Lucie Décosse5 infos pour briller sur le tatami

Lucie Décosse
Championne du monde de judo, Championne olympique et aujourd’hui entraîneuse de l’équipe de France. C’est simple, Lucie Décosse est l'une des meilleures judokates au monde. Même si elle a raccroché le kimono. La preuve en 5 dates.

Par Valérie Domain

Publié le 28 août 2020 à 18h18, mis à jour le 29 juillet 2021 à 15h04

  1. Être précoce

L’histoire d’amour entre Lucie Décosse et le judo démarre alors qu’elle n’est pas plus haute que trois pommes. Dès six ans, celle qui a des origines guyanaises, pose pour la première fois ses pieds sur un tatami. Elle ne le quittera plus.

La progression de la judokate s’accélère quand elle rejoint, à 16 ans, la section sport-étude d’Orléans. En 1999, soit un an plus tard, elle remporte ses premières médailles, en commençant par celle de Championne de France junior avant de s’envoler pour les JO de la jeunesse et d’en revenir auréolée de bronze.

Deux ans plus tard, tout juste majeure, Lucie Décosse rafle un premier titre mondial junior dans la catégorie des moins de 63 kilos. Elle se fait aussi connaître du grand public en remportant le titre aux Championnats d’Europe par équipe et le Tournoi de Paris en individuelle. Ce n’est qu’un début. 

Lucie Décosse

   2. Changer de catégorie

Dans les sports de combat, les athlètes combattent selon leurs poids, des plus légers aux plus lourds. Il est très difficile et surtout éprouvant de changer de catégorie car il faut adapter son poids et plus difficile encore, le stabiliser.

Mais Lucie Décosse n’a peur de rien et voit même cette difficulté comme un défi : en 2008, après s’être inclinée en finale des Jeux Olympiques de Pékin, elle décide de passer des moins de 63 kilos aux moins de 70 kilos.

Un changement qui, après quelques déceptions et titres manqués, réussit finalement à la championne : elle remporte les Championnats du monde en 2010 puis en 2011 où, lors de ces mondiaux, elle décroche également le titre mondial par équipe avec l’équipe de France en s’imposant face au Japon.

Lucie Décosse

   3. Devenir championne olympique

Le graal olympique, Lucie Décosse le décroche enfin après sa troisième participation. Lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, la judokate survole une compétition dont elle est la grande favorite.

Elle remporte tous ses combats dont deux par ippon. Et elle décroche son titre en combattant contre l’Allemande Kerstin Thiele. Avec ce premier titre olympique, l’athlète de 30 ans a désormais tout gagné.

Lucie Décosse

   4. Être la meilleure judokate française de l’Histoire

D’un point de vue technique, la championne est connue pour avoir réalisé le ippon le plus rapide des jeux 2012, sur la colombienne Yuri Alvear en seulement neuf secondes !

Côté palmarès, il parle pour elle : deux médailles olympiques, quatre mondiales dont trois en or et enfin sept médailles européennes !  

En bref, Championne du monde 2005, 2010 et 2011, vice-Championne du monde 2007, quatre fois Championne d’Europe, vice-Championne olympique à Pékin en 2008 et Championne olympique à Londres le 1er août 2012. Elle est actuellement 6e dan.

   5. Devenir entraîneuse de l’équipe de France

En 2013, Lucie Décosse décroche. Elle met un terme à sa carrière après quatorze années de service. Mais elle ne délaisse pas pour autant les tatamis.

Après avoir entraîné l’équipe de France junior, elle est aujourd’hui entraîneuse de l’équipe de France élite féminine à l’Insep, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance. Suite logique dans la carrière d’une grande championne qui continue de briller en coulisses.

Lucie Décosse

D’autres actus en brèves…

Passer'Elles, manettes en main, les filles sont toujours ÀBLOCK!

Passer’Elles, manettes en main, les filles sont toujours ÀBLOCK!

Quand, dans l’ensemble, le monde sportif s’efforce à promouvoir la mixité, le e-sport lui, se lance tout juste dans la partie. Reste la question : l’e-sport est-il vraiment…du sport ? Oui, si l’on en croit Les Rising Bees de Vitality et la team féminine de Solary qui s’imposent comme pionnières dans le e-sport féminin.

Lire plus »
Tamara Klink

Best-of 2024, nos plus belles rencontres

Le choix a été difficile. Elles nous ont toutes fait vibrer. Nous avons alors tenté, parmi nos multiples conversations avec les sportives et les expertes du sport féminin (mais aussi quelques hommes, oui, oui !) de mixer les disciplines. On vous invite donc à découvrir leurs paroles (comme celles de Tamara Klink, sur notre photo) puis de filer découvrir notre rubrique Rencontres. Là où tous les talents donnent de la voix. Belle année 2025 !

Lire plus »
Anaïs Quemener : « Au marathon de Séville, j'ai battu mon record et pourtant je n'avais pas la tête à la compétition. »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une e-sportive engagée, une championne qui n’a pas peur du contact, une ambassadrice avec qui on fête 1 an de confidences (Anaïs Quemener sur notre photo) et un podcast spécial ÀBLOCK!, c’est le meilleur de la semaine. Séance de rattrapage avant les festivités !

