Publié le 11 février 2024 à 16h12
Quand le sport se met au service d’une bonne cause et lutte contre les inégalités, c’est beau ! Et c‘est le combat qu’a décidé de mener la boxeuse Rima Ayadi depuis 2021, date à laquelle elle a créé l’association à but non-lucratif « Premier Round ». Elle fait partie de celles et ceux qui voient dans le sport un levier d’insertion socioprofessionnelle.
Flashback. En 2015, Rima Ayadi est chauffeur Uber et serveuse, elle ne pratique pas de sport. Quand cette originaire des Yvelines découvre la boxe anglaise en 2016, tout bascule. Elle commence par perdre vingt kilos, avant de se lancer sur le ring. Trois ans plus tard, elle devient professionnelle. La machine est lancée.
En 2020, elle devient championne de France, avant d’enchaîner trois titres de championne continentale et d’être aujourd’hui dans le Top 3 mondial WBA.
En seulement quelques années, Rima Ayadi s’est imposée comme une des meilleures boxeuses de la planète…
La boxe a changé sa vie et Rima Ayadi n’a plus qu’une idée en tête : donner cette chance à d’autres, ce sera avec « Premier Round ».
Les jeunes des Quartiers Prioritaires de la Ville et les femmes adultes isolées et/ou vulnérables d’Île-de-France peuvent compter sur les efforts des cent-vingt membres de l’association pour les soutenir. Mais quelle forme prend ce soutien ?
Tout d’abord, des ateliers d’écoute et de libération de la parole ont régulièrement lieu. L’occasion dans un premier temps de se rendre compte des épreuves que vivent quotidiennement certaines personnes, et surtout dans un second temps, de leur proposer une aide concrète.
©️Premier Round/Instagram
Sans surprise, cette aide prendra la forme de gants de boxe… Quoi de mieux que de taper dans un sac, de transpirer et de monter sur un ring lorsqu’on veut se défouler tout en apprenant à se maîtriser, rencontrer du monde et acquérir la confiance en soi ?
Pour les membres de l’association, la boxe anglaise est parfaitement adaptée à cet enseignement à un jeune public. Avec Rima Ayadi qui supervise le tout, on n’en doute pas…
« Premier Round » met également en place des dispositifs itinérants d’initiation aux sports de combat. Le principe est simple : c’est la boxe qui vient aux jeunes des quartiers prioritaires et non l’inverse. Dans la rue, au pied d’un immeuble… grimper sur le ring n’a jamais été aussi simple !
©️Rima Ayadi/Instagram
Pour le moment, l’association a recensé plus de trois-mille cinq-cents bénéficiaires de ses services. Et l’objectif n’est évidemment pas de s’arrêter là…
En 2024, « Premier Round » veut aider davantage de jeunes, participer à des événements plus importants. Et ça commence dès ce 29 février. À l’occasion du combat pour la ceinture européenne de Rima Ayadi au Casino d’Enghien-les-Bains, l’association organise un gala de prestige pour les entreprises, parfaite occasion pour sensibiliser à leur lutte pour l’insertion socioprofessionnelle par le sport, et contre l’intimidation, le harcèlement scolaire et les violences domestiques envers les enfants.
Alors, on court soutenir Rima Ayadi et son asso. L’occasion d’être toujours plus ÀBLOCK! et nous, on adhère !
©️Premier Round/Instagram
Toutes nos initiatives #ablockensemble
ÀBLOCK! est un média indépendant qui, depuis plus d’1 an, met les femmes dans les starting-blocks. Pour pouvoir continuer à produire un journalisme de qualité, inédit et généreux, il a besoin de soutien financier.
Pour nous laisser le temps de grandir, votre aide est précieuse. Un don, même petit, c’est faire partie du game, comme on dit.
Soyons ÀBLOCK! ensemble ! 🙏
D’autres actus en brèves…
Dans une course digne d’un scénario de film hollywoodien, Lydia Jacoby, 17 ans, originaire d’Alaska, fait vibrer le monde de la natation en remportant la médaille d’or sur 100m brasse aux JO de Tokyo. Un exploit, une onde de choc. Nous sommes le 27 juillet 2021.
Associé à la Grande Cause Nationale 2024 qui veut encourager l’activité physique de toutes et tous, la Matmut poursuit ses actions pour mettre les Français en mouvement. Son programme « Le Sport TRÈS Collectif » s’engage notamment en faveur des femmes dans le sport.
Une athlète d’exception et maman épanouie qui se confie sans langue de bois (Manon Genest sur notre photo), une cycliste qui se lance dans un défi fou, notre marathonienne préférée qui se frotte à la piste et notre rubrique Kids, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Bon rattrapage !
