Lilou Ruel « Il faut donner confiance aux filles, leur dire qu'elles peuvent devenir hyper fortes en parkour. »
Elle est suivie par plus de 132 000 aficionados sur Instagram. Lilou Ruel, freerunneuse professionnelle, n’a que dix ans de parkour derrière elle mais un CV déjà bien rempli. Dernier fait d’arme : à 19 ans, elle est devenue, en mai 2022, la première femme à réussir le Manpower à Evry. Rencontre vertigineuse.
Par Sophie Danger
Publié le 09 novembre 2022 à 10h40, mis à jour le 09 novembre 2022 à 10h41
Enfant, tu ne tenais pas en place. Le sport a été, pour toi, un moyen de donner libre cours à ton énergie débordante. Qui t’a initiée ? Tes parents sont sportifs ?
Mes parents aiment le sport,ma famille est sportive mais sans plus,personne ne fait du sport de haut niveau. Je pense que j’étais un peu un cas à part.
Enfant, j’étais hyper énergique. À 3 ans, je plongeais déjà dans la piscine, je courais et je sautais partout. De 7 à 8 ans, j’ai fait du roller de vitesse pendant deux ans en compétition, c’est le premier sport que j’ai vraiment pratiqué sérieusement.
Et puis, à 8 ans, j’ai reçu mon premier trampoline. Il était installé dans le jardin, et là, ça a été la révélation ! J’ai d’abord appris comment faire un salto avant et, par la suite, mon voisin m’a appris le salto arrière. C’était un jeudi, je m’en souviendrai toujours parce que je rêvais de le faire depuis des années.
À partir de là, tous les jours, après l’école, j’étais sur mon trampoline. Mon voisin, encore lui, a vu que j’adorais pratiquer ce sport et c’est lui qui m’a amenée vers le parkour.
Tu débutes lorsque tu as 9 ans et demi et ce fameux voisin va t’inviter à rejoindre le club dans lequel il évolue. Qu’est-ce que le parkour avait de plus que le roller de vitesse ?
Ça faisait deux ans que je faisais du roller de vitesse et je pense que j’en avais un peu marre de tourner en rond parce que le principe du roller de vitesse, c’est ça : tu tournes en rond.
Je me suis donc désinscrite du roller et, un samedi, j’ai testé le parkour dans ce club. Je ne pourrais pas vraiment te dire ce qui m’a plu. Il y avait cette liberté, tout le monde était détendu, j’avais envie d’apprendre quelque chose, on me l’apprenait…
Tout s’est super bien passé, il n’y avait pas de prise de tête et puis, il y a aussi les sensations. J’avais 9 ans et, en l’espace d’un seul cours, j’avais déjà pu ressentir des choses folles. Je pense que c’est tout ça que j’ai aimé.
Tu n’as pas encore 10 ans, tu décides de te concentrer uniquement sur cette discipline. Comment tes parents ont-ils accueilli ton choix. Ils n’ont jamais eu de craintes ?
Si, bien sûr, mais au départ, mes entraînements se limitaient à ce club. Tout était hyper encadré, hyper safe avec des matelas partout. Il n’y avait pas plus de risques qu’avec le roller.
En revanche, quand ils ont vu que je commençais à m’entraîner dans le jardin ou en ville, sur du dur, avec d’autres personnes, là, ça n’a pas été la même chose. Pendant quelques années, ils ont un peu flippé mais, au fur et à mesure, ils ont vu que je faisais extrêmement attention, que je me blessais très rarement et que je connaissais mes limites.
Maintenant, ils ont une confiance énorme en moi.
La pratique en extérieur, tu l’as commencée quand ?
Je suis restée deux ans à ne m’entraîner que dans le club et un peu dans le jardin. J’ai commencé à sortir vers 11-12 ans, je pense.
Dans ce club, tu es la seule fille. Est-ce que ça a été un frein pour toi, est-ce que tu t’es déjà entendu dire : « Ça, tu ne peux pas le faire parce que tu es une fille » ?
