Hé oui, qu’on le veuille ou non, les festivités approchent et pour certain·e·s, la saison des raclettes est déjà lancée ! Il faut dire qu’à l’approche de l’hiver, on est beaucoup à passer du côté obscur de la force…
Mais si, tu sais, ce côté qui incite à faire des réserves de graisse en prévision d’un grand froid qui, soyons honnêtes, n’arrive qu’à celles et ceux d’entre nous qui vivent à la montagne, au Canada ou dans le grand Nord.
Bon, après tout, un peu de « confort food » (cette bouffe qui réconforte) n’a jamais fait de mal à personne… Mais entre le fromage fondu, la charcuterie, les chocolats chauds et autres délices qui s’incrustent en hiver dans nos placards (et nos estomacs), faudrait peut-être aussi mettre les bouchées doubles pendant nos entraînements, non ?
Déjà, mettons les choses au clair : l’envie incompressible de manger doublement quand l’été s’en est allé est tout à fait normal. Déjà, la science pointe du doigt des pulsions primitives. Certes, le froid implique des dépenses énergétiques plus importantes pour la thermorégulation de notre organisme, mais on est en 2022 et on n’est pas des Inuits, donc cet argument ne fonctionne plus vraiment (désolée).
En revanche, celui de notre santé mentale qui se recroqueville dans un coin tel un ours en pleine hibernation, ça c’est du sérieux ! Il fait tout gris, on sort les gros pulls et les chaussettes en Mohair (et duvet de yack, une fibre d’une grande chaleur, ça c’est juste pour l’info Coco), mais aussi le changement d’horaire, tout ça plombe nos soirées… Et puis, de toute façon, il fait trop froid pour aller courir là, non ?
De nombreux sportifs et sportives profitent de la période hivernale pour lever le pied, et c’est tout à fait ok ! Nicolas Aubineau, diététicien nutritionniste du Sport, explique sur son site internet que « d’un point de vue macroscopique », l’arrêt ou la diminution temporaire de sport pendant l’hiver « n’est pas dérangeant si la balance apports versus besoins est satisfaite correctement, sans excès. »
En gros, si t’es au ski et que tu pratiques six heures par jour, pas de soucis pour une orgie de fromage (façon de parler). En revanche, si tu prévois de rester collé à ton canap’ tout l’hiver… Mieux vaut éviter.
D’ailleurs, qu’on se le dise, faire du sport a le même effet sur le moral qu’une grosse tartiflette. Si, si ! L’activité physique sécrète de la sérotonine et de l’endorphine, les fameuses « hormones du bonheur ». Ça te la coupe (l’appétit) ?
Donc lève tes fesses du canapé, laisse ton plaid en pilou pilou dans un coin, enfile tes baskets et sors faire du sport ! Course à pied, marche nordique, vélo…
Tu peux aussi pratiquer chez toi, mais mets-toi fasse à une fenêtre si possible. Cherche de la lumière et dépense-toi, peu importe si c’est plus ou moins que d’habitude… Ton moral te susurrera : « Thank you, darling » !