Fanny Delaval : « Je défends l’inclusion sociétale dans le sport, le handicap n’est plus un sujet ! »Métier : CTN (conseillère technique nationale) en charge du Para-dressage et des disciplines Para-équestres
Never give up ! Voilà ce qui pousse Fanny Delaval, passionnée d’équitation depuis son enfance, et aujourd’hui Conseillère Technique Nationale en équitation handisport, à ne jamais cesser le galop. Celui de la motivation et de la détermination à toute épreuve qu’elle transmet à ses équipes et ses cavaliers. De quoi inspirer les futures aspirantes au poste !
Propos recueillis par Claire Bonnot
Publié le 23 janvier 2021 à 12h53, mis à jour le 29 juillet 2021 à 14h29
10 métiers du sport, 10 femmes, 10 témoignages. À l’occasion de l’opération « Sport Féminin Toujours » lancée par le ministère des Sports et le CSA, ÀBLOCK! s’associe à Femix’Sports avec pour mission de promouvoir le sport au féminin. Ensemble, nous avons choisi de mettre en lumière les métiers de la sphère sportive, ces métiers à féminiser d’urgence pour davantage d’équité et d’équilibre dans cet univers encore trop masculin.
« J’ai été cavalière dès mon adolescence. J’étais un peu garçon manqué, je regardais beaucoup Zorro à la télé, ce qui m’a donné envie d’essayer moi aussi de monter à cheval ! À l’époque dans les années 1970, c’était une activité sportive moins accessible qu’aujourd’hui. J’ai donc commencé en faisant des balades en bord de mer. Et puis j’ai tanné mes parents pour en faire vraiment.
J’ai trouvé un club militaire où je montais à cheval le mercredi. J’ai gardé de bons souvenirs et de bons réflexes de cette pédagogie militaire : il fallait savoir prendre sur soi, notamment si j’avais peur de certains chevaux. J’ai eu très vite envie de faire de la compétition. Je n’ai pas fait de carrière internationale, mais je suis quand même allée jusqu’à un niveau pro 2. Je faisais du saut d’obstacles.
Je ne suis pas devenue monitrice d’équitation directement parce que ce n’était pas une voie très développée dans les années 1980. Je ne savais pas trop quoi faire, mais j’étais convaincue que je voulais un métier en relation avec les autres et j’ai alors cherché dans le médico-social. J’ai découvert ce métier de psychomotricienne qui était très novateur à l’époque et j’ai passé le concours.
J’ai donc commencé ma vie professionnelle en tant que psychomotricienne, mais comme j’étais passionnée d’équitation, j’ai eu la chance de pouvoir relier ces deux domaines en m’intéressant à l’utilisation des activités équestres auprès des publics en situation de handicap. Puis, j’ai eu l’opportunité de décrocher un poste de chef de service dans un établissement social, un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail, ndlr). J’ai pu continuer à monter à cheval et développer l’enseignement et la pédagogie.
Après dix ans d’activités dans cet établissement social, j’ai souhaité me réorienter et j’ai été incitée à passer, en 1997, le concours de professeur de sport du ministère des Sports. Je suis alors devenue conseillère technique régional (CTR) en Normandie auprès de la Fédération Française d’Équitation (FFE), de 1997 à 2016.
Ma mission était assez classique : travailler sur l’accompagnement de l’ensemble des activités équestres, que ce soit les compétitions, le développement des centre équestres ou encore la formation professionnelle des futurs enseignants.
En parallèle, je m’étais déjà pas mal impliquée à une époque auprès de la Fédération Française Handisport, mais c’est à partir de l’année 2003 que celle-ci a demandé à la FFE que je l’aide à encadrer la discipline du para-dressage. Le directeur technique national (DTN) de l’époque a parlé de moi en tant que psychomotricienne.
On m’a alors proposé d’aider la fédération handisport pour les besoins d’une mission nationale, sur une partie de mon temps d’activité en tant que DTN. Il faut savoir que les publics en situation de handicap ont des fédérations sportives dédiées : la Fédération Française Handisport (FFH) pour le handicap moteur et sensoriel et la Fédération Française du Sport Adapté (FFSA) pour le handicap mental.
