22 août 2005, coup de tonnerre sur le circuit WTA. À l’époque des sœurs Williams, d’Amélie Mauresmo, de Mary Pierce et autres championnes accros à la victoire, c’est une jeune russe de 18 ans qui s’installe sur le trône du tennis féminin.
Après deux demi-finales en Grand Chelem cette année, la régularité paye pour Maria Sharapova. Elle succède à l’Américaine Lindsay Davenport comme numéro 1 mondiale.
Et quelques semaines plus tard, elle confirme avec une nouvelle qualification dans le dernier carré, cette fois lors de l’US Open. Première Russe à se hisser aussi haut dans le classement WTA, Maria Sharapova s’est assurée d’une chose : on ne l’oubliera pas de sitôt.
Tout au long de sa carrière, elle prendra soin de se façonner une image de reine du show biz, mais aussi de gravir les échelons avec constance et détermination jusqu’au sommet. Ainsi, la championne a occupé le trône du tennis féminin vingt-et-une semaines. Quand on enchaîne les succès, rien d’étonnant.
Wimbledon 2004, c’est pour elle (elle n’a que 17 ans !). Idem pour l’US Open 2006, l’Open d’Australie 2008 et Roland-Garros en 2012 et 2014. Un Grand Chelem sur dix ans, pas banal comme performance.
Mais bon, avec de telles qualités athlétiques, cette longévité se comprend un peu mieux. Très à l’aise depuis le fond du court, elle a mitraillé toutes ses malheureuses adversaires durant près de vingt ans. Une telle puissance, ça en devient injuste.
Presque quinze après s’être installée sur le toit du monde de la petite balle jaune, Maria Sharapova raccroche définitivement la raquette. Mais les exploits de la Russe ne seront pas oubliés avant belle lurette. Porte d’Auteuil ou ailleurs, elle était partout chez elle.
Sept ans après les Jeux Olympiques, Pékin accueille les Championnats du monde d’athlétisme. Le 22 août 2015, c’est le début de la compet’.