Jeux Olympiques de Paris 2024En piste, les athlètes !
Tic tac, tic tac. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont (enfin) commencer ! Et le 1er août, la discipline mythique de cette fête du sport prendra ses marques dans le stade. L'athlétisme s'annonce à la hauteur de l'événement, on compte sur nos 41 qualifiées françaises pour nous faire vibrer ! Tour d'horizon de notre délégation tricolore féminine.
Par Alexandre Hozé
Publié le 19 juillet 2024 à 17h03, mis à jour le 24 juillet 2024 à 13h16
Cette fois, on y est ! Cela fait maintenant des mois, des années même, que l’on vous tease les Jeux Olympiques de Paris 2024. Aujourd’hui, nous voilà à J-7 du lancement de la plus grande compétition de la planète ! Les participants et participantes sont désormais connus et arrivent dans la Ville Lumière au fur et à mesure.
Forcément, on est ÀBLOCK! derrière nos Bleues, et elles seront nombreuses à nous faire rêver durant cette olympiade : 282 pour être précis.Afin que vous soyez bien dans les starting-blocks pour ces JO, on se lance dans une présentation de notre délégation française. Et pour commencer ce tour d’horizon des effectifs, qui de mieux que les déesses du stade… (restez connectés, cette semaine, on passe tous les sports et donc toutes nos championnes en revue !)
Le sport olympique par excellence est le même depuis plus de deux millénaires : l’athlétisme. Pour cette quinzaine parisienne, ce ne sont pas moins de 1810 athlètes qui ont arraché leur qualification, soit 905 hommes et 905 femmes. Parmi elles, 41 françaises. 41 femmes qui, du 1er au 11 août, auront un stade derrière elles.
À commencer par la porte-drapeau de la délégation olympique tricolore, Madame Mélina Robert-Michon s’il vous plaît ! La lanceuse de disque s’attaque à ses septièmes Jeux Olympiques à 45 ans. Médaillée d’argent aux JO de Rio en 2016, la championne débarque à Paris pour prendre un max de plaisir. La concurrence s’annonce élevée : aux championnats de Monde 2023, Mélina Robert-Michon avait terminé à une frustrante neuvième place. Mais, cette fois, devant son public, on a confiance en elle pour aller chercher un top 8. Et une fois parvenue à ce stade, qui sait ce qui peut arriver…
Ne nous voilons pas la face, les potentielles médaillables tricolores sont rares. Les derniers mondiaux d’athlétisme s’étaient bouclés sur un échec cuisant, avec aucune breloque féminine pour l’équipe de France. Alors, certes, les championnats d’Europe de Rome, qui ont eu lieu du 7 au 12 juin 2024, ont été fructueux pour nos Bleues (9 médailles féminines, dont deux titres), mais aux Jeux Olympiques, la concurrence atteint un niveau incomparable…
Pourtant, ce n’est pas sans espoir, loin de là ! Le sport de haut-niveau n’est pas une science exacte, tout peut arriver. Et les Françaises sont bien décidées à briller chez elles. Deux athlètes tricolores ont profité des championnats d’Europe de Rome pour s’affirmer comme les têtes d’affiche de l’équipe de France : Cyréna Samba-Maleya sur 100 mètres haies et Alice Finot sur 3000 mètres steeple. Les deux médailles d’or européennes pour les Françaises, ce sont elles.
Récente championne d’Europe, Alice Finot débarque à Paris dans des conditions optimales.
La première est même la meilleure performeuse mondiale de l’année, avec son chrono supersonique de 12 secondes et 32 centièmes. Cyréna Samba-Maleya incarne les beaux jours à venir de l’athlétisme tricolore. À seulement 23 ans, la pépite qui s’entraîne à Lille fait déjà partie du gratin de sa discipline. Après un forfait de dernière seconde lors des JO de Tokyo, Cyréna semble avoir tout ce qu’il faut pour briller sur la piste parisienne. Peut-être même au point de ramener un très beau collier dans le Nord…
Alice Finot, quant à elle, espère que sa domination européenne s’étend à l’internationale pour ces JO. La concurrence sera très forte, mais la cinquième des derniers mondiaux croit en ses chances de podium, et à raison.
Le reste de la délégation tricolore n’est évidemment pas à négliger ! Derrière ces deux leaders techniques et la porte-drapeau, les athlètes françaises viennent pour surprendre.
La jeune vice-championne d’Europe 2024 d’heptathlon, Auriana Lazraq-Khlass, progresse à une vitesse hors du commun depuis une saison. Le top 8 est dans ses cordes, et si elle améliore de nouveau son record personnel comme aux derniers championnats d’Europe, ses adversaires ont du souci à se faire…
Le relais 4*100 mètres tricolore, composé d’Orlann Oliere, Gémina Jospeh, Hélène Parisot et Sarah Richard, débarque également en pleine confiance après sa deuxième place aux Europe de Rome. Le podium s’annonce très difficile d’accès pour les JO, mais une fois en finale, tout peut arriver…
Si dans beaucoup cas, le podium semble hors d’atteinte ou du moins improbable pour nos tricolores, le top 8 et donc le titre de finaliste est davantage jouable pour plusieurs d’entre elles.
Au saut à la perche, Margot Chevrier, Ninon Chapelle et Marie-Julie Bonnin veulent croire en leur chance, avec un public qui les poussera vers le haut. Sur 800 mètres, l’expérimentée Rénelle Lamote et la jeune médaillée de bronze aux Europe de Rome Anaïs Bourgoin vont faire face au meilleur niveau de leur discipline, mais avec tout à gagner.
