Mathilde Mignier : « Ce que j'apprends à mes élèves résonne avec mon parcours de championne... »Métier : professeure d’EPS et championne de savate boxe française
Pour elle, le sport c’est comme un jeu, mais un jeu sérieux. Montée sur un ring très jeune, rien ne peut mettre cette fille K.O. Triple championne du monde de savate boxe française, multi championne de France et d’Europe, Mathilde Mignier est aussi prof d’EPS. Une double vie sportive, en solo et avec ses élèves, toujours tournée vers le sport plaisir, passion et… progression !
Propos recueillis par Claire Bonnot
Publié le 21 janvier 2021 à 10h29, mis à jour le 29 juillet 2021 à 14h30
10 métiers du sport, 10 femmes, 10 témoignages. À l’occasion de l’opération « Sport Féminin Toujours » lancée par le ministère des sports et le CSA, ÀBLOCK! s’associe à Femix’Sports, l’association pour la promotion du sport au féminin. Ensemble, nous avons choisi de mettre en lumière les métiers de la sphère sportive, ces métiers à féminiser d’urgence pour davantage d’équité et d’équilibre dans cet univers encore trop masculin. Place aujourd’hui à Mathilde, prof d’EPS.
« Le sport, je l’ai dans la peau depuis toute petite ! Mes parents ont toujours insisté pour que j’ai une activité sportive et une activité culturelle. Je changeais de sport régulièrement, j’en ai essayé beaucoup… Alors, pourquoi avoir choisi la boxe française ? Ça s’est fait un peu par hasard. J’ai poussé la porte d’un cours quand j’avais 12/13 ans, j’ai tout de suite accroché et jamais lâché !
Ça peut paraître violent comme sport quand on est enfant, mais j’ai fait du handball et c’est bien plus violent que la boxe ! En fait, il y a deux disciplines : l’assaut et le combat. Quand on est jeune, on ne pratique que l’assaut où il y a du contact, mais sans puissance. C’est à dire que les coups ne sont pas suffisamment efficaces pour mettre en danger l’intégrité de l’adversaire. Donc, c’est plus soft !
Dans la savate boxe française, j’aime le fait qu’on s’amuse tout de suite. C’est un jeu où l’on doit toucher et ne pas être touché ! Je suis aussi certainement tombée sur les bonnes personnes, les bons enseignants, qui m’ont permis d’apprécier ce sport. Et ça, c’est fondamental : si j’étais rentrée dans un autre club, j’aurais peut-être moins adhéré à la boxe française.
J’ai fait peu de compétitions jusqu’à l’âge de 18 ans : mon club était en Ariège, c’était loin pour les déplacements et je n’étais pas focus sur ce sport, j’en pratiquais encore d’autres à côté comme le handball. J’étais au lycée à l’époque, en option sport donc je faisais un peu de tout. Et c’est vraiment lors de ma deuxième année en tant que cadette que ma voie se confirme lorsque je remporte le titre de vice-championne de France.
Quand je suis rentrée à la fac en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, ndlr) après mon bac, je suis restée licenciée dans mon club en Ariège – et c’est toujours le cas d’ailleurs ! – mais je suis allée dans un club « ami » pour pouvoir m’investir de plus en plus, jusqu’en 2010 où j’ai intégré le Pôle France de Toulouse. Ça a été un tremplin fabuleux pour moi, c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à collectionner de bons résultats.
Parmi ces résultats, je retiens mon premier titre de championne de France assaut en 2013. J’avais été plusieurs fois vice-championne de France, mais, autant la première fois ça fait plaisir, autant au bout de six fois on a envie de monter sur la première marche du podium ! Et je retiens aussi mon premier titre en combat car il y a plus ou moins une hiérarchie culturelle entre les deux disciplines. Donc, arriver à gagner aussi en combat a été une grande fierté pour moi ! Quant aux titres internationaux, ils ont tous une saveur particulière pour moi.
C’est en parallèle de ma carrière sportive que j’ai construit mon projet professionnel. Il m’a menée au métier de professeure d’EPS. Je ne peux pas vraiment dire que ça a été un déclic. La boxe française n’étant pas un sport professionnel, je ne pouvais pas en vivre, il fallait que je poursuivre mes études. Je savais, bien sûr, que je voulais rester dans le milieu sportif.
À 17 ans, quand je suis arrivée à Toulouse en Pôle France, j’ai poursuivi mes études en passant un master 2 spécialité EEPS (Enseignement de l’Éducation Physique et Sportive, ndlr) en même temps que le concours de prof d’EPS. J’ai donc validé mon master 2 et le Capeps en 2011 et, l’année suivante, je devenais prof d’EPS à temps plein.
