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Julia Simon« Le biathlon est l’un des sports les plus en avance sur les questions de parité. »

Julia Simon : « Le biathlon est l’un des sports les plus en avance sur les questions de parité. »
Elle a commencé par l’alpin. Avant de bifurquer rapidement sur les disciplines nordiques pour finir par jeter son dévolu sur le biathlon. Julia Simon, 26 ans, repart en croisade sur le circuit Coupe du monde dans quelques semaines. Ses ambitions ? Performance, régularité et des Championnats du monde réussis.

Par Sophie Danger

Publié le 20 octobre 2022 à 17h47

Tu es née à Albertville et tu vas commencer à chausser les skis à 2 ans, initiée par ton père. Il te reste des souvenirs de cette époque ?

Non, je ne m’en souviens pas vraiment car ça remonte à assez longtemps maintenant mais mes parents ont des photos.

Personnellement, j’ai davantage de souvenirs des années qui ont suivi, lorsque j’étais en club avec mes copains. C’était vraiment fun, on faisait des tas de jeux avec les skis aux pieds.

Je me souviens avant tout des sensations de glisse, c’était très plaisant.

C’est dans ce club, aux Saisies, que tu vas t’initier au ski de fond. Tu vas d’ailleurs rapidement laisser tomber l’alpin pour le nordique. Tu as alors 8 ans, qu’est-ce qui a motivé ton choix ?

Je pense que c’était le fait d’être dehors, au milieu de la nature, dans la forêt. Il y avait les copains. Nous étions un très bon groupe de jeunes à cette période-là et c’était amusant.

Enfin, il y avait le fait que le ski alpin, c’était beaucoup axé sur la compétition et ça l’était moins en nordique. En nordique, on privilégiait le plaisir et c’est ça qui m’a plu au début, j’ai tout de suite bien accroché.

Le biathlon, va venir un peu plus tard, tu as 16 ans cette fois, qu’est-ce qui t’a attirée dans cette discipline ?

Je faisais du ski de fond et du biathlon et il arrive un moment où il faut faire un choix. Le mien s’est porté sur le biathlon parce que j’étais attirée par le tir et je voulais vraiment voir ce que ça pouvait donner.

Pour moi, c’était un challenge que de mener deux disciplines complètement différentes. Trancher entre le fond et le biathlon n’a pas été un choix facile mais je ne le regrette pas. 

C’est à ce moment-là que tu as intégré le Comité de ski de Savoie.

Intégrer le Comité, c’était un peu la concrétisation de mon projet. Moi, j’avais envie de faire du ski à haut niveau et c’est un passage obligé avant de rejoindre l’équipe de France.

Le Comité permet d’avoir un cadre, de mener de front ski de haut niveau et études : on passe le bac en quatre ans au lieu de trois et on est libéré l’hiver afin de pouvoir se consacrer à la compétition.

Comment ça s’est fait, c’est toi qui en as fait la demande ou est-ce que tu as été approchée ?

C’est un peu les deux à la fois. Pour intégrer le Comité, il faut en faire la demande mais on est suivi durant l’hiver, nos résultats sont observés, les résultats sportifs bien entendu mais les résultats scolaires comptent également.

Moi, j’avais envie de faire ça, d’aller le plus loin possible dans la discipline. Mon rêve, c’était de disputer les Jeux Olympiques, les Championnats du monde, de participer au circuit Coupe du monde.

Je ne savais pas si je pourrais en vivre mais j’avais envie d’en être.   

Tu vas très vite concrétiser avec de bons résultats. En 2013, tu as 17 ans, et un an seulement après avoir bifurqué sur le biathlon, tu décroches ton premier titre, tu deviens championne de France de mass start. L’année suivante, il y a le bronze mondial en sprint et l’or en relais féminin aux Monde de Presque Isle (USA). En 2015, tu décroches l’or du relais aux Monde de Minsk-Raubichi (BLR) et, en 2016, l’or de la poursuite aux Europe de Polkjuka (SLO), tout ça en catégorie junior. Tout arrive très vite pour toi, comment on gère cette situation ?