Ce schéma se répète au lancer de marteau, avec Alexandra Tavernier, habituée des grands rendez-vous en quête de renouveau, et la nouvelle pépite Rose Loga, troisième aux championnats d’Europe en juin. Sur 400 mètres haies, Louise Maraval semble également avoir les armes pour accéder à la finale. Pour cela, la vice-championne d’Europe devra courir à son meilleur niveau. Idem pour Ilionis Guillaume au triple saut, le top 8 peut être accessible pour la jeune pépite.
Ces JO sont l’occasion de se relancer pour Rénelle Lamote.
Si ces objectifs élevés peuvent transcender nos Françaises, n’oublions pas qu’une qualification à des Jeux Olympiques reste un exploit. Même sans finale ou médaille, l’apprentissage sera on ne peut plus conséquent pour toutes nos tricolores.
Clémence Beretta sur le 20 kilomètres marche et Mélody Julien sur le marathon vont participer à leurs premiers JO, idem pour Hilary Kaptcha au saut en longueur, Agathe Guillemot sur le 1500 mètres, Solène Gicquel et Nawal Meniker au saut en hauteur…
Chacune des 41 athlètes françaises qualifiées pour ces JO sera ÀBLOCK! pour l’occasion. Et à chaque fois que l’une d’entre elles sera en lice, on compte sur vous, spectateurs, pour leur donner des ailes. La fête sera grande quoi qu’il arrive, mais tellement plus belle avec des championnes tricolores sur le devant de la piste…
Cette question qui tue, on nous l’a posée plusieurs fois. Genre, des sportives et des pas (toujours) sportives, si si ! Il semblerait que gonfler le soir venu soit malvenu. Et que ça concerne aussi celles qui font leurs abdos consciencieusement. Parce que (hey, on vous le dit, là, tout de suite, ça a pas forcément à voir). Alors, on va tenter une réponse avec notre coach, Nathalie Servais. Mais, on est d’accord qu’on n’est pas gastro, hein ?
Après sa médaille de bronze obtenue sur le 400m des Jeux de Tokyo 2021, Allyson Felix devient l’athlète féminine cumulant le plus grand nombre de podiums aux Jeux Olympiques. Le lendemain, elle a l’occasion de marquer encore un peu plus l’histoire avec le relais 4x400m féminin. Nous sommes le 7 août 2021.
L’été 1904 aura vu le lancement des Jeux Olympiques de Saint-Louis aux États-Unis, marqué par la confusion de quatre mois et demi de compétitions sportives mêlées à une Exposition Universelle. Plus vite, plus haut, plus fort… mais surtout plus chaotique.
Elle fonce avec la fougue de sa jeunesse et vise juste. Jeanne Richard est la biathlète française à suivre à la trace. Doublement médaillée aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2020, la haut-savoyarde vient de se placer en première place des Championnats du monde jeunes de biathlon. Fraîcheur, plaisir et récompenses, Jeanne Richard a trouvé son sport-épanouissement !
Ce tour de France féminin n’a cessé de susciter l’enthousiasme, pourtant demain la vie reprendra son cours. Jusqu’à l’année prochaine où le volcan de nos amours reprendra feu comme si c’était hier.
Il est cet exercice de CrossFit que tout le monde redoute. Quatre mouvements qui sollicitent tous les muscles du corps, ultra efficaces mais vite épuisants. Tout l’art de l’activité sportive ! Cet instrument de bien-être – oui, oui ! – a été inventé dans les années 1940 par un physiologiste américain du nom de Royal H. Burpee. Action !
Si le temps est à l’enfermement, si l’on se prive des autres, que l’on se coupe de l’extérieur, l’ouverture peut être intérieure. C’est ce que propose ce nouveau podcast via des séances guidées de yoga et réalisé par la yogi Isabelle Morin-Larbey. Un cadeau précieux.
Triplement médaillée – dont un sacre en or – lors des précédentes éditions des Jeux Paralympiques, la championne du 100 et 200 mètres va tout donner pour décrocher l’or aux Jeux paralympiques de Paris. Prêt, feu, partez, Mandy François-Élie est dans les starting-blocks.
Le 9 mars 2015, il y a tout juste six ans, l’aventurière perdait la vie dans un crash d’hélico. Avec elle, le mot marin s’était conjugué au féminin. À 33 ans, en 1990, l’intrépide à la crinière bouclée et au teint halé devenait la première femme à remporter la mythique Route du Rhum. Une entrée fracassante au sein du milieu testostéroné des « vieux » loups de mer. Une grande dame qui tracera la voie pour les autres navigatrices. Portrait-hommage d’une fille qui avait tant besoin de prendre le large…
Jamais elle n’aurait imaginé se sentir aussi bien dans ses baskets. Dans tous les sens du terme. Agathe est devenue addict à la course à pied après avoir commencé le running pour perdre ses kilos en trop. Aujourd’hui, elle s’offre des shoots d’adrénaline en multipliant les marathons. Une aventureuse profondément inspirante qui donne envie de parcourir le monde à grandes foulées pour mieux se réconcilier avec soi-même.
Les championnats du Monde de surf viennent de boucler leur dixième étape à Teahupo’o, en Polynésie Française. Et, à domicile, les surfeuses tricolores ont brillé. De bon augure pour la suite des événements…
Mission : optimiser la sérénité des athlètes. Sur les trois prochaines années, une étude sur les risques psychosociaux dans le monde du sport sera conduite par l’Union National des Sportifs de Haut Niveau. Un dispositif innovant.