Allison Pineau« Savoir que l’on va laisser une empreinte dans le hand, c’est magnifique. »
En bleu, elle a tout gagné ! Championne olympique, championne du monde, championne d’Europe, Allison Pineau collectionne les titres sans jamais être rassasiée. À 32 ans, la meilleure joueuse du monde 2009 veut continuer à écrire l’histoire de sa discipline avec, à partir du 2 décembre, le Mondial qui débute en Espagne et, en ligne de mire, une victoire en Ligue des champions et un ultime sacre olympique à Paris 2024. Rencontre avec une fille qui a usé plus d'un parquet.
Publié le 30 novembre 2021 à 18h41, mis à jour le 29 décembre 2021 à 18h07
Le sport et toi, c’est une grande histoire. Dès toute petite, tu as pratiqué une activité physique. Il y a eu la danse classique, le basket, le foot, l’escalade, le ping-pong – tu es d’ailleurs championne UNSS de tennis de table -… Te dépenser, te défouler, c’était une nécessité ?
C’est un bon résumé. Le sport, c’est dans ma nature et c’est peut-être un peu aussi dans mes gênes.
Dans ma famille, même s’il n’y a pas eu de sportifs de haut niveau, il y a beaucoup de pratiquants : ma mère pratiquait l’athlétisme, mes oncles ont fait du cyclisme… En fait, le sport a toujours été dans notre famille et je pense que, au départ, pour ce qui me concerne, ça vient de là.
Pour autant très vite, tu as eu l’idée d’en faire ton métier même si tu ne le formulais peut-être pas comme ça enfant. Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire carrière, est-ce que tu as eu des idoles, des modèles ?
J’ai toujours voulu faire du sport de haut niveau et ce, dès petite, c’est vrai. Le sport de haut niveau, c’était ce que je voyais à la télévision en fait.
Moi, j’ai grandi avec Marie-José Pérec. C’est une personne que, plus jeune, j’ai beaucoup admirée, qui m’a marquée. Il est d’ailleurs arrivé quelque fois que l’on me compare à elle car j’étais, moi aussi, longiligne, très fine.
Le hand, tu vas t’y mettre en 2001. Tu as 12 ans et tu découvres la discipline à l’occasion d’un stage sportif où tu accompagnes ton frère aîné. Tu vas te faire remarquer par Daniel Deherme, l’entraîneur du club d’Aubervilliers, qui te propose de rejoindre la structure. Tu n’avais jamais joué avant ?
Je n’avais jamais joué au hand, non, c’était la première fois. Daniel m’avait dit que j’avais de grandes mains pour y jouer et que je devrais peut-être m’y intéresser. Je n’ai pas relevé mais, l’été d’après, je l’ai croisé de nouveau, il me l’a répété et, là, ça a fait tilt.
Je me suis dit que ça faisait quand même deux fois qu’il me disait que je devrais m’y mettre alors je suis partie faire un tour au club d’Aubervilliers. Cette grande histoire avec le hand est partie de là.
Cette discipline, elle avait quoi de plus que tout ce que tu avais pu faire auparavant ?
Avant le hand, j’avais touché à beaucoup de choses, de l’athlétisme, de la danse, du tennis…, mais c’étaient essentiellement des disciplines individuelles. Tout le monde pensait d’ailleurs que j’allais me diriger dans cette voie.
Quand j’ai commencé le hand, j’ai bien senti que j’avais des facilités, je pouvais aussi partager avec d’autres copines, il y avait ce côté un peu physique, le ballon… C’est pour toutes ces raisons que j’ai accroché.
Sur ta route, tu vas trouver des soutiens, il y a eu Daniel Deherme, il y aura aussi Ndella Lo, ta toute première coach à Aubervilliers. Est-ce que ce sont des personnes qui t’ont confortée dans tes envies de faire du hand ton métier ? Qu’est-ce qu’elles t’ont apporté ?
Daniel, je ne l’ai pas beaucoup côtoyé après ces stages au centre aéré. Ndella Lo, qui n’est malheureusement plus de ce monde, beaucoup plus. Je pense qu’elle avait senti que j’étais capable de faire quelque chose, elle était alors assez dure avec moi.
C’était aussi dans son caractère, on était des gamines pas toujours faciles à gérer et il fallait faire avec tous ces caractères.
Elle a son rôle dans mon parcours. Elle a été un peu le guide, celle qui m’a appris à avoir une certaine discipline, par exemple, mais aussi à garder la tête sur les épaules, bref, à avoir de bonnes bases en somme.