Pour devenir professeur d’EPS, il faut réussir le concours. Même s’il a évolué, ça se passe en deux étapes écrites et orales, avec des examens physiques. Ça demande d’être bon dans une multitude d’activités, avec une sélection drastique à la fin. Ce n’est pas simple, mais ça vaut vraiment le coup !
Pour s’engager dans cette voie, je dirais qu’il faut avoir des qualités d’adaptation maximale ! On travaille avec des enfants ou des adolescents, on sait qu’il y aura des situations à gérer. Tout bêtement, par exemple, s’ils arrivent épuisés en cours, il faut être capable de trouver comment les motiver car l’idée est vraiment de les faire progresser dans la pratique. Pour moi, c’est un échec si l’élève ne s’améliore pas. Autrement dit, il faut être capable de « motiver les foules » : ça passe par l’aspect ludique du sport, en leur proposant un travail de groupe, en équipe. Ils s’encouragent, se mobilisent, se motivent ! Enfin, je dirais : la rigueur, le sérieux. À l’image de mon parcours sportif, en fait !
Comme j’avais – et j’ai encore – le statut de sportive de haut niveau, j’ai une affectation à titre provisoire, renouvelable tous les ans en fonction de mes résultats sportifs. Elle me permet de rester enseigner à Toulouse qui est aussi mon centre d’entraînement. Si les résultats sportifs ne sont plus là, j’entrerai à nouveau dans le mouvement de mutation national…
Ça booste, l’objectif étant de rester sur le double projet sportif et professionnel.
Mon organisation est vraiment minutée, ce n’est pas tous les jours facile : j’ai deux entraînements par jour au Pôle, le matin et le soir, et, en journée, je suis avec les élèves. Mais, tant qu’il y a plus de plaisir que de contraintes, je continue !
En étant professeure d’EPS, je touche à plein d’activités sportives, j’aime rester au cœur du sport ! Ce métier était le plus adapté pour moi. J’aime vraiment aider les gens aussi, les voir progresser, il correspondait à ce que je cherchais. Pour autant, jamais je n’aurais vraiment imaginé faire cette carrière-là, même si je voulais un job lié au sport.
Au quotidien, j’essaye d’insuffler le goût de l’effort à mes élèves et je leur dis que le travail finit toujours par payer, même si ce n’est pas forcément dans l’instant. Dans tous les cas, ce n’est jamais quelque chose de perdu et, à un moment donné, on s’en servira ! Ça résonne avec mon parcours sportif, je n’étais pas prédestinée à être championne et j’ai certainement travaillé beaucoup plus que d’autres pour en arriver là ! J’essaye quand même de ne pas trop parler de ma carrière sportive aux élèves, ce qui ne les empêche pas d’aller chercher tout ça sur internet… Parce que je veux qu’ils apprennent à respecter la personne que je suis et non la championne que je suis.
Après, au sein de chaque établissement dans lequel j’enseigne, j’essaye systématiquement de proposer des cours de boxe française dans l’association sportive tenue par les profs d’EPS et qui se fait sur le temps périscolaire.
Ce que je trouve génial dans ce métier, c’est cette nécessité de se remettre en question parce qu’on travaille sur l’humain. Il faut tout le temps être prêt à modifier son fonctionnement. On discute beaucoup entre collègues, on est très soudés entre professeurs d’EPS. C’est très enrichissant. Ensuite, c’est vraiment extra de voir l’évolution des jeunes sur l’année, voire plusieurs années ! De voir qu’on leur apporte vraiment quelque chose au quotidien. L’EPS offre un réel moment pour s’exprimer différemment.
Il y a quatre ou cinq ans, j’enseignais dans un collège où on a réussi à faire les Championnats de France UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, ndlr) avec une équipe en boxe française. Quel souvenir ! De voir les élèves dans un autre contexte, c’était super sympa, et ça a créé une émulation au sein de cette équipe, émulation qu’ils ont toujours gardé. En revenant au collège après avoir participé à un tel événement, ils avaient confiance en eux. C’est merveilleux ce que le sport peut faire !
Dans l’enseignement de l’EPS, il n’y a aucune différence homme-femme, mais sur le terrain des élèves, c’est autre chose. En collège, la différence est moins marquée qu’en lycée où, à ce stade, il y a des différences physiques entre les garçons et les filles. Après, il reste des barrières culturelles avec des sports catégorisés « de garçons » et « de filles » : ce n’est pas toujours facile d’arriver à casser ces stéréotypes.
Finalement, on arrive toujours à faire des cycles danse avec les garçons, mais on est obligés de se battre avec ces clichés au quotidien : le foot et le rugby ce n’est pas pour les filles… ce genre de choses ! Même la boxe d’ailleurs… Mais je suis l’exemple parfait qui démontre que ce n’est pas parce qu’un sport est dit « de garçon » qu’on ne peut pas y réussir en tant que femme.
