cause ? Leur tenue de sport jugée « indécente » et l’homosexualité d’Ebrar Karakurt, une des joueuses phares de l’équipe. Qu’à cela ne tienne, les filles continuent de monter au filet… Et elles ont bien raison !
Les volleyeuses turques surnommées « Les Sultanes des filets »
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Préparer le sandwich, penser à mettre la gourde d’eau dans le sac, ne pas oublier la crème solaire l’été… C’est le quotidien de celles que l’on appelle les Soccer Moms, ces mamans dévouées corps et âme à la pratique sportive de leur gamin. Et c’est l’histoire de Magali Nachtergael qui la raconte dans un livre truculent.
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