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Bgirl Kimie : « La breakdance, c’est de l’énergie pure ! »
Elle est l’une des étoiles montantes de la piste de breakdance, cette danse acrobatique urbaine issue de la culture hip-hop qui fera son entrée dans l’arène olympique en 2024.
Kimie Alvarez alias Bgirl Kimie, 15 ans, trimballe sous ses longues nattes de petite fille-modèle une dégaine ultra relax, celle d’une sportive heureuse et appliquée qui « kiffe » danser avant tout.
Championne de France et du monde des moins de 16 ans, ce petit ange tournoyant pourrait bien faire un bond pour les JO de Paris.
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Angelina Favario : « Le sport automobile est un sport macho, mais ça ne m’atteint pas. »
Elle n’a pas encore 20 ans mais déjà une détermination de fer. Angelina Favario, jeune pilote, n’a qu’une idée en tête : devenir pro et, pourquoi pas, évoluer, à l’avenir, en Formule 1.
La Savoyarde, qui a fait ses gammes l’an passé en F4, sait qu’elle devra, pour cela, se battre tout au long du chemin contre adversaires et préjugés.
Rencontre avec une demoiselle que rien ne peut freiner.
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Raymonde Cornou : « Quand j’ai commencé à courir, certains hommes me bousculaient, me criaient de retourner à ma cuisine. »
Son histoire est pour le moins épique. Elle est la première Française à s’être alignée au départ du marathon de New York, l’une des pionnières des courses longues distances sur route en France.
Raymonde Cornou a ouvert la voie à une époque où les femmes n’étaient pas autorisées à courir un marathon. Radiée à vie de la Fédération Française d’Athlétisme pour avoir bravé les interdits, rien ni personne n’a pu l’arrêter.
Rencontre avec une athlète au caractère aussi acéré que les pointes de ses chaussures.
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Alexia Cerenys : « Origine, sexualité, identité… en rugby, on s’en fout ! »
Elle est née dans un corps d’homme et s’est longtemps servie du rugby comme d’un exutoire. Alexia Cerenys, 35 ans, est la première joueuse transgenre à évoluer dans l’élite féminine.
La troisième ligne de Lons, dans les Pyrénées-Atlantiques, est une femme engagée qui veut désormais montrer à tous et toutes que sport et transexualité peuvent naturellement fonctionner de pair.
Rencontre avec une militante qui a brillamment transformé l’essai.
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Charlotte Cagigos : « En hockey, si nous voulons performer, nous sommes contraintes de nous entraîner avec les garçons. »
Elle joue à Caen, chez les Drakkars… Avec les garçons ! Charlotte Cagigos, 21 ans, deuxième gardienne remplaçante de l’équipe fanion normande, est la seule hockeyeuse, en France, à évoluer en ligue masculine.
Conversation avec une reine du palet.
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Marielle Goitschel : « À 7 ans, j’écrivais déjà sur des papiers que je serais championne du monde de ski. »
Elle a marqué l’Histoire du ski. En à peine dix ans de carrière, Marielle Goitschel (au centre sur notre photo) a tout raflé.
Multiple championne du monde et olympique, l’Avaline continue d’espérer qu’une skieuse française lui succède sur la plus haute marche du podium de géant et de slalom.
Conversation avec une légende.
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Claire Supiot : « Mon parcours peut faire évoluer le monde du sport et au-delà. »
En participant aux JO de Tokyo, l’été dernier, elle devenait la première athlète française à avoir participé aux Jeux Olympiques puis, trente-trois ans plus tard, aux Jeux Paralympiques.
Claire Supiot est une force de la nature. Souffrant depuis 2008 d’une pathologie évolutive qui entraîne une faiblesse musculaire, elle a pu sortir la tête de l’eau grâce à la natation qui lui offre de quoi vaincre les flots de la maladie.
Un exemple de résilience dans le monde du sport 100 % ÀBLOCK!
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Marie Bochet : « Quand je glisse sur mes skis, j’ai l’impression de danser sur la neige. »
À 28 ans, la multi-médaillée paralympique en ski alpin est auréolée d’une belle image de sportive à la fois zen et déterminée.