Dans le cadre de l’association sportive de boxe, je diffuse aux élèves des vidéos de combats afin qu’ils se rendent compte que le sport est le même que vous soyez fille ou garçon. Et, surtout, pour qu’ils et elles se disent : « Si un sport me plaît, peu importe lequel, j’y vais ! »
Mathilde Mignier, boxeuse en assaut, membre de l’équipe de France, en 2013
Devenir Professeur d’EPS
En résumé, un professeur d’EPS (éducation physique et sportive) a pour mission d’initier les collégiens ou les lycéens à la théorie et à la pratique de plusieurs disciplines sportives.
Quelle formation ? Les professeurs d’EPS du second degré de l’enseignement public sont recrutés sur concours national : le Capeps (certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive). Pour cela, après le bac, il faut s’engager en faculté pendant 5 ans pour obtenir un master. Le plus recommandé est le master STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) et se présenter aux concours de l’Éducation nationale, le Capeps. Il est cependant accessible après le Master 1 (bac + 4). L’agrégation n’est ouverte qu’aux titulaires de master 2 (bac + 5).
Le témoignage de Mathilde a été recueilli dans le cadre de notre opération visant à féminiser les métiers du sport. En partenariat avec Femix’Sports, l’association qui accompagne le développement et la promotion du sport au féminin et en mixité.
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Amoureuse du ballon rond, c’est elle qui le dit. D’aussi loin qu’elle se souvienne, au Canada comme en France, Jessica Silva a toujours été une footeuse passionnée. Avec ses joueuses du FC Metz, cette entraîneure ambitieuse se bat pour son club mais aussi pour le développement du foot féminin.
Elle a tout quitté pour vivre de sa passion pour le sport. Céline Martin officiait dans le domaine de l’informatique jusqu’à ce que la découverte du CrossFit en décide autrement. Aujourd’hui coach sportive, elle a fait le pari de lancer sa propre salle à Limonest près de Lyon.
À l’âge de 8 ans, elle est entrée dans la vague. Aujourd’hui, à 19 ans, Oïana Trillo voue une passion sportive au sauvetage côtier. En équipe de France ou au pôle sport de Montpellier, elle fait figure d’espoir de la discipline. Témoignage d’une fille qui se sent comme un poisson dans l’eau.
Depuis ses 9 ans, elle fonce sur sa moto. Balayant d’un revers de gant en cuir les commentaires sexistes, Justine Pedemonte, 15 ans au compteur, se balade de circuits en circuits et ramène un paquet de trophées à la maison. Témoignage d’une fille qui vit à 200 à l’heure.
Tout comme son compagnon, elle s’est élancée ce week-end pour une nouvelle Grande Odyssée. La musher française Aurélie Delattre, tenante du titre de la catégorie Limited, a toujours le même objectif : gagner, en mettant le plaisir de ses chiens au coeur de l’aventure. Rencontre avec une reine des neiges.
Perdue dans un tourbillon, égarée dans un trop-plein de vie, Adeline s’est (re)trouvée grâce au yoga. Généreuse et légère, elle offre désormais les clés de la connaissance de soi à tous ceux qui ont la même quête. Douceur, apaisement, alignement… Chut, elle raconte.
Elle s’appelle Aurélie Hoffmann alias Lil’Viber. Mais sur les circuits, on l’appelle aussi « Wonder Lili ». Elle, c’est une super héroïne de la bécane qui se déguise comme ça lui chante pourvu que ce soit haut en couleur. Cette nana qui affole les chronos casse les codes à toute berzingue. Ultra féminine, elle est une motarde jusqu’au bout des ongles. Faites de la place !
Victime d’une agression sexuelle dans le métro, elle naviguait entre détresse, rage et culpabilité. La découverte de la boxe lui a rendu une sérénité qu’elle ne pensait plus possible. Témoignage.
Entre les ciseaux et les baskets, elle est toujours ÀBLOCK! Coiffeuse de métier et sportive de coeur depuis toujours, cette fan du challenge vient d’accomplir (en partie) un des plus grands défis de sa vie : la Diagonale des Fous. Et si elle n’a pu boucler la course, l’année prochaine, elle compte bien finir le travail !
Elle fait partie d’une asso qui met notamment en avant les sports de glisse et plus particulièrement du wakeboard. Plus largement, elle s’engage pour que les filles se fassent une place dans tous les sports extrêmes. Capucine est une « Demoiselle Shreddeuse » qui ne veut plus avoir peur de rien.
Il y a six mois, elle apprenait qu’elle était atteinte d’un cancer du sein. Battante, cette dingue de CrossFit a décidé de continuer à bouger pour donner du rythme à ses journées. Mais aussi pour entretenir son mental et rester femme. Témoignage.