Tout va aller très très vite pour toi. Il y a Aubervilliers, le pôle espoirs, les débuts avec Villemomble, les premiers pas en équipe de France jeune. Tu commences à goûter au haut niveau et ton horizon professionnel est entièrement dégagé. Ce sont aussi des années cruciales durant lesquelles tu vas être amenée à faire un choix complexe : sport ou études. C’est facile de trancher entre ces deux options quand on a 18 ans et que cette décision nous engage sur le long terme ?
C’est difficile parce que, à cette époque, je me dirige vers ce que j’ai toujours voulu faire, une carrière de sportive de haut niveau, mais, de l’autre côté, il y a les études et maman qui pousse.
C’est d’autant plus complexe que, dans ces années-là, le numérique n’était pas aussi développé qu’il peut l’être aujourd’hui et que les études à distance n’existaient pas encore.
Moi, j’avais envie de suivre mon rêve tout en sachant que, lorsque j’arrêterai le sport de haut niveau, je reprendrai mes études. J’aimais ça, je n’avais jamais eu de problème à apprendre, à découvrir, à m’instruire. C’était le plan et c’est ce que j’ai fait.
Je suis en phase avec moi-même par rapport à ça et je sais que, au moment où j’ai pris la décision, c’était le meilleur choix pour moi.
Comment est-ce que tu es parvenue à convaincre ta mère ?
Je ne lui ai pas trop laissé le choix.
18 ans, c’est aussi l’année de ta première sélection en équipe de France sénior. Tu t’attendais à ce que ça t’arrive si vite, si jeune ?
Non, Je ne m’y attendais pas. Quand on sort de deux années de France jeune, on espère poursuivre la filière, aller en junior pour, après, peut-être, intégrer l’équipe de France sénior.
Moi, on m’a dit que je n’allais pas faire junior mais que j’allais rejoindre directement l’équipe de France A. Forcément, c’était beaucoup de bonheur. J’ai eu la chance de faire la préparation à l’Euro 2006. Comme j’étais très jeune, je ne suis pas partie avec les filles à la compet’ mais ça a été un premier levier pour voir comment ça se passait.
Deux mois après, j’inaugurais mes premières sélections. On est toujours très heureux lors de ces occasions-là mais, au-delà de ça, quand on goûte à l’équipe de France, on a envie d’y rester et c’est ça le plus dur à accomplir.
L’équipe de France de l’époque est animée par de grandes joueuses, Valérie Nicolas, Véronique Pecqueux-Rolland, Sophie Herbecht, Stéphanie Cano…Comment se sont passés tes débuts à leurs côtés ?
Ça n’a pas été simple. À l’époque, ce n’était pas trop dans l’ADN de la maison d’intégrer des jeunes. Il était beaucoup plus difficile d’arriver en équipe de France à l’âge que j’avais que maintenant. C’était également la fin d’une génération.
Il y avait un mix de pas mal de choses : d’un côté, des joueuses extraordinaires avec une carrière magnifique et, de l’autre, moi qui avais envie de m’inspirer de leur parcours pour pouvoir, dans le futur, reprendre le flambeau avec les autres, écrire aussi une belle histoire, perpétuer celle qu’elles avaient commencé à écrire.
Est-ce que tu as appris quelque chose à leur contact qui t’a inspirée pour la suite de ton parcours ?
Je ne les ai pas énormément côtoyées parce que, après les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, toute cette génération est partie. Je suis arrivée en équipe de France sur la fin 2006, j’ai vécu seulement deux compétitions avec ces filles-là. J’étais là pour apprendre, observer, comprendre et je l’ai fait en observant, en discutant.
Je me suis aussi beaucoup réfugiée dans le travail pour réussir, c’est dans mon caractère, c’est ma manière de faire. J’ai aussi confiance en moi, je sais ce que je vaux, je sais ce que je dois faire et, ça aussi, ça m’a aidée à tout traverser avec un peu plus de sérénité.
Avec les Bleues, c’est le début d’une longue épopée durant laquelle tu vas vivre quatre campagnes olympiques. La première c’est à Pékin en 2008, tu es remplaçante. Les Jeux Olympiques, tu les avais cochés sur ta liste depuis longtemps ?
Oui, je les avais cochés depuis longtemps. Pour moi, Pékin a été la compétition qui m’a le plus forgée parce que, même si on est jeune, on a aussi envie de participer mais on ne peut pas.
On m’a fait comprendre que je devais apprendre et que l’on me préparait pour la campagne suivante. Je savais donc pourquoi j’étais là et, par la suite, me préparer pour 2012 est devenu une obsession.
2012, c’est à Londres, vous allez jusqu’en quarts de finale, il y aura, par la suite, une médaille d’argent à Rio et la consécration ultime, l’or et le titre à Tokyo cet été. De toutes ces aventures olympiques, quelle est celle qui t’a le plus marquée ?