Lire plus »
Ainhoa Leiceaga : « En surf, mes convictions écologiques passent avant mes performances. »  

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Notre championne olympique française en taekwondo, une surfeuse à la fibre écologiste (Ainhoa Leiceaga sur notre photo), le questionnaire sportif d’une rugbywoman ÀBLOCK! et un reportage vidéo avec un grand monsieur du handball féminin, c’est le meilleur de la semaine. Enjoy !

Lire plus »
Léa Casta : « Je me sens trop bien sur un snow. J'ai juste hâte que la saison commence ! »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Le retour sur le terrain de nos handballeuses tricolores, le questionnaire sportif d’une discobole, les confidences d’une nouvelle ambassadrice ÀBLOCK!, une navigatrice qui n’a pas froid aux yeux et notre dernier spécial Kids de l’année, c’est le meilleur de la semaine. Enjoy !

Lire plus »
Guillaume Dietsch : « L'un des paramètres qui fait que les filles n’osent pas se lancer, c’est parce qu’elles ressentent un sentiment d'insécurité. » Kids

Être arbitre, un vrai défi pour les filles

Une récente étude menée pour La Poste par l’institut IPSOS sur les jeunes et l’arbitrage vient rappeler que les filles ont encore leur place à prendre sur les terrains, mais ça avance. Il semble qu’elles hésitent un peu moins à couper le sifflet aux mauvais joueurs !

Lire plus »
Flora Vautier

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Des questionnaires sportifs en vidéo avec un boss du hand, une reine du roller et une autre de la piste, une Rencontre XXL avec une para-pongiste qui a affolé les Jeux Paralympiques (Flora Vautier sur notre photo), la conclusion de la fête du cinéma féminin de montagne, et une nouvelle chronique de notre marathonienne ÀBLOCK!… Bon rattrapage !

Lire plus »
Samantha Davies « Pour moi, en voile, le plaisir l’emporte toujours sur la souffrance. »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Une fête du cinéma en haute altitude, une combattante à écouter sans modération, une championne à l’agilité hors du commun, le départ du plus mythique des tours du monde (avec Samantha Davies sur notre photo) et notre spécial Kids, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !

Lire plus »
Kids : C’est vrai que le sport est héréditaire ?

C’est vrai que le sport est héréditaire ?

Un jour, ta progéniture rentre de l’école très déçue : « Maman, la gym c’est trop dur ! » Pour la consoler, tu lui dis que, toi non plus, tu n’as ni équilibre, ni souplesse. Comme si nos capacités dans tel ou tel sport pouvaient être héréditaires… Allez, ABLOCK! vérifie !

Lire plus »
Karine Joly et Greg Crozier : « Arriver au sommet du freefly en couple, c'est juste une chance incroyable. »

Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine

Un couple qui s’envoie en l’air, une aventurière à découvrir sous plusieurs formats et une navigatrice qui se prépare à un tour du monde mythique, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK !. Bon rattrapage !

Lire plus »

Vous aimerez aussi…

Angèle Hug, jamais sans sa pagaie !

Angèle Hug, jamais sans sa pagaie !

Elle vient de décrocher la médaille d’argent en kayak-cross. Là où personne ne l’attendait vraiment. Mais Angèle Hug a été plus forte que les pronostics et a su choper la vague qui l’a menée jusqu’au podium olympique ! Portrait d’une jeunette qui n’a pas peur de se jeter à l’eau.

Lire plus »
Sandy Montanola : « L’idée est toujours la même : le sport masculin est l’étalon de mesure et le sport féminin vise à y ressembler »

Sandy Montanola : « L’idée est toujours la même : le sport masculin est l’étalon de mesure et le sport féminin vise à y ressembler. »

Elle travaille sur les inégalités femmes-hommes dans les médias. Maîtresse de conférences à l’université de Rennes 1, responsable de la formation en Journalisme de l’IUT de Lannion et co-responsable de la mission égalité-diversité de la CEJ (conférence des écoles en journalisme), Sandy Montanola dresse, avec nous, un panorama de l’évolution du traitement médiatique du sport féminin. Où tout reste à faire.

Lire plus »
Audrey Cordon-Rajot : « Je suis très fière de participer à l’essor du cyclisme féminin. »

Audrey Cordon-Ragot : « Je suis très fière de participer à l’essor du cyclisme féminin. »

Elle est l’une de ces défricheuses qui viennent de s’élancer sur les routes de l’Hexagone pour y disputer la plus prestigieuse des courses cyclistes du monde : le Tour de France. Un rêve pour Audrey Cordon-Ragot, qui, après avoir participé à la première édition du Paris-Roubaix féminin, s’apprête, à 33 ans, à marquer un peu plus encore l’histoire de sa discipline.

Lire plus »

Recherche

Soyez ÀBLOCK!

Abonnez-vous à la newsletter

Mentions de Cookies WordPress par Real Cookie Banner