Non. J’ai eu une chance énorme c’est que, tout au long de mon parcours, je n’ai jamais eu de soucis avec ça. Être une fille n’a jamais été un problème pour moi. Depuis petite, je traîne beaucoup avec les garçons. Je faisais du foot, du rugby avec eux, je trouvais beaucoup plus fun d’être en leur compagnie.
Quand je me suis retrouvée dans ce club, seule, toute petite, entourée de grands costauds, bizarrement ça ne m’a pas du tout dérangée. Ils m’ont tous pris sous leur aile et je me suis sentie encore plus en sécurité.
Les pratiquantes de parkour expriment souvent le besoin de se regrouper entre elles pour diverses raisons : le regard que l’on porte sur elles, la difficulté de partager l’espace public… Tout cela t’es totalement étranger ?
Je pense que ces raisons sont avant tout des impressions. Il est très rare que les mecs regardent mal, qu’ils laissent peu d’espace aux filles, qu’ils ne les aident pas. Moi, je n’ai jamais connu ça.
On est une communauté hyper soudée et l’entraide est permanente : on se motive les uns les autres et tous les regards sont bienveillants. Je pense cependant qu’il faut donner confiance aux filles, leur faire comprendre que, oui, il est possible de devenir hyper forte en parkour et c’est ce que j’essaie de montrer à travers les réseaux sociaux : que les filles aussi peuvent le faire et leur donner envie de se lancer.
Toi, ton premier gros tour de force remonte à 2017. Tu as 14 ans, tu participes à ta première compétition internationale en Suède et tu te classes 3e de la catégorie fille. Toi qui ne t’attendais pas à ce résultat, quel impact a-t-il eu sur la suite de ta carrière ?
C’est vrai que j’ai été très surprise du résultat et, en premier lieu, parce qu’il n’était pas du tout prévu que je participe à cette compétition. C’est un pote à moi qui m’a dit : « Viens, on va à Toulouse, on filme une vidéo pour candidater, on l’envoie et on voit ce qui se passe. »
Jamais je n’aurais pensé être sélectionnée. Pourtant, quelques semaines plus tard, j’ai été retenue et retenue haut la main même. C’était une surprise.
Dans la foulée, on a pris nos billets pour la Suède. C’était ma première compétition internationale, je rencontrais tous les meilleurs du monde, c’était fou. J’avais 14 ans et je décroche la troisième place mondiale, c’était un truc de malade ! Jamais je n’aurais pensé pouvoir être aussi bien classée.
Ce résultat, ça te met une claque. Tu te dis que tu as du potentiel et se pose alors la question de savoir si tu vas l’utiliser ou si tu vas continuer à t’entraîner juste comme ça. Et j’ai commencé à prendre la chose au sérieux.
Autre tournant, l’année suivante, tu te blesses à une cheville lors d’une compétition et tu es à l’arrêt durant cinq mois. Tu décides, dans la foulée, de quitter ton club car tu ne t’y retrouves plus et de pratiquer seule, en autonomie pure. Comment tu l’expliques cette rupture ?
Ça a été un concours de circonstances. Je me suis blessée et, un an après la Suède, j’ai de nouveau participé à cette compétition sans pouvoir aller au bout. J’ai arrêté pendant mon passage parce que j’avais trop mal et ça a créé des soucis dans le club.
Tout ça m’a mis une claque. Je n’étais pas bien et je me suis dit que c’était peut-être un signe, que j’allais arrêter d’aller dans ce club et trouver une solution pour continuer.
Tout de suite après, j’ai trouvé une salle de parkour Ninja à Toulouse, à vingt minutes de chez moi, avec des supers gars avec lesquels je pouvais m’entraîner. Cette décision de partir aété l’une des meilleures que j’ai prise dans ma vie. Je remercie l’univers, ou je ne sais quoi, de m’avoir fait ça.
En 2020, il y a le confinement. Tu vas mettre cette période à profit pour passer la vitesse supérieure en ce qui concerne les entraînements. C’est aussi à cette occasion que tu as commencé à te dire que tu pourrais peut-être vivre du parkour ?
J’ai commencé à me dire que je pourrais en vivre lorsque je suis rentrée au lycée. À cette époque, je commençais à voir mes réseaux sociaux monter pas mal, chaque vidéo que je postais perçait plus que la précédente, avec encore plus de commentaires, d’encouragements… C’était un tout qui me faisait me dire que ça pourrait le faire.