Tokyo, forcément, c’est la consécration et il s’est passé beaucoup de choses mais Rio m’a beaucoup marquée. À Rio, je pense que nous avons vraiment construit les fondations de nos succès d’aujourd’hui.
Il s’est vraiment passé quelque chose là-bas, on a été un groupe très solide durant toute la compétition, on a été là les unes pour les autres. Pour moi, l’aventure humaine à Rio a vraiment été extraordinaire.
Allison Pineau, Chevalier de la légion d’honneur en septembre 2021, après sa médaille olympique.
Tu as vécu les Jeux toute jeune en qualité de remplaçante et, peu à peu, avec le statut de cadre. Tu as grandi sportivement avec cette compétition. Quand tu te retournes un peu sur ton parcours, quel regard tu portes dessus ?
Je me dis qu’il ne faut jamais abandonner et qu’il faut se donner les moyens de ses ambitions. Les Jeux, je courais après depuis longtemps, c’est quelque chose que j’ai toujours souhaité accomplir et ça, au-delà même de ma carrière car, pour moi, l’olympisme est quelque chose de vraiment très très fort.
Je pense à tous ces athlètes qui m’ont fait rêver, m’ont inspirée, il y a Marie-Jo mais pas seulement, il y a Michael Phelps,Allyson Felix, Michael Johnson… L’olympisme est vraiment quelque chose ancré en moi, ça représente l’universalité du sport.
Tu réalises que tu fais désormais partie de cette grande famille et que toi aussi tu inspires des petites filles, des petits garçons ?
Je pense qu’il faut encore un peu de temps pour réaliser tout ça, mais je sais que j’ai ma médaille.
Tu la gardes près de toi ? Tu la regardes tous les jours ?
Non, pas tous les jours, mais je sais que je l’aie et je sais qu’on l’a fait avec la manière. Ce sont des souvenirs qui reviennent à chaque fois et qui vont rester, c’est ça qui est plaisant.
Avec les Bleues, tu vas aussi décrocher un titre de vice-championne du monde en 2009 et un sacre individuel puisque tu es élue meilleure joueuse du monde de l’année. Quand on a 20 ans et que l’on est désignée meilleure joueuse du monde, que l’on a déjà vécu les Jeux, que tout fonctionne, ce n’est pas un peu vertigineux ? Comment on le digère ce titre ? Comment on avance quand finalement, individuellement, on a déjà atteint le sommet ?
Mon parcours a fait que ça n’a pas été simple. Je n’ai pas fait junior, je suis arrivée en A très vite et j’ai gagné des choses très très jeunes. C’est la première fois qu’une Française gagne ce titre. Tout ça a suscité des jalousies et généré beaucoup d’attentes.
Il y a aussi de la pression qui se rajoute or, à cette époque, je n’ai que 20 ans et j’essaie de me construire. Il y a beaucoup de choses qui se mélangent à ce moment-là et il va me falloir un peu de temps pour digérer, même si ça reste une énorme fierté pour moi.
J’ai mis beaucoup de temps, beaucoup d’années à complètement l’accepter, à comprendre et à pouvoir en parler avec sérénité.
Est-ce que, à partir de ce moment-là, la donne change ? On travaillait pour se prouver des choses à soi-même et on se retrouve contrainte de devoir prouver aussi des choses aux autres ?
C’est un peu ça. Moi, ce qui m’intéressait avant tout, c’était de gagner des titres avec mon équipe et puis, finalement, il y a cette distinction qui arrive avant. J’avais gagné des médailles à cette époque mais pas encore de titre.
Pour certains, être sacrée meilleure joueuse du monde ne se justifiait donc pas. C’est ça qui n’est pas simple : entendre toutes ces critiques comme si c’était moi qui avais poussé les gens à voter pour moi.
Tu te dis, en plus que, après ça, il va falloir prouver aux autres que tu l’as bien mérité. L’année d’après, je fais de nouveau partie de cette élection, je ne gagne pas le titre mais je termine deuxième derrière Løke, ça prouve certaines choses.
Mais, encore une fois j’ai mis énormément de temps à digérer, comprendre, assumer et m’exprimer librement.
En sport, on pense souvent à l’accompagnement en cas de défaite, pas en cas de victoire et, finalement, parfois, c’est un moment tout aussi difficile à traverser…
Ça dépend d’énormément de choses. Dans le hand, ce n’est pas comme dans le foot. À 20 ans, on n’a pas quelqu’un qui nous suit partout, qui gère tout pour nous et a déjà tout prévu.
À l’époque, je n’étais pas accompagnée, pas préparée. On ne se rend pas compte de ce que ça peut générer dans le bon comme dans le moins bon. On attise également la jalousie des autres et ça aussi il faut le gérer.
