
Tatiana : « Je me suis lancée dans le trail car je n’aimais pas courir ! Ça a ouvert en moi des portes insoupçonnées. »
« Je pourrais dire que le sport coule dans mes veines. Dès toute petite, j’ai fait
Publié le 14 octobre 2021 à 16h30, mis à jour le 11 novembre 2021 à 16h58
Tu as pris ta retraite l’été dernier, à l’issue des Jeux Olympiques de Tokyo. Le Japon d’où tu es rentrée avec l’argent en rugby à 7. Cette médaille, elle représente quoi pour toi ?
C’était un gros challenge parce que nous avions essuyé pas mal de déceptions en 2016 avec notre sixième place à Rio. À Tokyo, nous avions à cœur d’amener le rugby à 7 sur la plus haute marche.
Le 7 est une discipline qui peine à éclore en France et il était important, pour nous, de faire parler de ce sport.
C’était un rendez-vous important également pour l’équipe en elle-même, pour tout ce que l’on vit au quotidien, tout le travail que l’on met en œuvre chacune collectivement et individuellement.
C’était important pour toutes les filles qui sont passées par là et qui ont œuvré, elles aussi, à leur manière pour le 7 à d’autres époques, qui s’y sont investies et ont essayé de faire bouger et avancer les choses.
Toutes ces histoires-là, nous les avons transportées avec nous au moment des Jeux. Nous savions que nous avions le soutien de beaucoup de personnes, de beaucoup d’amoureux de rugby et ça nous a pas mal aidées.
C’était une belle aventure humaine et ça a été, je pense, un événement réussi dans le sens où toutes et tous ensemble, staff compris, avons gardé un souvenir vraiment sympathique de ce voyage au Japon.
Tu parles beaucoup du groupe et c’est pour lui, d’ailleurs, que tu as retardé d’une année la fin de ta carrière de sportive de haut niveau, pour prendre part aux Jeux Olympiques. Est-ce que ça a été une décision facile à prendre ?
Pour moi, c’était évident. Je ne me voyais pas lâcher l’aventure comme ça, j’avais vraiment envie d’aller au bout et d’y aller avec les filles, c’était important. Cette aventure je l’ai vécue parce qu’on était ce groupe.
Je ne sais pas si j’aurais prolongé si ça avait été différent. Ce sont les filles qui m’ont toujours donné envie de poursuivre, de m’investir à 100 % et ce, même si ce n’est pas tout le temps facile.
Parfois, il peut y avoir des prises de bec, mais il y a toujours eu beaucoup d’amour, beaucoup de sororité, de sentiments.
Prolonger, pour moi, s’est fait naturellement même si, effectivement, ça a été coûteux, mais coûteux davantage pour mon corps que pour le reste.
En 2020, Fanny Horta se confie sur sa décision de prolonger sa carrière d’un an afin d’aller au bout de l’aventure des Jeux Olympiques alors reportés à cause de la crise sanitaire.
Tu l’as évoqué plus haut, ces Jeux étaient, pour toi et certaines de tes coéquipières, les deuxièmes. Avant Tokyo, il y avait eu Rio en 2016. À l’époque, le rugby à 7 faisait son entrée dans le giron olympique mais l’équipe de France ne décrochera pas de médaille…
À cette époque déjà, nous avions de grandes ambitions mais la façon dont nous avons abordé ces Jeux n’était peut-être pas forcément, à ce moment là, au niveau de cette compétition.
Rio, c’est quelque chose qui nous a marquées. J’en garde un très bon souvenir mais il y a aussi de la déception. Cela dit, c’est cette déception qui nous a aussi amenées à nous poser des questions, à travailler sur notre groupe, sur les individus, l’atmosphère…
Ça a été un échec, mais un échec qui nous a tellement aidées ! Peut-être que s’il n’y avait pas eu ce résultat nous n’aurions pas été médaillées d’argent aujourd’hui.
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Pour toi qui a une longue expérience de compétitrice en rugby, en quoi ces expériences olympiques ont-elles été différentes d’un VI Nations ou d’une Coupe du monde ?
Les Jeux, c’est particulier. Nous savions l’importance de cette compétition, nous savions également que c’est à travers les médailles que nous pourrions avancer, faire évoluer notre statut, améliorer nos conditions de travail.
Les Jeux, c’est aussi l’occasion d’aborder des sujets que nous n’avons pas encore eu l’occasion ou l’opportunité d’aborder. Ceci étant, la Coupe du monde est, en soi, un événement auquel j’aurais été très heureuse de participer.
Il y a en a une cette année en Afrique du Sud, mais y prendre part aurait signifié pousser encore un an de plus et pour moi, c’était trop.
Je pense que le fait de finir sur une médaille d’argent aux Jeux, c’était très bien. J’ai vécu de belles choses et, maintenant, il faut que je laisse la place à celles qui prennent la relève.