Avant qu’elle ne s’élance pour les Jeux Paralympiques de Pékin, Marie Bochet, dernièrement double médaille d’or aux Championnats du monde de para sports en Norvège, se livrait avec la fraîcheur de sa glisse désormais légendaire. Marie fonce tout schuss !
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Béatrice Barbusse : « La femme doit prendre possession de son corps. »
À la fois vice-présidente de la fédé de handball et sociologue, elle a sortie la version enrichie de son ouvrage de référence « Du sexisme dans le sport ».
Béatrice Barbusse ne pouvait échapper à notre scope pour la Journée internationale des droits des femmes. Rencontre avec une femme de sport qui s’enflamme, avec une chercheuse éclairante. Et ça fait du bien !
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Sandy Montanola : « L’idée est toujours la même : le sport masculin est l’étalon de mesure et le sport féminin vise à y ressembler. »
Elle travaille sur les inégalités femmes-hommes dans les médias.
Maîtresse de conférences à l’université de Rennes 1, responsable de la formation en Journalisme de l’IUT de Lannion et co-responsable de la mission égalité-diversité de la CEJ (conférence des écoles en journalisme), Sandy Montanola dresse, avec nous, un panorama de l’évolution du traitement médiatique du sport féminin. Où tout reste à faire.
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Marie Le Net : « Gagner, c’est ce qui me motive le plus ! »
Cycliste pro depuis 2019 au sein de la team FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope, la jeune Bretonne a foulé le pavé d’une foule de courses emblématiques.
Après ses premiers JO de Tokyo l’été dernier, elle a pris pour la deuxième fois le départ de la désormais mythique Paris-Roubaix Femmes. P
olyvalente, performante et fonceuse, Marie Le Net est une sportive 100 % ÀBLOCK ! Rencontre avec une fille à « la chaussette légère ».
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Sandrine Gruda : « J’ai toujours su que je voulais mettre toute mon énergie dans le basket. »
Une fille exigeante, un palmarès en or massif. Fraîchement médaillée olympique pour la deuxième fois, Sandrine Gruda est un monument du basket français. Un monument compétitif, qui ne se satisfait de rien et cherche éternellement à se dépasser.
La capitaine mythique de l’Equipe de France revient sur une vie qui a valeur d’exemple.
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Luc Arrondel : « En France, le salaire moyen d’une joueuse de foot est à peu près celui d’un footballeur des années 70. »
Économiste du sport, directeur de recherche au CNRS, Luc Arrondel s’est penché sur l’aspect business du football et plus particulièrement du foot féminin.
Son livre « Comme des garçons ? » propose de mieux comprendre son essor et ses opportunités dans notre pays où la discipline conjuguée au féminin en est encore à ses balbutiements.
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Audrey Cordon-Ragot : « Je suis très fière de participer à l’essor du cyclisme féminin. »
Elle est l’une de ces défricheuses qui se sont élancées sur les routes de l’Hexagone pour y disputer la plus prestigieuse des courses cyclistes du monde : le Tour de France.
Un rêve pour Audrey Cordon-Ragot, qui, après avoir participé à la première édition du Paris-Roubaix féminin, s’apprête, à 33 ans, à marquer un peu plus encore l’histoire de sa discipline.
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Amandine Henry : « Je n’ai jamais perdu la foi ou l’envie de me battre. »
Elle n’était pas du voyage en Angleterre pour l’Euro Foot, non sélectionnée par Corinne Diacre. Une déception pour la milieu de terrain qui a le foot dans la peau et voue un culte au maillot bleu. Pour autant, la Lionne Amandine Henry est une passionnée acharnée.
Rencontre avec une blonde qui ne compte pas pour des prunes.
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Romane Coadic : « Il y a peut-être, enfin, un espoir de voir perdurer le Tour de France féminin. »
Actuellement en Master d’histoire à l’université d’Angers, Romane Coadic s’est penchée sur l’histoire méconnue du Tour de France féminin 1955, le premier du genre.
L’occasion de revenir, avec elle, sur ces pionnières du cyclisme et de retracer le parcours sinueux d’une course qui vient de renaître.