Tu vas très vite démontrer que ce titre n’est pas usurpé. En 2011, tu es de nouveau vice-championne du monde, 2017 c’est le sacre. Parallèlement, il y a une médaille de bronze européenne en 2016 et un sacre à la maison deux ans plus tard. Laquelle de ces campagnes a été la plus marquante pour toi ?
Ces campagnes, c’est l’aboutissement d’énormément d’efforts, d’investissement, de sacrifices mais aussi, tout simplement, des objectifs atteints.
On est là pour gagner des titres et, surtout, j’avais à cœur de continuer à écrire l’histoire commencée par la première génération.
Savoir que l’on va laisser une empreinte dans la continuité, c’est quelque chose de magnifique, c’est indélébile. On sera toujours là, on fera partie du bouquin quoi qu’il arrive et ça n’a pas de prix.
Quand on survole ton parcours, on a l’impression d’un long fleuve tranquille mais c’est une illusion. Tu vas devoir composer, entre autres, avec les blessures. Le genou cède en 2011 en demie, face au Danemark, puis la cheville et c’est une course contre la montre pour pouvoir être présente en 2017. Olivier Krumbolz te compare, à cette occasion, à Rocky en louant ta force de caractère. Cette force, tu la puises où ? Tu ne doutes jamais ?
Si, bien sûr que je doute. Il y a toujours une phase de doute, mais c’est aussi parce que l’on doute que l’on se remet en question. C’est dans le doute que je vais chercher des solutions, que j’essaie de mieux comprendre mon corps, ce dont j’ai besoin.
J’ai compris assez vite qu’il était important pour moi de me ré-inventer parce que le hand évolue, que les jeunes générations arrivent et que, si on veut perdurer, il faut aussi savoir remettre certaines choses en cause.
Se ré-inventer dans quels domaines ? Personnels, dans le jeu ?
Un peu dans le jeu, travailler physiquement, être accompagnée différemment dans ce domaine-là, par exemple, trouver de nouvelles méthodes.
Au niveau de mon caractère, je ne pense pas car je crois être quelqu’un d’assez sociable, d’assez ouvert avec les gens, je n’ai pas peur de ça, on est là aussi pour s’adapter.
Ce n’est pas parce que l’on est plus âgée, par exemple, que l’on ne doit pas aller vers les plus jeunes, ce n’est pas toujours à eux de faire le premier pas. Je ne suis pas quelqu’un de renfermée ou d’arrêtée sur des idées.
On a beaucoup parlé de l’équipe de France mais, parallèlement, tu as une longue expérience en club. En seize années de carrière, tu vas jouer dans onze clubs en France (Issy, Metz, Brest, Nîmes et Paris) mais aussi à l’étranger (Roumanie, Macédoine, Slovénie, Monténégro), le tout avec des fortunes diverses. C’est une volonté de ta part ou tu n’as pas trouvé de projet qui te donne envie de prolonger sur la durée ?
Non, ce n’est pas une volonté. Beaucoup bouger n’a pas toujours été de mon ressort, bien au contraire. Parfois, il y a eu des injustices, d’autre fois, j’ai changé par la force des choses.
Dernièrement, au Monténégro, j’ai dû partir alors que j’avais signé deux ans mais, entre temps, il y a eu la Covid et le club ne pouvait pas assumer notre deuxième année de contrat. Ça n’a pas toujours été mon choix d’évoluer dans autant de clubs.
Tu aspires à plus de sérénité en club ?
Oui.
Qu’est-ce qu’elles t’ont apporté toutes ces expériences à l’étranger ?
C’est surtout au niveau de la culture, de l’approche de la vie en général, de la culture handballistique aussi. Quand on part à l’étranger, on découvre énormément de choses.
On s’aperçoit notamment que, bien que l’on pense que c’est toujours mieux chez les autres, chez nous, finalement, on n’est pas si mal lotis que ça et c’est hyper enrichissant.
Tu envisages, un jour, de revenir en France pour y terminer ta carrière ?
Tout est possible, je n’ai pas un rêve de club en particulier, tout ce qui m’intéresse c’est de gagner la Ligue des champions.
Tu as 32 ans maintenant, c’est après ça que tu cours, une Ligue des champions et un deuxième titre olympique à Paris, à la maison, en 2024 ?
Oui… tout simplement !
Comment tu vois l’après-sport ? Tu parles beaucoup de finance et de ton désir, pourquoi pas, d’être trader…
Je fais des études à l’EDHEC. Je veux me diriger vers la finance, effectivement. J’aimerais bien avoir une expérience en tant que trader, salle de marché…
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