Première femme moniteur parachutiste de l’histoire de son régiment, basé à Montauban, elle est aussi une excellente triathlète. Petite, sa famille la surnommait, “l’adjudant-chef“, autant dire que sa vocation militaire n’aura été une surprise pour personne. Et le sport dans tout ça ? Il fait partie du pourquoi de son engagement. Témoignage d’une femme de troupe.
Un distributeur de protections périodiques éco-responsables pour les navigatrices, c’est l’initiative du jour. L’association Horizon Mixité de la navigatrice Isabelle Joschke et son partenaire le Club Nautique de Lorient (CNL) s’engagent pour les femmes et pour la protection de l’environnement. Prenons la vague.
La Russie s’impose en… Russie. Les nageuses synchronisées russes Natalia Ishchenko et Svetlana Romashina, multiples médaillées mondiales et olympiques ont encore frappé. Le 26 juillet 2015, elles s’emparent de l’or mondial en duo technique à Kazan. Une médaille parmi d’autre sur ces championnats du monde où elles remporteront, en plus, un solo chacune mais aussi l’or sur le duo libre.
Du patinage version famille nombreuse, un geste sportif décrypté, une pionnière de la « ride », une obstinée olympique (Lolo Jones sur notre photo), une chronique bien sentie et une rencontre avec une pilote acharnée, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine. Bonne lecture !
Ex-footballeuse devenue l’une des entraîneuses françaises les plus en vue, Amandine Miquel, à la tête de l’équipe de foot féminine du Stade de Reims, n’a jamais eu peur de s’imposer. Elle ose sur tous les terrains et n’a pas l’intention de faire de la figuration, où que ce soit.
Elle a appris à nager sur le tard, ce qui ne l’a pas empêchée de marquer de son empreinte l’histoire de la natation mondiale. Greta Marie Andersen, bientôt 94 ans, a porté haut les couleurs du Danemark en bassins et en eau vive. Un parcours extraordinaire qui aurait pu connaître une issue dramatique lorsqu’elle manqua, de peu, se noyer lors des Jeux Olympiques de Londres, en 1948. Portrait d’une nageuse « à la coule ».
Elle a su prendre la vague d’une nouvelle naissance grâce à la voile. Suite à un AVC, Raphaëlle avait quasiment perdu sa motricité. Mais il en fallait plus pour qu’elle lâche le sport. Et la voilà qui plonge dans une expérience sportive et humaine : la pratique de la voile avec la Team Jolokia, une asso qui prône l’inclusion par le sport. Une très belle leçon de vie.
Surnommée « la gazelle des Antilles », elle a marqué, par sa vitesse, l’histoire de l’athlétisme français. Si elle a mis un point final à sa carrière en 2004, le souvenir de ses exploits traverse les années. Retour sur les grandes dates de Marie-Jo Pérec, championne à la foulée foudroyante.
Toutes les rentrées sont riches de promesses. À Marseille, le week-end du 1er et 2 octobre en tout cas, le retour de la course Pop In The City ravira tout le monde ! Un Pékin Express sur une journée et 100 % féminin, comment ne pas être enthousiaste à l’idée de chausser les baskets ?
En septembre, celles que l’on appelle les « Chouettes » vont s’envoler vers les sommets. Le petit club d’Issy-les-Moulineaux, GPSO 92 Issy, sera à l’affiche d’une rencontre de Division 1 Arkema de football féminin face à Le Havre AC. Une première depuis 2014 où après avoir concouru avec les meilleures équipes de France, le club avait été relégué jusqu’en division régionale. Récit d’une ascension compliquée, mais victorieuse, pour rejoindre l’élite.
Le Festival international des sports extrêmes (FISE) s’apprête à varier les plaisirs. L’organisateur d’événements sportifs va s’associer à Keyce Business School pour proposer un nouveau campus dédié aux métiers du sport et plus particulièrement aux sports émergents. La FISE Academy by Keyce ouvrira ses portes à la rentrée.
Une antilope semble courir sur la piste des JO de Rome, en 1960. Des jambes élancées au tonus impressionnant, une course d’une vitesse époustouflante alliée à une grâce d’exécution sans pareille. Cette tornade délicate, c’est Wilma Rudolph, ancienne infirme devenue athlète à 20 ans. Elle remportera trois médailles d’or au sprint. Surnommée la « Gazelle Noire », elle s’est bâti une destinée de légende à la force de ses jambes et de son mental d’acier.
Ralentie par de multiples blessures, Ouleymata Sarr l’attaquante du Paris FC fait des allers-retours entre le terrain et les vestiaires. Des moments difficiles que la tricolore entend laisser derrière elle pour disputer à fond l’Euro 2022. Remplaçante de qualité pour l’équipe A, la titularisation est à portée de crampons.