Tu dis que les Jeux sont l’occasion de parler de certains sujets, tu penses auxquels ?
Ce qui est super important dans les Jeux c’est que, à travers le sport, on arrive à véhiculer des messages en faveur de l’épanouissement des athlètes, des messages en faveur du sport.
C’est un bon moyen pour être entendue, écoutée. Certaines thématiques ont déjà été abordées par d’autres athlètes comme la place du sport dans notre société, à l’école. Je pense aussi au sujet de la maternité.
Récemment, l’Équipe Magazine a fait sa Une dessus avec Cléopatre Darleux. C’est un thème dont on parle encore peu mais qui, je pense, concerne énormément de personnes et pas seulement les femmes qui ont eu des enfants.
Il concerne aussi celles qui n’ont pas voulu en avoir ou qui ont repoussé le fait d’en avoir en se disant qu’il fallait faire un choix alors que ce n’était peut-être pas obligatoire, qu’il est possible de mener à bien carrière et enfants.
Les Jeux, en cela, permettent de sensibiliser les amateurs de sport à des interrogations, des problématiques importantes…
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Ces Jeux, qui seront tes derniers, t’ont permis de mettre un terme à une carrière très riche que tu as débuté quand tu avais 8 ans. C’est ton père, lui même rugbyman amateur, qui t’a donné le goût du rugby. C’est toi qui a demandé à le pratiquer ou c’est lui qui t’a mis le pied à l’étrier ?
Non, c’est un ami de mes parents qui, me voyant régulièrement jouer sur le bord du terrain avec les copains durant les matches le dimanche, a proposé à mes parents de m’emmener à l’école de rugby le mercredi après-midi.
Il s’est dit : si elle s’amuse le dimanche au rugby, elle peut très bien s’y amuser le mercredi, ça peut lui plaire et il ne s’est pas loupé, ça m’a plu très rapidement.
Tu as pratiqué d’autres activités sportives avant le rugby. En quoi cette discipline s’est démarquée par rapport aux autres ?
Mes sœurs ont fait de la natation, de l’athlétisme et, comme j’étais la plus petite, ma mère me disait : « Tu vas les accompagner ». Je m’y suis mise mais sur des périodes qui n’ont pas été excessivement longues.
C’était intéressant, sympa, mais le rugby c’était différent. C’était un sport d’extérieur et ça me permettait de courir. L’effort physique était important pour moi, ça m’apaisait, ça me faisait beaucoup de bien.
Il y avait aussi et surtout le fait d’appartenir à un groupe, de s’entraîner ensemble, tous ces liens qui se créent en parallèle.
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À tes débuts, il est difficile de trouver des équipes féminines et tu vas évoluer dans des équipes mixtes jusqu’en cadet. L’image souvent très masculine, très virile du rugby, ne t’a jamais gênée ?
Ça ne m’a jamais préoccupée. J’ai toujours eu l’impression, à l’époque, que le rugby était un sport mixte, alors je ne me suis jamais posé la question. Je jouais avec mes copains et il y avait beaucoup de respect, pour moi c’était normal.
Par la suite en revanche, il m’a paru étrange de partir jouer uniquement avec des filles. Je n’en avais pas forcément envie, j’avais envie de rester avec mes copains mais on m’a dit que ce n’était pas possible.
Comment tu as vécu cette obligation ? Est-ce que le rugby que tu pratiquais cadette était différent de celui que tu as pratiqué à tes débuts en sénior ?
À 16 ans, je suis passée d’une équipe mixte à une équipe sénior composée uniquement de filles. C’était un peu particulier mais pas spécialement différent.
J’ai tout de suite retrouvé l’esprit d’équipe, la cohésion, les rigolades, les amitiés… C’était léger, il n’y avait pas de prises de tête. Humainement, je n’ai pas eu l’impression que ça changeait énormément de choses. C’était peut-être un peu plus intense au niveau rugby, un peu plus discipliné.
J’étais avec des filles plus grandes, avec des qualités physiques et il a fallu s’adapter. Ça a été un peu perturbant au début mais je pense que c’est ce qui m’a donné très vite le goût du challenge et de l’effort.
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Tu vas, quoi qu’il arrive, poursuivre dans cette voie. Tu commences par le XV et tu vas pousser l’aventure jusqu’en équipe de France. Tu vas prendre part aux Coupes du Monde 2006 – à l’issue de laquelle vous terminez 3e – et 2010 où vous terminez à la 4e place. Le maillot bleu avait toujours fait partie de tes ambitions ?
Au début, je ne pensais pas aller jusque là. J’étais très contente d’être sélectionnée mais je ne le voyais pas comme un objectif. Moi, ce qui m’importait le plus c’était de jouer au rugby.