À cotéde ça, j’avais eu mes premiers tournages en tant qu’acrobate freerunneuse. Ça m’avait permis de gagner un peu d’argent, pas grand chose mais, pour moi, c’était énorme.
Et puis, en première, il y a eu le confinement. J’ai pu m’entraîner presque tous les jours, ce qui m’a permis de gagner plus d’abonnés, de me faire davantage remarquer et ça a été crescendo.
En terminale, c’est devenu plus concret. J’ai décidé de passer mon bac et de faire une année de césure pour voir si, potentiellement, je pouvais parvenir à en vivre.
Passer ton bac était important ?
J’adorais les cours. En seconde, je m’étais dit que je verrais bien où le parkour me mènerait, je ne me prenais pas la tête. Au fond de moi, je ne croyais pas vraiment pouvoir en vivre. Je me disais que ce n’était pas grave, que je m’orienterais vers un parcours de STAPS ou autre, que le parkour resterait une passion qui me ferait gagner un peu d’argent.
J’ai eu mon bac l’année dernière et, étrangement, je n’ai pas apprécié l’idée d’arrêter les études. Toutes mes copines continuaient et moi j’avais l’impression de ne pas rentrer dans les codes dictés par la société. Je pensais que je ne réussirais jamais à avancer dans la vie si je ne faisais pas d’études.
Je me suis donc inscrite en fac AES avec ma meilleure pote. J’y suis allée jusqu’en novembre et il est arrivé un moment où je n’ai plus eu tellement le temps pour le parkour. À partir de janvier, j’ai réalisé que j’avais des projets de partout, que j’étais de plus en plus contactée, je me suis rendu compte que je pouvais largement vivre de ma passion.
Tu connaissais des athlètes, femmes notamment, qui vivaient du parkour ?
Je connaissais plein de personnes qui en vivaient mais, pour moi, les études c’était important. Je me disais qu’il fallait que j’en fasse, que ça me permettrait d’avoir un métier plus tard. C’est aussi pour cela que j’ai eu du mal à vivre ce côté hors de la société, que j’ai eu du mal à m’engager dans une voie totalement différente de celle de mes copines.
Aujourd’hui encore, il y a un décalage : elles ont du mal à savoir ce que je fais, à réaliser ce que je gagne. C’est la même chose pour mes grands-parents, ils sont inquiets pour moi, ils se demandent comment je gagne ma vie. Mon métier est tellement peu connu que ça interroge, et ça interroge même tes proches.
Depuis 2021, tu es sur tous les fronts. Tu brilles en compétition avec, notamment, une victoire à la Red Bull AlAndalus, une à la World Cup deSofia, un titre de championne du monde de freerunning… Tu as également relevé un défi immense : être la première femme àsauter le Manpower, la référence en parkour. Ça se passe à Evry et c’est vertigineux : un saut de 4,5 mètres, entre deux immeubles à 16 mètres de hauteur. Comment t’es venue l’idée de te lancer ce défi ?
Le Manpower, c’est le saut le plus connu. J’en entendais parler depuis des années. Souvent les gens me demandaient quelle serait, à mon avis, la première fille à le tenter. Moi, ça me questionnait, je me demandais s’il était vraiment gros.
J’ai beaucoup réfléchiet, en mai 2021, j’ai décidé de me lancer. J’ai commencé à travailler, ça a été des mois de préparation physique et mentale. En octobre, je suis allée à Evry voir le saut. Je suis montée sur le muret pour me mettre en condition, évaluer les distances, voir si je le sentais. Quand tu connais ton corps, tu sais ce dont il est capable et là, je l’ai senti.
Pendant toute la préparation, il y a eu beaucoup de doutes. Il m’est arrivé plusieurs fois de me demander pourquoi mettre ma vie en danger, de me dire que c’était débile, qu’il fallait que j’arrête avec ce challenge et que je vive ma vie comme tout le monde. Chaque fois, j’arrivais à me déconditionner.