Ce n’est pas très compliqué car le biathlon n’est pas un sport très connu, ça rend la situation assez simple à gérer.

Et puis, lorsque l’on a des objectifs plus élevés pour la suite, en passer par là est un passage obligé. On sait qu’il y a beaucoup de jeunes qui ont performé mais qui ne sont pas parvenus à aller plus loin.

Ces médailles, elles permettent de gagner en confiance, elles donnent envie de continuer pour aller plus haut. Ceci étant, il y a aussi eu, durant ces années-là, des moments compliqués, des blessures par exemple. Ce sont aussi eux qui font que l’on repart à l’entraînement parce que l’on n’a pas envie d’abandonner les objectifs qui sont les nôtres.

Une carrière de sportif de haut niveau n’est jamais linéaire. Autour de moi, j’ai côtoyé des personnes plus performantes que je ne l’étais. Ce début de parcours qui a été le mien était encourageant mais je savais qu’il fallait que je confirme derrière.  

Tes premiers pas sur le circuit IBU Cup ont lieu durant l’hiver 2014. Tu vas te démarquer en montant trois fois sur le podium jusqu’à cette première victoire à l’issue du sprint de Martell (ITA) en janvier 2017. Ce succès va t’ouvrir les portes du circuit Coupe du monde que tu vas commencer à fréquenter par intermittence. Comment as-tu abordé cette transition ?

L’objectif reste le circuit du haut et ce qui n’est pas évident à gérer, c’est la confrontation avec les adversaires qui sont aussi des collègues et parfois des amis : quand il y a une seule place pour deux ou trois, ce n’est pas toujours évident à vivre.

Après, on sait très bien que le niveau Coupe du monde est plus élevé et que l’on ne va claquer des podiums en un claquement de doigts. Le rythme est différent, l’enchaînement des compétitions est différent mais c’est un apprentissage.

Au début, cela permet d’engranger de l’expérience afin de pouvoir performer par la suite. C’est la même chose quand on commence sur le circuit IBU Cup, on apprend en mettant un dossard et en disputant des courses. 

Ces débuts sur le grand circuit vont avoir lieu à Ruhpolding en Allemagne, quels souvenirs tu en gardes ?

Cest un très bon souvenir. Je me rappelle dAntonin Guigonnat, mon collègue, qui mavait dit quil y avait deux types de personnes : celles qui mettaient les premières balles et celles qui les loupaient. Javais ses paroles en tête lorsque je suis arrivée au premier tir.

Il y avait un peu de pression parce quil y avait des caméras partout, c’était linconnu, la nouveauté mais c’était de bons moments. Ça m’a donné envie dy retourner.

Tu évoquais plus haut la confrontation, inévitable en biathlon. C’est compliqué d’être parfois adversaire en individuel et, le lendemain, de se retrouver pour unir ses forces dans un relais ?

Personnellement, quand je cours en individuel, je ne me dis pas que je suis contre les autres. Quand je prends le départ, je suis seule avec ma carabine et mon dossard et c’est une histoire entre moi et mes démons personnels, entre moi et les idées négatives qui peuvent m’assaillir quand je suis sur le pas de tir.

Je me bats contre moi avec le résultat que ça engendre et seulement contre moi. Il peut arriver, parfois, qu’il y ait un peu de ressentiment à l’issue d’une course mais c’est ça aussi le sport de haut niveau, c’est le jeu et il n’y a aucun problème avec cela.

Tu vas continuer à jouer sur les deux tableaux durant l’hiver 2017-2018 avec succès ce qui va te permettre d’obtenir un accessit pour les Jeux Olympiques de Pyeongchang (Corée) que tu vas vivre en qualité de remplaçante. Être sélectionnée pour les Jeux avec l’éventualité de ne pas courir, comment on le vit ?

Je l’ai pris avant tout comme une chance. Faire des Jeux Olympiques l’objectif de ma saison me paraissait compliqué car je partais de loin. Y aller était l’occasion, pour moi, d’engranger un maximum d’expérience afin d’être plus performante sur les Coupes du monde qui allaient suivre.

