It’s time ! À moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, place à la répétition générale pour les athlètes du monde entier.
Pour la dix-neuvième fois depuis 1983, les championnats du monde d’athlétisme vont avoir lieu. Cette fois, c’est sur la piste hongroise de Budapest que les 2187 sportifs et sportives issus de 202 pays vont se disputer les quarante-neuf médailles d’or à disposition du 19 au 27 août. Il y aura des déçus… mais le spectacle est garanti !
Pour autant, on le sait, l’athlétisme français n’est pas au top de sa forme. Aux championnats d’Europe 2022, le bilan était de huit médailles. Le même été, lors des Championnats du monde, seul le décathlonien Kévin Mayer avait ramené une breloque pour l’équipe de France.
Alors que les Jeux Olympiques parisiens n’ont jamais été aussi proches, l’état d’urgence est décrété pour les tricolores. Les cadres sont vieillissants, il est indispensable d’injecter du sang neuf dans le groupe bleu.
Et pour ces mondiaux, ce ne sont pas moins de soixante-dix-huit athlètes qui s’envolent pour Budapest. Trente-six femmes et quarante-deux hommes, dont beaucoup de novices et de peu expérimentés à ce niveau. La raison ? Permettre à tous ces jeunes rêvant des Jeux Olympiques de goûter au top du top et de perdre leurs dents de lait.
Les Françaises débarquent évidemment ÀBLOCK! pour l’occasion… Pour certaines, l’expérience est déjà là. A 44 ans, Mélina Robert-Michon n’en est pas à son coup d’essai et garde la forme. Comme d’habitude avec elle, l’objectif, c’est la médaille.
Mélina Robert-Michon est encore là, et toujours ÀBLOCK!…©FFA
Rénelle Lamote connaît la musique également. Après une phase délicate, la multiple médaillée européenne semble renaître de ses cendres et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Alexandra Tavernier, Clémence Beretta, Margot Chevrier ou encore Alice Finot veulent aussi tirer leur épingle du jeu.
Et comme annoncé, en plus de ces athlètes confirmées, la jeunesse débarque en force ! Le talent ne manque pas dans ce groupe France, il faut désormais y ajouter l’expérience pour obtenir le cocktail rêvé.
Mais en attendant, la chasse aux médailles s’annonce bien compliquée pour les tricolores lors de ces Championnats du monde.
Chez les hommes également, les potentiels médaillables semblent se compter sur les doigts de la main. Kévin Mayer arrive comme leader, le prodige Sasha Zhoya veut réaliser l’exploit sur les haies, mais la concurrence sera rude…
Rénelle Lamote veut continuer sa montée en puissance à l’approche des JO.
Toutes les favorites ne seront pas là, on pense notamment à Nafissatou Thiam et Sydney McLaughin-Levrone qui sont forfaits pour la compétition. Mais pas de souci à se faire, mis à part quelques champions et championnes, la crème de la crème de l’athlétisme sera bien du voyage en Hongrie.
Comme d’habitude, ce sera la guerre sur 100 et 200 mètres. Entre Shelly-Ann Fraser-Price, Marie-Josée Ta Lou, Dina Asher-Smith, Shericka Jackson ou encore Gabrielle Thomas, les amateurs de sprint sont assurés de se régaler.
L’américaine Brooke Andersen compte bien continuer sur sa lancée au marteau également. Cette saison, avec un jet à 80 mètres et 17 centimètres, elle est devenue la troisième femme de l’histoire à dépasser la barre des quatre-vingts-mètres.
Nafissatou Thiam est contrainte de faire l’impasse sur les mondiaux…©Wikipedia
En demi-fond, la kényane Faith Kipyegon paraît toujours aussi forte, que ce soit sur 1500 ou 5000 mètres. Bref, vous avez saisi, peu importe les épreuves, les filles sont ÀBLOCK! et comptent bien tout casser.
Alors comme d’hab’, on est tous derrière nos Bleues avant tout (un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal) et on célèbre comme il se doit les déesses du stade !
Alexandra Tavernier arrive déterminée à Budapest.
Ouverture : Rénelle Lamote