Vers mars-avril, je me suis sentie prête. Début mai, j’ai décidé d’aller à Paris. Le deux, toutes les conditions étaient réunies, c’était le jour parfait. Je me suis sentie prête et j’ai réalisé ce fameux saut.
Sur le Manpower, un faux pas et l’issue est fatale… Est-ce que tu aurais pu renoncer au dernier moment si tu avais senti que tu n’étais pas prête ce jour-là ? Comment connaître et respecter ses limites ?
Quand je suis venue à Evry en octobre, je n’avais aucune pression, je venais juste voir le saut. Si je ne l’avais pas senti à ce moment-là, j’aurais oublié ce challenge.
Quand tu connais ton corps, et avec l’expérience, quand tu vois une distance, tu sais si, physiquement, tu peux le faire ou pas. Quand je suis arrivée devant, j’ai su que je pourrais le faire même si j’étais consciente, également, que ce ne serait pas simple, qu’il me faudrait beaucoup d’entraînement. En revanche, le jour J, lorsque je me suis réveillée, je me suis dit que si j’avais ne serait-ce qu’un doute, je ne le ferai pas.
Je savais ce matin-là qu’il y avait une chance sur deux pour que je ne saute pas, je n’étais pas du tout sûre de moi. J’ai eu la chance d’avoir avec moi des potes et notamment Leonardo qui a réalisé ce saut en salto arrière. Il m’a préparé un entraînement, des préparations de sauts et tout cela m’a mise dans un super mood. Mon esprit a switché. Je suis montée et j’ai su que je savais le faire.
Maîtriser son corps est une chose, maitriser son esprit en est pourtant une autre, c’est un paramètre bien plus difficile à contrôler…
Le matin, j’ai fait une heure de visualisation. J’ai également travaillé avec un préparateur mental. Avant de sauter, je savais que j’allais le faire car je sentais que mon corps était bien, je savais que si je le poussais à 100 %, il n’y avait pas de raison que je n’atteigne pas l’autre côté.
Ce qui aurait pu me faire tomber dans le vide, c’est une crampe ou une glissade et ça, en revanche, je ne maîtrise pas et ça peut être dangereux.
Tu as tout juste 19 ans, tu marques l’histoire de ta discipline. Comment aller plus loin encore après ça ?
C’est ça, en fait. Après, tu te remets un peu en question, tu te demandes si tu n’es pas allée trop fort, trop vite et que faire après ça ? Mais ce qui est bien avec moi, c’est que j’évolue beaucoup et vite. Je sais que, pour les prochaines années, je n’ai plus envie de ce genre d’objectifs. Je sais aussi que, tôt ou tard, je ne ferai plus de compétitions car ce n’est pas ce qui m’attire le plus, ni ce qui me procure le plus de plaisir dans ma pratique.
Moi,j’ai plus envie d’évoluer dans la danse, la fluidité, la créativité. C’est un challenge qui est très différent mais tout aussi intéressant et qui peut m’apporter aussi énormément.
Tu es désormais une athlète professionnelle, tu vis du parkour. On en vit bien ou ça reste compliqué ?
Ce qui est bien, c’est que je suis une fille : il y a plus de boulot car on est moins nombreuses. L’autre avantage c’est que je suis polyvalente, très présente sur les réseaux, tout ça me permet d’avoir des partenariats, des collaborations, je fais aussi du coaching…
Je parviens à plutôt bien vivre du parkour mais, comme j’habite encore chez mes parents, je ne sais pas vraiment ce que ça pourrait donner si j’étais indépendante, même si je pense que ça le ferait.
Tu as abandonné la faculté mais tu as repris récemment des études, tu suis un cursus de cascadeuse au Campus Univers Cascade. Tu dis que c’est à la fois ton plan B mais aussi ton rêve. Ton avenir, tu l’envisages comment de manière générale ?
La cascade, ce n’est même plus un plan B, c’est plus que ça. Ça me permet de rajouter un domaine à ma polyvalence. Moi, j’adore travailler, et tout cela va m’apporter encore plus de projets, de contacts.
Tout ça va grandir, m’amener vers d’autres chemins. Je n’ai pas peur pour l’avenir.
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