Cette opportunité qui m’a été donnée de jouer au plus haut niveau a été une immense fierté et une belle récompense à la fois pour mon club (Ndlr : Toulouges) parce que ça faisait parler de lui mais également pour moi en tant que joueuse.
Tu partageais ton temps entre le XV et le 7 à cette époque ?
Oui, je jouais à XV en club et je faisais du 7 à haut niveau. J’ai arrêté le XV après la Coupe du monde 2010 parce que j’ai eu l’opportunité de faire un peu plus de tournois à 7.
Je me suis orientée dans cette voie très rapidement sans vraiment le décider clairement. À ce moment, il y avait des joueuses à XV très intéressantes et j’ai basculée sur le 7 ce qui était très bien pour moi.
Ce n’est qu’aux alentours de 2013 que j’ai décidé que je jouerai exclusivement au 7.
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Ça a été facile de jongler entre les deux disciplines ?
A l’époque, quand on partait sur les tournois de 7, on se donnait rendez-vous quelques jours avant et il fallait très vite faire la bascule, retrouver des repères.
On sentait malgré tout qu’il y avait toujours 2-3 jours un peu brouillons avant qu’on se réhabitue. La bascule vers le XV était beaucoup plus simple, je n’étais pas spécialement perdue.
C’était en club, j’étais dans une équipe dans laquelle il y avait pas mal de joueuses de haut niveau, il y avait une certaine exigence aux entraînements donc retrouver les automatismes se faisait très vite.
Tu avais une préférence déjà entre le 7 et le XV ?
Le 7 ! Dès que j’allais à 7, j’avais un petit sourire aux lèvres parce que je savais que c’était le sport que je voulais pratiquer le plus possible, je savais que j’allais toucher des ballons, que ça allait être très intense, qu’il y aurait beaucoup de courses et que j’allais me régaler.
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La bascule définitive va se faire en 2014. La Fédération Française de Rugby accorde un statut de semi-professionnelles aux joueuses du 7. Comment as-tu été choisie pour devenir l’une des premières joueuses semi-pro du rugby féminin ?
Nous n’avons pas été choisies, nous avons plutôt forcé la main de la Fédération.
En 2013, nous sommes montées sur Paris avec Rose Thomas en nous disant qu’il faudrait essayer de montrer à la Fédération que nous étions capables d’assumer notre choix.
Nous avons commencé à nous entraîner sur la saison à Marcoussis avec les garçons et nous avons eu pas mal de discussions avec Pierre Camou qui était alors le président. Ça a été un peu long.
Je pense qu’il voulait savoir si on allait tenir le coup et non pas rentrer chez nous en pensant que c’était trop dur mais nous étions bien décidées.
Quand il a compris que c’était sérieux, qu’il y avait une volonté très forte de la part des joueuses de faire évoluer le rugby à 7, de nous entraîner beaucoup plus souvent dans l’optique de gagner des tournois et, pourquoi pas, de nous placer parmi les meilleures, il nous a proposé des contrats semi-professionnels.
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L’idée de pouvoir vivre de ton sport t’avait déjà effleuré l’esprit ?
Ça s’est fait petit à petit mais c’est vrai que vivre du rugby est quelque chose auquel je ne pensais pas spécialement. Pour moi, ce n’était forcément quelque chose d’accessible.
C’est marrant parce que toute cette histoire s’est faite sans vraiment anticiper, sans vraiment regarder au loin.
On savait que ça aurait un impact sur la discipline, sur l’avenir mais, au moment où nous l’avons fait avec Rose, nous étions loin d’imaginer ce que ça allait produire.
On nous aurait dit, à ce moment-là : vous allez être pros, dans quelques années, vous le serez à 100 %, et vous allez faire des podiums on aurait dit : « Ouais, bon, il y a du boulot !!! ».
Cette équipe de France de 7, elle va finalement se construire en même temps que toi et tes coéquipières. En 2018, premier coup d’éclat, vous devenez vice-championnes du monde. Trois ans plus tard, vous êtes vice-championnes olympiques. Quel regard portes-tu sur votre parcours ?
Après la Coupe du monde, on s’est dit que c’était cool, qu’on avait fait un beau truc, mais il fallait trouver comment rebondir, comment trouver la motivation, se fixer des objectifs rugbystiques et humains pour pouvoir continuer à avancer et remporter des victoires.
Ça a été beaucoup de travail pour ne pas perdre de vue nos objectifs, notamment lors des moments plus compliqués, continuer à être focus dessus mais surtout ensemble.
Le travail de groupe demande beaucoup d’efforts à chacune sur la durée. Je pense que c’est ça le plus délicat : ne pas se reposer sur ses acquis et se remettre constamment en question pour progresser tout le temps.
