- Devenir Championne olympique en individuel et par équipe
Laura Flessel se fait remarquer une première fois en 1995 en remportant la médaille de bronze aux Championnats du Monde de La Haye, aux Pays-Bas. Mais c’est lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, un an plus tard, que son talent éclate au grand jour.
Pour sa première participation olympique, la “Guêpe” rafle l’or en individuel, mais aussi par équipe avec ses comparses Valérie Barlois (qu’elle a battue en finale individuelle) et Sophie Moressée-Pichot. Rien que ça. C’est le début d’un palmarès affolant.
2. Détenir le plus gros palmarès français de sa discipline
Après les jeux d’Atlanta, Laura Flessel n’aura de cesse que de gonfler son palmarès à coup de titres nationaux, mondiaux et trois nouvelles médailles olympiques.
Au final, son palmarès étourdissant compte 18 médailles nationaux dont 15 titres ! 13 médailles mondiales dont 6 titres et 5 médailles olympiques dont 2 en or… soit le plus gros palmarès que l’escrime française ait pu connaître. Hors-normes.
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- Avoir une longévité hors du commun
Pour avoir un palmarès aussi long que son épée, Laura Flessel a fait de la compétition pendant dix-sept ans !
Une longévité qui participe à sa légende car même si elle met un terme à sa carrière en 2012 aux Jeux Olympiques de Londres, Laura Flessel continue d’être performante et remporte ses deux dernières médailles internationales (en bronze), à l’occasion des Championnats d’Europe à Leipzig en 2010. Elle a 39 ans.
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4. Devenir porte-drapeau de l’équipe de France Olympique
Le premier coup d’éclat de Laura Flessel a eu lieu lors de Jeux Olympiques et son dernier coup se fera sur la même compétition.
À 41 ans, après avoir arraché sa qualification individuelle à l’épée, in extremis, Laura Flessel s’offre un dernier cadeau avant la retraite en participant aux JO de Londres en 2012.
Et pour marquer le coup, elle est aussi nommée porte-drapeau de la délégation française. Cette année là, elle ne remporte pas de médaille mais la championne d’exception quitte la piste la tête haute.
- Promouvoir sa discipline à un large public
Consciente que sa discipline n’est pas la plus démocratisée en France, Laura Flessel s’est beaucoup investie pour y remédier. Elle aide entre autres les clubs de quartiers qui ont très peu de moyens pour subsister. En devenant ambassadrice de l’ONG Plan France puis en créant son association Ti’Colibri, elle offre du matériel et des équipements aux clubs qui en ont besoin.
Et même pendant son court passage par le ministère des Sports entre 2017 et 2018, les principales actions de Laura Flessel sont pour des projets dont l’objectif est toujours la démocratisation du sport. Afin que tous et toutes puissent se mettre en mouvement. Avec les mêmes chances de réussite. Chapeau, la Guêpe !
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