C’est l’heure. Tout le monde sur le parquet ! L'EuroBasket féminin 2021 est lancé et les basketteuses françaises sont en mode compet’. Sûres d’elles, en confiance, elles ont mangé du lion. Ça se passe entre Strasbourg et Valence, en Espagne. C’est jusqu’au 27 juin. Et la distribution est plutôt belle. On vous fait un petit recap’ ?
Par Valérie Domain
Publié le 17 juin 2021 à 9h52, mis à jour le 13 juin 2023 à 18h59
Petit résumé de la situation : le Championnat d’Europe féminin de basket-ball 2021 ou l’EuroBasket féminin (ou encore Women’s EuroBasket si vous aimez vous la jouer) a débuté, ce jeudi, avec un match de l’équipe de Russie contre la République Tchèque.
Les Russes se sont imposées, mais de justesse (73-69). Vu que les Russes sont les principales adversaires de l’équipe de France pour la phase de groupes, ça peut être de bon augure pour nous.
Nous ? Bah, oui, l’équipe de France qui, elle, a joué son premier round contre la Croatie, hier à 20h45, dans la salle Rhénus Sport de Strasbourg. Résultat bonnard : les Françaises l’ont emporté 105 à 63 face aux Croates, même si on a eu un peu peur lors du premier quart-temps. Mais, hop!, rebond des Tricolores et tout est ok, on peut trinquer !
Les joueuse de l’équipe de France, à quelques heures de l’Euro…
Petite info si vous êtes néophyte et que vous voulez épater la galerie : les Tricolores font figure de favorites pour prendre la première place du groupe (constitué de la Croatie, de la Russie et de la République Tchèque) synonyme de place directe pour les quarts de finale.
« Le groupe semble plutôt favorable à l’équipe de France, notait l’entraineure de l’équipe de France, Valérie Garnier, après le tirage au sort, mais il y a cette inconnue de la Russie, puisque ça fait un petit moment qu’on ne les a pas jouées. La Russie, on sait que c’est une équipe de grande taille sur tous les postes. Il y a une nouvelle génération qui a performé ces dernières années, et elles sont emmenées par les joueuses d’Ekaterinbourg et Koursk. Ça en fait un candidat sérieux. » On réserve donc le champagne au frigo.
Car si elles ne sont pas premières, nos joueuses made in France devront passer par un barrage. Elles pourraient alors rencontrer les équipes du groupe C (Belgique, 4e du dernier Mondial 2018, Turquie, Slovénie et Bosnie-Herzégovine.)
Fin mai, la coach des Bleues, Valérie Garnier, dressait un premier bilan de la préparation à l’Euro et évoquait les choix que le staff aura à faire pour sélectionner les douze joueuses pour la compétition.
Mais on y croit. Autant que l’équipe de France qui compte bien aller jusqu’au bout et vaincre ainsi la malédiction finale. Non, ce n’est pas le titre d’un film. Le dernier titre européen des Bleues remonte à 2009.
Et lorsqu’elles sont parvenues à se hisser en finale, les Françaises ont échoué sur la dernière marche, contre l’Espagne en 2013, 2017 et 2019, et contre la Serbie en 2015. « Il ne faut pas non plus être en dépression », lance la joueuse Marine Johannes.
Bah, oui, allez, on y pense plus, c’est du passé !
Surtout que, côté joueuses, on est en bonne compagnie. Y aura Alexia (Chartereau), Helena (Ciak), Iliana (Rupert), Olivia (Epoupa), Diandra (Tchatchouang), sans oublier la meilleure marqueuse de l’Histoire de l’équipe de France féminine (et en lice pour devenir notre porte-drapeau aux JO de Tokyo), Sandrine (Gruda). Mais je vais pas toutes les énumérer, vous n’avez qu’à venir !
Sandrine Gruda a dépassé la marque d’Isabelle Fijalkowski (2567 points), l’intérieure tricolore devenant ainsi la meilleure marqueuse de l’Histoire de l’équipe de France féminine.
Quoi d’autre ? Ah, oui, le logo officiel de l’EuroBasket FIBA féminin créé spécifiquement pour cet Euro et qui ressemble à… ? « L’identité visuelle se concentre sur les contours de certains des mouvements de basket-ball les plus emblématiques où les formes se rejoignent pour former le logo et ses éléments », explique la Fédération Internationale de Basketball, (FIBA).
Bon, ça, c’est juste pour que vous vous fassiez (encore) mousser lors du dîner “panier-repas“.
Et on vous donne aussi le calendrier des matchs ici. Et, enfin, le hashtag à utiliser sur les réseaux sociaux, ce sera #EuroBasketWomen et merci de le répéter surtout !
Voilà, plus qu’à être ÀBLOCK! derrière les basketteuses françaises. On en reparle après la compet’ ?
D'autres épisodes de "Basketball : ces stars des parquets"
ÀBLOCK! est un média indépendant qui, depuis plus d’1 an, met les femmes dans les starting-blocks. Pour pouvoir continuer à produire un journalisme de qualité, inédit et généreux, il a besoin de soutien financier.
