Marie Martinod « J’ai toujours été pote avec mon corps. »

Marie Martinod : « Quand j'ai découvert le ski freestyle, j'avais 8 ans, j'ai été subjuguée. »
Toujours la plus petite de sa classe, mais qu’à cela ne tienne, sa priorité est le half-pipe depuis un certain hiver 1992, quand les Jeux Olympiques ont fait escale dans sa vallée de la Tarentaise. La skieuse Marie Martinod a fait de sa taille une force dans un sport où il est préférable d’avoir un centre de gravité bas. Et c’est ce qu’elle nous raconte à l’occasion de notre partenariat avec le podcast 1m60max.

Par Marion Griesemann

Publié le 13 juin 2024 à 16h14

« J’ai accepté de participer à ce podcast parce que, contre toute attente, je trouvais ça rigolo de parler de ma taille, parce que ce n’est pas forcément un trait physique qui m’a caractérisée et que je ne me suis jamais vraiment attachée à ça. Je trouvais ça rigolo finalement, d’appartenir à une famille, à une caste, à un truc différenciant. Je me suis rendu compte à quel point on est nombreuses. Et ça fait plaisir de faire partie de cette famille. »

La multi-championne de half-pipe, Marie Martinod, aujourd’hui consultante et animatrice dans les médias (c’est l’une des Grandes Gueules de RMC), a décroché par deux fois l’argent aux Jeux Olympiques et sa petite taille n’a jamais été un frein, bien au contraire.

« Je pense que j’en ai bavé un peu quand j’étais scolarisée parce que je n’étais pas grande, j’étais bien moins formée, mais aussi j’avais un an d’avance à l’école. On se moquait de moi, mais j’en ai fait une force et ça a plutôt déterminé mon tempérament de battante. Ce côté compétitrice vient certainement aussi un peu d’une revanche à tirer de cette période-là où j’étais encore pas vraiment spécialisée dans le sport et où je me faisais un peu moquée. »

Dans ce nouvel épisode du podcast 1m60max spécial sportives, en collaboration avec ÀBLOCK!, la championne de ski Marie Martinod se dévoile et nous on n’en perd pas une miette. On l’écoute ?

  • 1m60max est le podcast qui fait de la place aux femmes qui d’habitude en prennent peu. Il met en lumière, à travers une série de portraits, celles qui, en raison de leur taille, restent bien souvent dans l’ombre, alors qu’elles brillent chaque jour dans leur domaine.

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Elle a commencé par la gym, puis l’athlé, avant de mener carrière dans les disciplines de combat. Djihène Abdellilah, 43 ans, championne du monde de grappling en 2015, a toujours lutté pour réaliser son rêve d’athlète. Un parcours, parfois contrarié, souvent douloureux, qui lui a très tôt donné envie de se battre. Aujourd’hui, à la tête d’une académie de self-défense, elle s’est donné pour mission de libérer les femmes. Rencontre avec une fille qui tombe… à poing nommé !

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