Qu’est-ce que, selon toi, tu as apporté de particulier à cette équipe et qu’est-ce qu’elle t’a apporté à toi ?
Un soutien mutuel. Je pense que, durant toutes ces années, j’ai essayé d’être bienveillante, de nous accompagner au mieux dans les différentes épreuves que nous avons traversées, ce qui n’a pas été tout le temps évident : quand on essuie quelques échecs, il faut réussir à rebondir. Réussir à s’entendre, à gérer les moments où ça se passe mal, c’est toujours délicat.
J’ai essayé d’apporter mon énergie, ma passion du rugby, du groupe, mon amour pour l’équipe. J’ai toujours essayé de mettre le groupe en avant, d’aider les filles qui me l’ont d’ailleurs toujours très très bien rendu, que ce soit à travers nos rigolages ou ces entraînements durant lesquels tout le monde était impliqué, s’investissait à fond…
Tous ces échanges que nous avons pu avoir ont été enrichissants et dans ma vie d’athlète et dans ma vie personnelle.
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En quoi la pratique du rugby a-t-il fait de toi la femme que tu es devenue ?
Quand on est athlète de haut niveau, on est un peu en dehors de la réalité. On est certes confrontés à des problèmes que n’importe qui peut rencontrer mais on vit constamment dans un groupe, une micro-société, on voyage, on fait le tour du monde et ça, peu de gens ont cette opportunité.
Tout ça m’a fait vivre beaucoup d’émotions et qu’elles soient heureuse ou douloureuses, il y a toujours eu une leçon à en tirer.
Tu as mis un terme à ta carrière après les Jeux Olympiques de Tokyo. Tu continues à jouer malgré tout ?
Non, pas du tout, j’ai complètement coupé. J’en avais besoin, peut-être pour voir comment je le ressentais. D’autant que j’ai terminé les Jeux embêtée par une pubalgie, j’en profite pour cicatriser avant de rejouer.
Enfin, quand je dis rejouer, je veux dire avant de, potentiellement, faire un ou deux entraînements de temps en temps avec les copines mais pour le plaisir, sans aucune intention de repartir dans un club. C’est l’arrêt, l’arrêt total.
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Pour autant, tu n’as pas complètement coupé avec le monde du sport puisque tu fais partie de la commission des athlètes qui travaille à la préparation concrète des Jeux olympiques et paralympiques de 2024…
Oui et je trouve ça super intéressant. Nous avons de bons échanges et ça permet de se sentir utile.
Nous demander de nous impliquer dans ce projet est également une manière de reconnaître l’investissement qui a été le notre, d’avoir la possibilité de réfléchir et d’apporter notre contribution à l’élaboration de Paris 2024. Il y a beaucoup de fierté à ça.
En parallèle, j’ai commencé un master « accompagnement à la performance » à Quiberon.
C’est super intéressant et j’espère que ça va me permettre de structurer tout ce que j’ai pu apprendre au cours de ma carrière, tous ces outils que j’ai pu mettre en place avec le rugby.
À l’avenir, j’espère travailler avec des équipes, des staff et, pourquoi pas, des entreprise pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs, qu’ils soient sportifs ou professionnels, de les accompagner sur la voie de l’épanouissement.
Tu as un diplôme d’infirmière, c’est une voie dans laquelle tu ne t’engageras finalement pas ?
Infirmière est un métier que j’adore, qui m’a fait grandir. Ce diplôme m’a beaucoup apporté et je ne le renie pas.
Il m’a permis de mener à bien un double projet, de me rendre compte qu’il n’y avait pas que le rugby dans la vie, de me créer un réseau social différent de celui du milieu sportif, de pouvoir me confronter à la vie.
Il m’a permis de pouvoir relativiser pas mal de choses, j’en ai retenu beaucoup de leçons. C’est quelque chose que je n’oublie pas et que j’ai plutôt à cœur de transporter avec moi à travers le groupe.
Tu seras donc, à l’avenir, une accompagnante complète, capable de prendre en charge tes groupes jusque dans l’infirmerie…
Je ne les soignerai pas parce qu’il y a peut-être danger depuis le temps ! Je ne prendrai pas ce risque, mais le rapport à l’autre m’a toujours plu et, ce métier, aspect médical mis à part, m’a séduite pour ça : l’aide à la personne, les échanges que l’on peut avoir dans des situations douloureuses, stressantes, la nécessité de trouver l’approche la mieux adaptée… C’est très enrichissant et on se rend compte que c’est notre quotidien.
Le contact humain reste la base de notre vie sociale, c’est à travers les autres que l’on se voit, que l’on apprend. Pour moi, c’est plus qu’important.
Ce milieu est un milieu dans lequel je me sens à l’aise. J’ai envie de transmettre. Et d’apprendre encore.
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