C’est dans ce cadre que j’ai pu encadrer les équipes aux Jeux Paralympiques d’Athènes en 2004, à ceux de Pékin en 2008 qui, pour l’équitation, étaient à Hong Kong, à ceux de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016.
Après 2016, le ministère des Sports a proposé aux fédérations de devenir délégataires pour les publics para-sportifs. La FFE a voulu être autonome dans la gestion de la discipline du para-dressage. À ce moment-là, on m’a proposé de devenir exclusivement conseillère technique nationale (CTN) auprès de la discipline du para-dressage. C’est donc mon activité principale depuis 2017.
En tant que CTN, ma mission est de travailler sur l’ensemble de l’encadrement du suivi de cette discipline du para-dressage, qui est consacrée aux cavaliers avec des handicaps moteurs, physiques ou visuels suite à un accident ou liés à la naissance. C’est une discipline qui est reconnue par la fédération internationale comme une discipline de haut niveau d’où sa présence aux Jeux Paralympiques et en Championnats de monde et d’Europe.
Mon travail est de structurer la réglementation en lien avec la discipline, de faire en sorte que, dans les centres équestres, il y ait de plus en plus de possibilités d’accueillir ces cavaliers en situation de handicap, d’essayer de rencontrer ceux qui ont du potentiel et de gérer la classification, à savoir permettre l’équité en para-sport en classant selon nos cinq grades chaque cavalier d’après leur potentiel évalué par des kinés.
Enfin, l’activité la plus passionnante pour moi : gérer le para-dressage de haut niveau en manageant le staff d’encadrement. Un entraîneur, une vétérinaire, une spécialiste des chevaux, un préparateur mental, un consultant expert… qui accompagnent nos cavaliers au potentiel international de haut niveau. Je n’entraîne pas directement.
Dans ce cadre, j’organise des masterclass pour préparer et faire travailler les cavaliers. Pour ce qui est des compétitions, je suis cheffe d’équipe donc, quand on arrive sur les compétitions internationales, je suis comme une cheffe d’orchestre : je fais en sorte que tout soit bien en place, que les entraîneurs et les cavaliers n’aient que leurs performances à penser.
Je dirais que, pour exercer ce métier, savoir faire abstraction des aspects émotionnels et affectifs est vraiment un atout. Je dirais aussi qu’il faut être capable de tenir ses décisions, ne pas se laisser influencer par d’autres aspects que le concret, savoir défendre un point de vue avec conviction et diplomatie tout en restant très factuel. Ça permet d’offrir un management bienveillant et le plus horizontal possible en prenant les points de vue des collègues, en sachant déléguer les responsabilités, en faisant confiance à ses équipes.
Et il ne faut pas hésiter à se remettre en question. Je pense aussi qu’il faut être très « relations publiques » avec les collègues, les chefs d’équipe du métier et notamment avec les juges. L’idée n’est pas de leur graisser la patte, mais de travailler notre image : je sais que les Français ont la côte à l’étranger, par exemple.
Concernant le « coaching » des cavaliers, je leur dis aussi qu’il faut savoir se détacher de certains aspects émotionnels pour se forger un mental ancré. De plus, je leur demande beaucoup de rigueur car l’engagement est primordial dans le haut niveau et on a besoin de beaucoup de détermination. Ceux qui sont champions sont souvent ceux qui ont une motivation intrinsèque, qui ne font pas ça pour les honneurs ou la récompense. On essaye de leur inculquer cet état d’esprit là.
Avec la compétition, on est inévitablement confronté soit à la victoire soit à la défaite. L’idée, en tant qu’encadrant de cavaliers, c’est d’avoir la bonne réaction et d’être en mesure d’accompagner le sportif à s’adapter et à se dépasser. Il faut rester calme, serein, déterminé et ne jamais perdre la foi. Avec eux, je prône vraiment le « never give up ! ».
Il peut y avoir des moments difficiles dans le métier, bien sûr, mais mon leitmotiv est de ne jamais abandonner et de toujours me stimuler. Quand on veut vraiment les choses, on arrive à les obtenir, il faut toujours y croire ! C’est une composante très importante dans notre métier de management : avoir la force d’encourager et de valoriser.