Ça m’a aussi permis de découvrir ce qu’étaient les Jeux Olympiques, de profiter de la cérémonie d’ouverture, de celle de clôture, choses que l’on ne peut pas forcément faire lorsque l’on a un dossard sur le dos. En vivant ces moments, qui plus est sans la pression médiatique que peuvent avoir les coureurs, on se dit que, quatre ans plus tard, on sera prêt à prendre le dossard.

J’ai profité de Pyeongchang pour faire le plein d’informations et, à Pékin, ça été complètement différent. J’avais vécu pleinement l’évènement en Corée et j’ai pu aller en Chine avec l’ambition d’y performer et de ramener une médaille. 

C’est en 2018-2019 que tu t’installes, définitivement, sur le Circuit Coupe du monde. Tu décroches ton premier podium à l’issue du relais féminin de Hochfilzen (AUT) et ta première victoire, avec ce même relais, à Ruhpolding. Tu t’inviteras également dans le Top3 à Canmore (CAN) et Soldier Hollow (USA). Quel bilan dresses-tu de cette première saison pleine sur le circuit le plus prestigieux ?

C’était plutôt un bon bilan. Les résultats en relais étaient une grosse satisfaction.

Ça m’a permis de me construire, ça m’a permis de me rendre compte également de ce que représentait un enchaînement de compétitions à ce niveau-là, de gérer les attentes, les médias, la récupération, les voyages… C’était une saison pleine d’enrichissement.

Tu évoques souvent les médias, c’est ça le plus difficile à vivre pour toi sur le grand circuit ?

C’est un passage obligé mais je ne le prends pas comme une contrainte. Il est vrai qu’il y a des attentes vis-à-vis de nos performances mais c’est plutôt bienveillant.

Les médias nous accompagnent à l’année et je trouve intéressant de pouvoir, à travers eux, montrer notre préparation de A à Z car souvent les gens pensent que l’on commence à s’entraîner en octobre pour chausser les skis en novembre.

Même si c’est surprenant au début, on s’habitue et c’est un plaisir de se savoir suivi et de pouvoir mettre notre sport en avant.

Le plus dur sur le grand circuit, ce n’est pas ça, le plus dur c’est l’enchaînement des courses, enchaînement couplé aux voyages. Il faut pouvoir gérer au mieux la récupération et la fatigue. C’est ça la très grosse différence entre le circuit UBI et le circuit Coupe du monde.  

Tu commences par des victoires collectives, la victoire solo viendra lors de la saison suivante. Est-ce qu’il faut en passer obligatoirement par là pour valider sa présence sur le circuit ?

C’est important mais je ne dirais pas forcément que c’est un Graal, en revanche. Ça l’est oui et non. Je trouve que les courses en individuel sont très belles mais on y est seul et on partage ses émotions avec personne.

Le collectif, c’est différent. On se bat en équipe et si l’un de nous passe éventuellement au travers, un autre peut prendre le relais et rattraper la mise. Moi, j’adore les deux, je n’ai pas de préférence.

Je me suis beaucoup construite sur les courses en relais, elles m’ont permis d’apprendre sur moi, de tirer des enseignements et, à mes yeux, ce sont des courses très importantes.

Elles t’ont appris quoi ?

C’est tout bête mais, au début, j’arrivais à sortir des courses bien plus construites et bien plus propres sur des courses en relais parce qu’il y avait une équipe derrière.

Certains sont tétanisés par la situation, moi, ça me transcende. Je me servais de ça pour essayer de reproduire la performance sur des courses individuelles. Ça m’a permis de prendre confiance en moi, de me dire que j’étais capable de le faire. 

Et ta première victoire en individuelle, elle t’a apporté quoi ?

Elle est venue valider mon travail et ma saison. C’était à la fois une belle surprise et un grand soulagement. Je partais d’assez loin, je ne m’attendais pas à concrétiser tout de suite, je pensais qu’il fallait pour cela que je sois un peu plus complète.