Une rideuse de l’extrême, une folle histoire olympique du passé, une nouvelle chronique de notre marathonienne préférée et une championne qui sort la raquette du placard, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
À Tokyo, en octobre 1964, l’Australienne Dawn Fraser confirme son statut de légende de la natation. Son conflit avec les autorités sportives de son pays va lui aussi atteindre des sommets, jusqu’à la rupture. Pour Miss Fraser, la Fédération australienne de natation est plus impérialiste que l’Empereur du Japon.
Préparer le sandwich, penser à mettre la gourde d’eau dans le sac, ne pas oublier la crème solaire l’été… C’est le quotidien de celles que l’on appelle les Soccer Moms, ces mamans dévouées corps et âme à la pratique sportive de leur gamin. Et c’est l’histoire de Magali Nachtergael qui la raconte dans un livre truculent.
Elle est une guerrière, sur le tatami et en dehors. Amandine Buchard n’a qu’un crédo : bats-toi, point final ! Et elle l’illustre à merveille. Récit express d’un parcours entre colères, espoirs et victoires.
On l’a toujours dit à notre petite Louison : tu peux tout faire comme les garçons ! Mais, franchement, les sports de contact, c’est hyper violent, quand-même ! Relax, ÀBLOCK! t’explique pourquoi, ces disciplines-là, c’est ok aussi pour les filles.
Pour la 3e fois, le Festival Femmes en Montagne organise une tournée scolaire. Tanya Naville et son équipe en sont bien conscientes, ce sont les jeunes filles les plus aptes à faire bouger les lignes.
Les raisons de se mettre au sport sont on ne peut plus variées. Et si parmi les plus efficaces, on retrouvait les mangas et animés ? Ça vous paraît peut-être étrange, mais force est de constater que ces étendards de la culture japonaise ne craignent pas de se frotter à l’univers sportif.
Ce n’est peut-être plus l’heure des résolutions de fin d’année, mais il n’est jamais trop tard pour se lancer dans une nouvelle aventure sportive. Et pour aider les jeunes à s’y mettre, le ministère des Sports a la solution pour en motiver plus d’un.
Juste avant les Jeux de Paris 2024, Fantine Lesaffre choisit de se retirer, renonçant à prendre la vague olympique. Son parcours de nageuse, fait de succès et d’obstacles, révèle sa détermination et son amour pour la natation. Retour en 5 infos sur la carrière d’une longiligne sirène.
Vous aimerez aussi…
Championne de handball, membre de l’équipe de France, la franco-croate Tamara Horacek est une fille touchée au vol par la passion du hand. Elle répond à notre petit questionnaire de Proust à la sauce sportive.
Elle invite le monde à soutenir le mouvement de la paix par le sport. Et avec elle, champions et championnes s’engagent, de Didier Drogba (notre photo) à Tony Estanguet, en passant par Laurence Fisher, Marlène Harnois, Siya Kolisi, Paula Radcliff, ou encore Sarah Ourahmoune. L’organisation internationale Peace and Sport lance aujourd’hui sa campagne digitale mondiale #WhiteCard visant à promouvoir les valeurs positives et structurantes du sport.
Elles ont marqué un tournant dans l’histoire du football féminin. Les Dick, Kerr’s Ladies Football Club, équipe de « munitionnettes » créée en 1917, vont connaître un succès fulgurant à travers toute l’Angleterre. Bannies des stades par la puissante Football Association en 1921, elles défieront l’ordre établi et continueront à se produire dans les stades jusqu’en 1965.
C’est une grande première. Le 20 août 1922, Paris est le théâtre des premiers Jeux Olympiques féminins. Derrière cette grande manifestation se cache une femme, Alice Milliat, rameuse émérite et incontournable militante du sport au féminin qu’elle va grandement contribuer à développer.
Une tête bien faite dans un corps d’athlète. Diane Marie-Hardy, heptathlète de 24 ans, bientôt en possession d’un diplôme d’ingénieur, gravit, en parallèle, les marches du podium de l’athlétisme français et européen.
Une passion et une implication chevillées au corps (et au cœur) qu’elle a appris à gérer en se façonnant un mental d’acier. Rencontre inspirante.
Les 29 et 30 juin, les FIBA 3×3 Women’s Series font escale dans la cité phocéenne. L’occasion d’aller admirer Marie-Ève Paget et ses co-équipières du 3X3, une équipe de France de basket féminine qui rayonne à l’internationale.
Abonnez-vous à la newsletter
