Elle est membre de l’équipe de France de snowboardcross, championne multi-titrée, deux fois médaillée aux JO, en 2014 avec le bronze, vice-championne olympique en 2022, médaille de bronze avec Merlin Surget aux Mondiaux de ski 2023 en snowboard cross mixte, à Bakuriani.
Chloé Trespeuch est une sportive de challenges : « Sans compétition, sans rêves, sans objectif, j’aurais du mal à mettre autant d’intensité dans ce que je fais (…) L’esprit de compétition, ça fait vraiment partie de moi. Ça stimule la flamme en nous, le quotidien. Se mettre des petits challenges petits ou grands peut nous aider à progresser. »
Au micro du podcast « Extraterrien », elle se raconte sans fard sur tout ce qui lui tient à cœur.
L’écologie : « Il est important d’être sensibilisé à l’écologie. Moi, ma sensibilité vient du fait que j’ai grandi entre mer et montagnes, là l’environnement est sain, beau et j’ai envie de le garder intact. Mais aussi mon entraînement quotidien en montagne où je vois la fonte des glaciers d’année en année. Ça accentue en moi l’urgence qu’il faut que j’agisse, on a le pouvoir chacun de mettre une pierre à l’édifice pour ralentir notre progression. Je suis très proche de la nature, des animaux et je trouve ça important d’être actif. »
L’escrime : « J’aime l’escrime, c’est un sport qui peut se rapprocher du snowboard, notamment dans la stratégie, l’observation de son adversaire… »
Le régime végétarien : « Il a fallu que je réfléchisse à comment manger équilibré sans viande et finalement ça marche très bien ! »
Ses plaisirs littéraires et cinématographiques : « Si je pouvais conseiller un film, je choisirais « Demain » de Cyril Dion sur l’urgence de changer pour ralentir le changement climatique, un film qui est aussi positif car il nous donne des conseils, des astuces, pour faire évoluer les choses. Côté livre, je prendrais l’autobiographie de Andre Agassi avec son histoire si particulière, qui m’a beaucoup intéressée. »
Sa philosophie de vie : « C’est bien d’avoir des rêves, mais nos objectifs, ça se mérite. Les difficultés existent dans tous les domaines mais c’est ce qui fait la richesse de l’aventure. Dans le sport, ce sont surtout les blessures et la façon dont on s’en relève, ça fait partie du jeu et cela nous permet de retenir la leçon. »
La petite phrase ? « En ce qui me concerne, le sport est partout, plus on en fait, plus on en a besoin. »
Une conversation avec Barthélémy Fendt, créateur de ce podcast intimiste, lancé pour assouvir sa curiosité des athlètes, lui qui a découvert le sport de haut niveau en tennis, jusqu’au burn out à seulement 16 ans.
Alors, place à ses échanges sans chichi avec l’extraterrienne, Chloé Trespeuch…