Nos chroniques
Anaïs Quemener : « Aux Championnats de France de cross, j’ai eu l’impression d’entrer dans la cage aux lions ! »
En termes de sensations, j’ai été à l’agonie du début à la fin. Autant je prends énormément de plaisir d’habitude, autant cette fois j’ai totalement subi ma course, le terrain ne m’a rien épargné. Mais, vous me connaissez, je n’ai pas dit mon dernier mot.
Valérie Domain : « C’est le 8 mars, les gars, faites-vous plaiz’, vous êtes les héros du jour sur ÀBLOCK! »
Sur ÀBLOCK!, que faisons-nous 365 jours par an si ce n’est une Journée internationale des droits des femmes perpétuelle ? Aujourd’hui, nous voilà riches de près de 2 000 contenus sur le sport et les femmes, qui dit mieux ? Alors, on s’est demandé ce qu’on pourrait raconter de plus vu qu’on fait le taf au quotidien. Et on a trouvé…
Anaïs Quemener : « Au marathon de Séville, j’ai battu mon record et pourtant je n’avais pas la tête à la compétition. »
Ça faisait des mois que je m’y préparais. Mais, quelques jours avant le marathon, j’ai connu un épisode familial douloureux et, d’un seul coup, c’était devenu secondaire. Je ne parvenais pas à quitter Paris, ce sont mes proches qui m’ont convaincue d’y aller. J’ai donc fait ma valise.
Justine Pedemonte : « Après une journée de moto, je suis lessivée ! »
Si vous saviez combien de fois j’ai entendu que la moto, ce n’était pas physique… Piloter demande énormément de gainage, de la force dans les bras, les jambes, le dos… Quand je rentre chez moi après un entraînement, j’ai des courbatures partout !
Anne-Andréa Vilerio: « Harcèlement moral dans le sport, la loi du silence ? »
Ces dernières années ont été marquées par des scandales qui ont ébranlé le monde du sport, révélant des cas de violences sexuelles, mais également des pratiques d’entraînement autrefois acceptées, humiliations, manipulations psychologiques, voire actes de violence physique. Mais la reconnaissance effective du harcèlement moral dans le haut niveau demeure complexe.
Justine Pedemonte : « Je fais de la moto, je suis une fille… au lycée, ça fait parler. »
En période de compétition, si la course a lieu le samedi, on doit partir le mercredi ou le jeudi. À chaque fois, je loupe presque une semaine de lycée et je dois rattraper les cours, mais je m’arrange, je rattrape quand je suis dans le camion, sur la route, sur les circuits…
Anaïs Quemener : « Il faut toujours que je bouge, si ça ne tenait qu’à moi, je zapperais la recup’ ! »
Le repos aide à ma progression, voilà pourquoi je sais me mettre en mode pause. Mais lorsque je ne cours pas, je marche, je promène mon chien, je fais du vélo ! Je ne me sens bien qu’en mouvement, le ciné, la télé, tout ça c’est pas pour moi !
Anaïs Quemener : « Quand je gagne, j’offre ma coupe à un enfant. Je vois pétiller ses yeux, c’est beau. »
Lorsque j’ai reçu ma première coupe, j’avais 9 ans. Depuis, il y en a eu bien d’autres et je ne vibre pas de la même manière quand je les reçois. La première pour laquelle j’ai ressenti quelque chose de très fort, c’était celle du Championnat de France de marathon après mon cancer, en 2016.
Anaïs Quemener : « Si tu gagnes toujours, que t’es toujours première, qu’est-ce qui t’anime ? »
La petite étoile que tu vois dans mes yeux, ce sont les chronos de toutes ces filles qui placent la barre si haut que ça me stimule. C’est bien de ne rien lâcher pour essayer d’arriver, d’égaler, de faire mieux que les autres. Quand le niveau est si élevé, y a plus qu’à retourner au charbon et encore progresser.
Anaïs Quemener : « Quand t’es prête à aller courir en short et débardeur dans la boue et par zéro degré, tu peux tout faire. »
Pour faire du cross, il faut un mental de guerrier, ça te rend plus fort. Et pourtant, ce n’est pas ma spécialité. Je suis toujours moins à l’aise que sur route, les séances sont trop courtes pour moi, l’entraînement est violent. Mais, à l’arrivée, le spectacle peut être si beau…
Anaïs Quemener : « Je suis à l’écoute de mon corps, je lui fais confiance, je m’adapte. »
En ce moment, je m’entraîne pour un cross. La vitesse, ce n’est pas ce que je préfère, mais peu importe, j‘exécute à la lettre le programme de mon père. C’est la clé. Parce qu’on est d’accord : si on ne fait que ce que l’on aime, on ne progresse pas.
Adeline Trazic : « Dans ma tête, il est interdit d’abandonner, je me répète « Il faut tenir ». »
Je suis allée chercher mon dossard de cet Ironman d’Hawaï deux jours avant le coup d’envoi, c’est la première étape qui te met dans la course. La seconde étape a été de déposer mon vélo et mes sacs. Le jour J, j’ai mis mon réveil à 4h30. J’étais en forme, j’avais envie d’y aller…
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