Pour répondre à cette question il faut déjà bien comprendre d’où viennent ces douleurs. Alors, fais ton introspection !
Les courbatures peuvent s’expliquer par l’accumulation d’acide lactique. Cette substance se forme dans les fibres musculaires, durant un effort, lorsque le muscle set met à manquer d’oxygène. Dans ce cas-là, « le fait de rester actif permet d’éliminer plus rapidement les déchets dans les muscles », selon le médecin du sport à l’INSEP Laurent Winkler.
Faire un entraînement d’intensité faible, ce qu’on appelle de « la récupération active », permettra aux muscles de se réoxygéner. Par exemple, si tu as travaillé les cuisses et que tu as du mal à t’asseoir sur une chaise, un peu de vélo (en salle ou en extérieur) devrait te soulager. La natation marche aussi très bien ! Arrête de lever les yeux au ciel, c’est pour ton bien !
Les courbatures peuvent aussi être le résultat de micros lésions survenues suite à un effort très intense. Celles-ci, moins on est entrainé plus on a de chance de les sentir passer. Oui, on sait, « micro lésions », dit comme ça, ça n’a l’air ni normal ni cool… Mais en fait, elles sont nécessaires. C’est en réparant ces lésions que le corps va produire de nouveaux tissus musculaires.
Mais du coup, est-ce qu’on ne le laisserait pas tranquille durant ce processus de cicatrisation ? Oui et non. Refaire une séance intense sur des grosses courbatures pourraient agrandir ces mini-lésions et les transformer en déchirures. Mais là encore, la récupération active pourrait te soulager. Mais si, puisqu’on te le dit !
Laurent Winkler l’affirme : « Il n’y a rien qui empêche de faire du sport avec des courbatures, mais il faut simplement gérer les doses en diminuant l’intensité par rapport à la séance précédente ». Quoi qu’il en soit, la récupération musculaire prend entre 48 et 72 heures.
Du coup, courbatures ou non, ta routine hebdomadaire doit compter un jour de repos, tous les deux ou trois jours d’entraînement. Tu sais tout.