La course à pied est un sport fascinant, qui met le corps à l’épreuve en laissant l’esprit libre de vagabonder. Du coup, un footing peut tout à fait devenir un temps de réflexion, une séance de méditation… Bref, un moment 100 % pour soi.
Une fois qu’on a appris à courir, qu’on a dépassé les premières douleurs, le mouvement répétitif passe le corps en mode « pilote automatique ». On n’a pas besoin de se concentrer comme on le ferait dans un sport de précision ou d’équipe. Le subconscient prend discrètement la main.
En plus, qui dit effort physique dit davantage d’oxygène envoyé au cerveau et, donc, des performances cérébrales optimales. Alors, forcément, les idées fusent, et c’est enivrant !
Surtout que cette créativité libérée est associée à un véritable « cocktail du kiffe»… Dopamine, endorphine, noradrénaline, toutes ces substances contribuent à une sensation de bien-être intense.
Pourquoi croyez-vous que certain·e·s adeptes de la course sont carrément accro ? Parce que courir fait se sentir bien, même une fois l’effort terminé. Bien sûr, il arrive que le plaisir ne soit pas là et que la mayo ne prenne pas, mais quand ça prend, c’est le pied !
Rassure-toi, si tu fais partie de ces personnes qui, au contraire, aimeraient bien que leur cerveau se déconnecte de temps à autre, la course à pied n’est pas forcément proscrite.
Pratiquée en pleine conscience, elle permet de mettre sur « mute » les cogitations et ruminations internes. Dans ce cas, on ne pense à RIEN et on profite du « cocktail du kiffe ».