Il est la clé de voute du protocole olympique et paralympique. Tous deux sont identiques, même si le premier serment paralympique a été prononcé bien plus tard que celui des Jeux Olympiques lu, pour la première fois, en 1920 lors des JO d’Anvers.
Le serment paralympique fut prononcé à partir des premiers Jeux Paralympiques officiels, à Rome, en 1960. Il est un symbole particulier de la cérémonie d’ouverture des Jeux. Tout comme celui des Olympiades, il tire son histoire de l’Antiquité où les athlètes prêtaient serment devant le temple de Zeus, à Olympie.
Maintenant, c’est avec la main droite levée et la gauche tenant un coin du drapeau que celui-ci est prononcé, juste après la levée du drapeau paralympique. Un athlète, un entraîneur et un juge sont voués à prendre la parole chacun leur tour pour énoncer le texte. Tous les trois prêtent serment au nom de tous leurs pairs présents lors de la compétition.
C’est-à-dire ? Ils récitent un texte défini où ils jurent de prendre part aux compétitions tout en respectant l’honneur du sport, de l’équipe, du fair play et des règles antidopage.
L’athlète doit prononcer ce serment : « Au nom de tous les compétiteurs, je promets que nous allons prendre part à ces Jeux paralympiques en respectant et obéissant aux lois qui les gouvernent, nous engageant à pratiquer un sport sans dopage ni drogue, dans le véritable esprit sportif pour la gloire de notre sport et l’honneur de nos équipes. » (texte traduit en français.)
Tandis que le juge, lui, a son propre serment : « Au nom des tous les juges et officiels, je promets que nous allons exercer nos fonctions durant ces Jeux Paralympiques avec une complète impartialité, en respectant et obéissant aux lois qui les gouvernent dans le véritable esprit sportif. » (texte traduit en français.)
Garant du respect et de l’esprit sportif, le serment paralympique donne tout son sens à la compétition. Avant de lancer la compétition. Faites vos Jeux !