« Si je remonte au tout début, je peux dire que j’ai toujours fait du sport. Mes parents voulaient nous faire découvrir, à mon frère et moi, le plus d’activités possibles. J’ai débuté la danse vers l’âge de 4 ans, mais aussi la natation, l’équitation à partir de 8 ans puis le tennis alors que j’étais ado. Mais c’est l’équitation qui est devenue mon activité passion. J’ai même eu la chance d’avoir un poney. Je participais à des concours avec lui le dimanche, en sauts d’obstacles. Ce sport demandait une sacrée discipline et une véritable implication : pour les concours autant que pour les leçons que je prenais quatre à cinq fois par semaine. J’ai passé tous mes galops. J’étais très disciplinée. Mais j’ai arrêté subitement à 17 ans. J’ai fait le choix de ma vie sociale. C’est un sport très prenant et je voulais être à fond dans mes études, pouvoir sortir avec mes amis, profiter de ma famille.
Quand je suis entrée en première année de médecine, je passais mes journées allongée dans mon lit à réviser. J’avais très mal au dos et ma mère m’a proposé d’aller au Pilates avec elle. J’ai commencé dans le premier club de Marseille, avec machines, créé par une ancienne danseuse du ballet national de Milan. À l’époque, ce n’était pas une discipline connue comme aujourd’hui. En quelques mois, je n’ai plus du tout eu mal au dos et j’avais enfin trouvé une discipline que je pratiquais avec plaisir.
À ce moment-là, le sport a été pour moi comme un médicament. J’ai vite compris que c’était une manière de m’aérer l’esprit. C’était mon moment. Quand je fais du sport, je ne pense à rien d’autre. C’est devenu, tout doucement, un essentiel dans ma vie.
J’avais aussi découvert la marche en montagne avec mon ex-mari. Je n’aimais pas du tout ça, pour autant j’étais déçue de ne pas pouvoir l’accompagner. Je me suis alors mise à la recherche d’un coach sportif. C’est en voyant une story Instagram de ma cousine que j’ai eue envie de tester sa salle de sport à Marseille, dirigée par le coach François-Xavier Tibor. En quelques mois, j’ai su que j’avais trouvé ma « famille sportive ». Là-bas, personne n’est dans le jugement. On est dans le progrès, dans l’objectif de se donner à fond, dans un esprit d’équipe et de soutien formidables.
J’ai appris à faire de vraies séances de sport entre l’échauffement, pour mettre son corps en mouvement et ne pas se faire mal, le renforcement avec la muscu et les abdos, et enfin le cardio. Au début, autant je gérais la partie renfo’, me faisant des abdos en béton, autant je souffrais énormément sur le cardio. Je devais enchaîner des exercices sur le vélo elliptique, le rameur, le tapis de course et faire des squats avec poids. Je crachais mes poumons ! Mais ce qui est cool avec le cardio, c’est que tu progresses très vite si tu es dans une activité régulière. Obtenir des résultats physiques, mais aussi un mieux sur le plan mental, ça a été ma carotte. Parce que je suis quelqu’un qui n’aime pas trop se faire mal. Donc, le fait d’avoir un coach qui me booste tout en adaptant les exercices si besoin m’aide vraiment à garder la motivation pour tout donner.
Quand j’arrive à la salle, j’ai toujours le smile même quand je ne vais pas bien. Le fait même de voir mon coach me donne de l’énergie. Parce que je sais qu’il est hyper motivant, qu’il s’adapte à nous afin de ne pas nous décourager. Quand je sais que physiquement je vais être plus fatiguée, quand je suis indisposée par exemple, il va trouver comment me faire travailler au maximum de mon état. Du coup, tu te sens puissante. Tu te dis «Je l’ai quand-même fait ! ».
Notre coach nous fait le brief de la séance à chaque début de cours et on râle souvent avec les copines en se disant « Ça va être horrible ! ». Mais quand on a fini, c’est tellement une bonne fatigue qu’on pourrait lui sauter dans les bras. Pendant deux heures, tu planes sur les endorphines que tu as sécrétées en une heure de cours intensif. Depuis, je comprends vraiment les gens accros au sport, je le suis devenue ! C’est une drogue le sport, ça te procure du bien-être à fortes doses !
Je fais désormais trois à quatre séances de sport par semaine : du Pilates, des séances coachées et du dynamo-cycling qui est du pur cardio pendant quarante-cinq minutes : on pédale en musique dans le noir et en rythme. Je dois dire que je n’ai pas aimé tout de suite parce que je trouve que le vélo c’est un peu répétitif mais, boostée par une copine, je m’y suis mise et je trouve aujourd’hui que c’est une bonne combinaison avec le Pilates et le coaching.
Petite-fille, j’étais très complexée, un peu rondelette avec des joues et du ventre. Ce qui me sauvait, c’était le sport, car je pouvais profiter des bons gâteaux préparés par mes grands-parents ! Le Pilates, débuté à la sortie de l’adolescence, m’a transformée physiquement et le coaching m’a rendu powerful dans ma tête et dans mon corps, c’est ce dont j’avais besoin après ma séparation. On se rend compte qu’avec de la discipline, on y arrive toujours. Et, physiquement, je suis fittée de ouf. Donc on se sent plus fort sur tous les plans !
Ce que j’ai trouvé dans le sport aussi, c’est la rencontre avec un vrai groupe bienveillant et qui me tire vers le haut. J’entends toujours : « Allez Jo, tu vas y arriver ! ». C’est incroyable ce que provoque cette émulation en moi ! Et puis, avec notre coach, on bouge dans une bonne ambiance. C’est vraiment un monde à part, en-dehors du quotidien qui me fait un bien fou !
Croire qu’on ne peut pas faire de sport quand on est fatigué, c’est un mythe. Il faut justement en faire pour s’offrir un regain d’énergie. Moi, mes séances de sport sont notées dans mon agenda et sont non négociables. C’est comme un rendez-vous à honorer. C’est pour soi. »
- Pour suivre Joanna, rendez-vous sur son instagram. Son cours de Pilates vous attend également juste ici !