Pour nous laisser le temps de grandir, votre aide est précieuse. Un don, même petit, c’est faire partie du game, comme on dit.
Une aventurière qui rend hommage à des exploratrices, une championne olympique polyvalente, une crossfiteuse épanouie (Jessica Vetter sur notre photo), les Carnets de route d’une reine du marathon, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!
Une génie tactique, une surfeuse en vogue (Sarah Baum sur notre photo), une pilote historique, une dame attachée au ballon rond ou encore notre ambassadrice qui parle cross, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! Enjoy !
Peu importe les terrains, les femmes dans le sport s’imposent. Et, là, c’est du côté de nos armoires que ça se passe. La combattante de MMA Myriam Benadda vient de lancer une collection pour les fighteuses, de quoi les vêtir comme bon leur semble et de manière responsable. Un combo gagnant !
À l’occasion du 11 novembre, les clubs de rugby de l’Armée de Terre et de la Marine Nationale s’affrontent dans deux matchs de rugby, un masculin et l’autre féminin. Ou comment mettre en avant les valeurs du ballon ovale pour soutenir les blessés des armées.
Les « vieux » loups de mer qui ont marqué l’histoire du nautisme ne manquent pas. Et les louves dans tout ça ? Comme le prouve l’histoire de la voile, le langage des mers se conjugue bien à tous les genres. On vous embarque dans un petit tour d’horizon de ces filles qui font des vagues.
Ça y est, c’est fini ! La quatrième édition de ce festival du court et long métrage qui fait la part belle aux filles qui viennent du froid s’est conclu dimanche soir. Cinq films ont été récompensés, mais lesquels ? On vous dit tout.
Il était une fois un… territoire zombie. Le Samedi 4 novembre, l’île de Loisirs de Jablines-Annet (77) se métamorphose, tel un loup-garou, à la nuit tombée. À vous le parcours nocturne immersif 100 % Halloween vibes. Prêts pour le trail de la peur de votre vie ?
Ça commence aujourd’hui. Jusqu’au 5 novembre, Femmes en Montagne fait son festival. À Annecy et en digital, c’est l’heure de mettre en lumière les filles qui se frottent aux sommets. ÀBLOCK! est partenaire de ce festival du film qui n’a pas froid aux yeux.
Ce 14 octobre, durant une journée d’empowerment au féminin, le « Club des 300 », programme mixité du CNOSF (Comité National et Olympique Sportif Français), lance sa deuxième promotion à Paris, après le succès de la première qui a rassemblé les troupes. Prêt, feu, osez !
L’excitation est déjà à son comble. À moins d’un an des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’entrée en piste de six nouvelles disciplines promet le show à Paris 2024. Pour patienter, il faut foncer à l’expo SPOT24. Flow assuré !
Une sportive qui transforme l’essai. L’ex-joueuse internationale de rugby à XV et à 7, Lenaïg Corson, a raccroché les crampons de la compétition mais pas ceux de la transmission. En ambassadrice engagée du rugby et de la place des femmes sur le terrain, elle lance la RugbyGirl Académie. Demandez le programme !
« Le sport pour vaincre ! » Comme un cri du cœur, le slogan de l’association Casiopeea résume parfaitement le projet de son Marathon Rose qui prendra la route en octobre : marcher côte à côte pour lutter contre la maladie durant le mois de sensibilisation nationale, Octobre Rose. ÀBLOCK ! soutient cet essentiel top départ…
Elles cherchent toutes un sponsor pour partir à la quête d’une médaille olympique. Elles, ce sont nos jeunes championnes, la nouvelle génération de filles ÀBLOCK! mais aussi celles qui, aujourd’hui sont en sursis faute de moyens…
L’Euro Foot 2022 va-t-il la révéler ? Delphine Cascarino a marqué les esprits lors du premier match des Bleues en inscrivant le troisième but de la rencontre face à l’Italie. Son palmarès est déjà bien garni, mais une victoire lui fait de l’œil : celle qu’elle ravira sous le maillot tricolore en équipe A. Et elle a tout pour réaliser son rêve. Portrait d’une attaquante inattendue qui vaut le détour.
Le summer body…tout un programme ! Mais y a-t-il un seul body ? Celui dicté par les normes commerciales et sociétales ? Ou celui qu’on souhaite à son image ? Bref, ici, le summer body, c’est celui qui se montre sans complexe sur la plage. Et pour ça, la plupart du temps, on essaye de le délester de quelques kilos. Alors, ok, essayons de répondre, une fois pour toutes, à cette interrogation qui vise à faire du corps et de la gourmandise des ennemis. La réponse de notre coach, Nathalie Servais*.
Comme toute grande équipe, les Bleues ont besoin d’une grande gardienne. Ça tombe bien, Pauline Peyraud-Magnin, bosseuse et déterminée, est taillée pour le rôle.
Le monde du muscle a eu bien du mal à accepter les femmes robustes et puissantes. Petite histoire de ces « phénomènes » qu’on a fini par prendre au sérieux.