J’étais très heureuse d’avoir fait une belle course et de terminer la saison sur cette note-là, ça m’a permis de repartir confiante et sereine.  

Est-ce que tu dirais malgré tout qu’elle t’a fait entrer dans une autre dimension, qu’elle t’a permis de franchir un cap ?

Mentalement, oui. Franchir un cap en revanche, je ne sais pas. Les choses se font peut à petit mais ça m’a donné confiance et ça m’a ouvert les yeux sur le fait que j’étais capable de faire ça.

On te sent souvent sur la réserve lorsque l’on évoque ton parcours en individuel. Qu’est-ce qu’il te manque pour te sentir pleinement rassurée ?

Il me manque la régularité. Jusqu’alors je faisais pas mal de coups d’éclat mais il me manquait ça et c’est intéressant de voir que, maintenant, je vais peut-être commencer à la trouver.

La régularité, elle vient de l’expérience, du travail qui a été fait sur de longues années, ça vient avec le temps. Moi j’ai tendance à être pressée, mais il faut prendre le temps d’accepter tout ça. Le biathlon est un sport de patience.

Les deux hivers qui se sont achevés, tu as continué sur ta lancée avec, notamment, hors circuit Coupe du monde, un titre de championne du monde de relais mixte et un titre de vice-championne olympique du relais mixte là aussi.

Oui et il mest impossible de choisir entre ces deux médailles, il y a une histoire différente derrière chacune delles et elles sont toutes les deux très belles et pleines d’émotions.

Cette médaille olympique tient néanmoins une place très particulière dans ma carrière. C’était mon premier dossard aux Jeux Olympiques et je ramène une médaille. J’ai vécu à cette occasion de super moments avec l’équipe et ça reste l’une des plus belles courses de ma carrière.  

Ce sont des médailles collectives et qui, plus est, des médailles qui récompensent une performance mixte. Le biathlon a cette particularité que peu d’autres sports offrent de pouvoir réunir, dans un même collectif, des femmes et des hommes. Comment est-ce que vous fonctionnez ensemble ?

On se complète très bien. On a la chance de pouvoir pratiquer ce sport tous ensemble, on s’entraîne ensemble et nous sommes alignés en course ensemble.

Ça permet de montrer un collectif et qui plus est un collectif complet, femmes et hommes, et je trouve ça très intéressant. Femmes comme hommes, nous faisons le même sport. Il ny a pas de différence, pas de qualités physiques particulières à avoir.

Même si, sur les skis, les hommes restent plus rapides, en ce qui concerne la carabine, on est tous pareils. On a tous nos points forts et nos points faibles et chacun apporte des choses différentes.

Il n’y a pas de traitement différent entre femmes et hommes en ce qui concerne les primes…

En biathlon, l’IBU traite les hommes et les femmes de manière équitable, nous avons les mêmes prize money… Je pense que nous sommes l’un des sports les plus avancés sur ces questions de parité et nous avons vraiment de la chance.  

La saison reprend en novembre avec une première étape à Kontiolahti en Finlande, il y a aussi des Championnats du monde au programme. Tu as entrepris, depuis quelques mois, une préparation mentale qui vient s’ajouter à ta préparation physique. Comment tu abordes l’hiver qui s’annonce ?

J’ai commencé un travail de préparation mentale pour mettre toutes les chances de mon côté.  Mon axe de travail principal c’était sur le tir, mon relâchement au tir. 

Le biathlon est un sport dans lequel tu peux rencontrer plein d’aléas, je travaille pour gérer au mieux tous ces imprévus et ça m’apporte de la sérénité et de la confiance.

Mon hiver sera réussi si je parviens à faire des courses régulières, à jouer devant régulièrement et à ramener des médailles des Championnats du monde.

Et le futur ?

Il y a les Jeux Olympiques de Milan-Cortina en 2026, ça va être enfin des Jeux Olympiques en Europe.

Et je pense que ça va être un évènement à vivre.

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