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Marine Leleu : « Dans le milieu du sport, je suis un électron libre. »
Son été a commencé par un Ironman à Nice, s’est poursuivi par un triathlon à Genève, le tout ponctué de séances de CrossFit, de kilomètres à vélo, de paddle, de randonnées, de courses à pied…
Marine Leleu, première Française à avoir bouclé un Enduroman, est une machine, mais une machine bien huilée.
Conversation avec une fille qui fait avant tout du sport pour le plaisir.
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Armelle Courtois : « Nous, sportifs de haut niveau, devons donner de la voix pour l’environnement. »
Elle est une des meilleures kitesurfeuses de la planète. Armelle Courtois, vice-championne du monde de kite speed, met son sport au service d’une plus grande cause que la simple compet’ : l’écologie.
Déterminée à agir, elle n’a pas hésité à grimper les Andes et l’Himalaya pour passer à l’action. Avant de pousser d’autres à faire de même…
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Marion Desquenne : « Dans le skate, tu rencontres des filles qui gomment leur féminité. C’est une sorte d’armure. »
Elle est photographe et réalisatrice de documentaires. Son dernier film, « Bande de skateuses », est une épopée immersive sur l’explosion du skateboard féminin en France.
Partie à la rencontre de plusieurs générations du milieu de la glisse sur bitume, Marion Desquenne en a rapporté un témoignage qui va au-delà de la simple pratique du skate et en dit long sur une société qui a encore du boulot en matière d’égalité des genres.
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Julia Simon : « Le biathlon est l’un des sports les plus en avance sur les questions de parité. »
Elle a commencé par l’alpin. Avant de bifurquer rapidement sur les disciplines nordiques pour finir par jeter son dévolu sur le biathlon. Julia Simon, 26 ans, est en croisade sur le circuit Coupe du monde.
Ses ambitions ? Performance, régularité et des Championnats du monde réussis.
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Alexandra Lacrabère : « Je me suis toujours accrochée et je ne dois mon parcours qu’à moi-même. »
Elle est pugnace, ne renonce jamais. Alexandra Lacrabère peut se targuer, à 35 ans, de posséder l’un des plus beaux palmarès du hand français.
Championne d’Europe, du monde et olympique avec les Bleues, la Béarnaise, multi-titrée en club, évolue désormais en Roumanie pour un ultime défi.
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Lilou Ruel : « Il faut donner confiance aux filles, leur dire qu’elles peuvent devenir hyper fortes en parkour. »
Elle est suivie par plus de 132 000 aficionados sur Instagram. Lilou Ruel, freerunneuse professionnelle, n’a que dix ans de parkour derrière elle mais un CV déjà bien rempli.
Dernier fait d’arme : à 19 ans, elle est devenue, en mai 2022, la première femme à réussir le Manpower à Evry. Rencontre vertigineuse.
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Jean Griffet : « Le corps féminin culturiste est une forme d’égalitarisme extrêmement puissant. »
La culture du muscle chez la femme. C’est tout l’objet de l’étude de Jean Griffet qui s’est intéressé au corps féminin culturiste.
Un corps, aujourd’hui disparu en France, dans lequel ce professeur émérite en sciences et techniques des activités physiques et sportives à l’université d’Aix-Marseille II, voit un profond vecteur d’équité entre hommes et femmes.
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Laura Georges : « Je ne me suis jamais dit que le football n’était pas fait pour moi. »
Ancienne footballeuse internationale, elle a quitté les terrains pour passer de l’autre côté du miroir.
Laura Georges est secrétaire générale de la fédé de foot depuis 2017 et s’engage pour un football plus inclusif, plus en accord avec l’évolution de la société.
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Marion Philippe : « La parité dans le sport ? Il ne faut pas s’extasier, ce n’est pas aussi beau que ça en a l’air. »
Elle est docteure en histoire du sport et chercheuse associée à l’INA. Ses travaux ? Tout ce qui a attrait au sport féminin et son évolution. Et cette dernière serait largement surestimée.
Entretien avec une experte qui ne triche pas.
Plus de soixante championnes se sont confiées sur ÀBLOCK! en 2022. Difficile de toutes les mettre à l’honneur dans un seul Best-of, mais on ne veut oublier personne.
Toutes les rencontres de cette année sont à (re)lire à volonté, let’s go !
Ouverture Marine Leleu