Je ne monte plus à cheval parce que mon emploi du temps ne me le permet plus vraiment même si je pratique pour le plaisir, en promenades. Par contre, j’ai cherché un autre sport qui continue à me challenger : le golf. Ça m’oblige à me mettre dans des conditions de compétitions, à me transposer dans une situation de gestion du stress des émotions pour continuer à chercher chez moi des pistes d’optimisation. De manière à encadrer au mieux mes équipes et mes cavaliers.
Quand j’ai commencé mon métier de CTR en 1997, nous n’étions que deux femmes sur une trentaine de cadres hommes. Et petit à petit, on a vu de plus en plus de femmes cadres techniques arriver dans notre fédération qui a plus de licenciées féminines que de licenciés masculins d’ailleurs. C’est un secteur en pleine féminisation !
Ce qui a été très marquant dans mon métier, c’est d’avoir eu la chance de rentrer dans un stade pour défiler aux couleurs de ma nation lors de l’ouverture des Jeux Paralympiques. C’est grandiose ! Surtout de se rendre compte que les Jeux Paralympiques étaient traités avec la même importance que les Jeux Olympiques. Quand on est arrivé à Londres, on a adoré l’humour anglais sur les affiches : « La répétition est passé, les vrais Jeux commencent ! »
Concernant spécifiquement le parcours handisport, j’essaye de défendre le fait qu’une fois dans leur projet sportif, ces cavaliers ne sont plus des personnes handicapées, ils sont des champions, des athlètes. Le handicap n’est plus un sujet ! Très sincèrement, quand on est sur les compétitions para, il y a des handicaps visuellement assez marquants, et, pourtant, au bout d’un moment, on ne les voit même plus. Je prône l’inclusion sociétale : ce n’est pas aux handicapés de s’adapter à la société, mais l’inverse.
Même si j’adore ma vie professionnelle et que je referais la même chose, ce sont des vies difficilement compatibles avec une vie de femme même si, aujourd’hui, les nouvelles générations le vivent et le gèrent sans doute mieux. Pour moi, ça a entraîné un divorce… C’est un métier-passion où l’on ne décroche jamais vraiment et qui est assez chronophage.
Fanny Delaval alors qu’elle était en route pour les Jeux Paralympiques de Rio 2016 (Horse Actu)
Mon rêve ultime aujourd’hui, avant de m’arrêter à mes 65 ans comme tous les fonctionnaires, serait de ramener des médailles aux JO de Paris en 2024. Si j’ai la chance de vivre ça, j’aurais accompli tout ce que je souhaitais !
C’est une voie passionnante et très bénéfique parce qu’elle permet d’allier le corps et l’esprit. C’est aussi un métier dans le présentiel et donc dans l’humain ! Ça crée beaucoup de moments de convivialité, de merveilleux souvenirs. Il ne faut pas hésiter à entrer dans la course ! »
Devenir Conseiller Technique Régional et Conseiller Technique National :
En résumé, le CTR, agent de l’État, est chargé de projets de développement, des formations des futurs formateurs, de la détection des jeunes talents et de l’entraînement. Le CTN œuvre au sein de la direction technique nationale de la fédération sportive ou au sein des Pôles France. Il est missionné par le DTN sur une problématique ciblée, telle que par exemple, la féminisation de la discipline, le développement des structures.
Quelle formation ? Le recrutement s’effectue par un concours externe ou interne.
En externe, il est ouvert aux titulaires d’une licence de STAPS, d’un brevet d’État 2e degré ou du diplôme de guide de haute montagne.
Le candidat doit avoir moins de 30 ans.
L’interne est réservé aux fonctionnaires ou agents de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics qui en dépendent, travaillant depuis 5 ans et sans limite d’âge.
Le témoignage de Fanny a été recueilli dans le cadre de notre opération visant à féminiser les métiers du sport. En partenariat avec Femix’Sports, l’association qui accompagne le développement et la promotion du sport au féminin et en mixité.
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Depuis ses 9 ans, elle fonce sur sa moto. Balayant d’un revers de gant en cuir les commentaires sexistes, Justine Pedemonte, 15 ans au compteur, se balade de circuits en circuits et ramène un paquet de trophées à la maison. Témoignage d’une fille qui vit à 200 à l’heure.
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Victime d’une agression sexuelle dans le métro, elle naviguait entre détresse, rage et culpabilité. La découverte de la boxe lui a rendu une sérénité qu’elle ne pensait plus possible. Témoignage.
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