
Le Best-of ÀBLOCK! de la semaine
L’histoire au féminin d’une future discipline olympique, la nouvelle numéro 1 de l’organisation des JO et une super-héroïne qui veut inspirer, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
Publié le 17 mai 2023 à 17h41, mis à jour le 10 juin 2023 à 18h21
Certains ont la win dans le sang. La victoire, c’est leur truc, peu importe les épreuves et les adversaires. Usain Bolt, Serena Williams, Wendie Renard… En général, il faut déjà avoir bien entamé sa carrière pour rentrer dans cette catégorie. En général…
À presque 22 ans, Iga Swiatek a déjà acté qu’elle n’allait pas faire comme tout le monde. Quand on se penche sur son parcours en junior, rien de très surprenant ! Déjà, à cette période, elle avait rapidement démontré qu’elle était la fille à (a)battre.
Une finale de l’Open d’Australie junior en 2017, demi-finale à Roland-Garros en 2018 suivie du titre sur le gazon de Wimbledon, une médaille d’or en double aux Jeux Olympiques de la Jeunesse la même année… Avec, en parallèle, des débuts sur le circuit professionnel, histoire de passer le temps !
Tout le monde s’accorde sur une chose : on va entendre parler d’elle dans les années à venir. Et au début de la saison 2019, Iga Swiatek plonge définitivement dans le grand bain. Fini les juniors, place aux choses sérieuses désormais !
Encore une fois, en temps normal, l’adaptation à l’exigence du très haut niveau du circuit WTA prend du temps. Et encore une fois, cette règle ne s’applique visiblement pas à Iga Swiatek. Pourquoi attendre pour tout déchirer ?
En 2019, à 18 ans, elle se hisse en huitièmes de finale du tournoi Porte d’Auteuil, découvre sa première finale lors d’un tournoi WTA lors de l’Open de Suisse… Des petits débuts tranquilles quoi ! Ça n’a pas duré… En 2020, après s’être hissée jusqu’aux huitièmes de finale de l’Open d’Australie, Iga Swiatek débarque, quasi-anonyme, sur la terre battue parisienne. Une jeune polonaise de presque 19 ans, aux portes du top 50 mondial… Pas du tout le profil d’une favorite, n’est-ce pas ?
Mais bon, voilà, vous connaissez la chanson, la jeune prodige n’a peur de rien. Lors de cette édition 2020 de Roland-Garros, elle bat la finaliste sortante, la tête de série numéro 1… Un sacré parcours de combattante ! Et qui s’est conclu de la plus belle des manières… Comme les précédentes adversaires d’Iga Swiatek, Sofia Kenin se fait éliminer sèchement, en deux sets. Pour la première fois, une Polonaise remporte un tournoi du Grand Chelem !
Après une performance de la sorte, bonjour la pression ! Désormais, Iga Swiatek n’est plus une surprise, elle est attendue. Ça ne l’empêche pas de remporter quelques tournois, notamment le WTA 1000 de Rome en 2021. Mais le monde du tennis attend encore la confirmation qu’elle peut déjà être une des toutes meilleures. Il suffisait de demander…
Les années références, c’est toujours quelque chose d’impressionnant chez les meilleurs. Avec le recul, on se rend d’autant plus compte de la domination que certains et certaines sont capables d’exercer sur leur sport.
Et Iga Swiatek s’est déjà invitée dans cette catégorie de champions, par la grande porte s’il vous plaît. Sa saison 2022 peut en effet être qualifiée de fructueuse (doux euphémisme).
Après une demi-finale à l’Open de Melbourne pour bien débuter l’année, Iga Swiatek va se mettre à enchaîner les victoires. Peu importe ses adversaires, elle paraît imbattable. Tant et si bien qu’à l’annonce surprise d’Ashleigh Barty, alors numéro 1 mondiale, c’est la jeune polonaise qui récupère le trône du circuit WTA. C’est elle la boss.
Et Iga Swiatek va assumer ce nouveau statut on ne peut mieux… Au moment de débarquer à Roland-Garros, la jeune prodige est sur une série de vingt-huit victoires consécutives et de cinq tournois remportés. Et ce n’est pas sur la terre battue parisienne qu’elle va s’arrêter…
Intraitable tout au long du tournoi, Iga Swiatek surpasse Coco Gauff en finale et va chercher son deuxième tournoi du Grand Chelem. En ajoutant deux victoires à Wimbledon avant de chuter face à Alizé Cornet, la numéro 1 mondiale porte sa série de victoires consécutives à trente-sept. Au XXIe siècle, personne n’a fait mieux.
Et histoire poursuit son cours : lors de l’US Open, Iga Swiatek déboule de nouveau en favorite et s’impose pour la première fois sur les terrains américains. Ni Aryna Sabalenka, ni Ons Jabeur, ni aucune autre adversaire ne réussiront à la faire chuter.
La Polonaise est solidement installée sur le trône du tennis féminin. En 2022, elle a remporté huit tournois. Rien que ça.
Cette saison 2023 est la cinquième d’Iga Swiatek à 100 % sur le circuit WTA. C’est court, cinq ans, pour se construire un palmarès. Mais quand on jette un coup d’œil à ce qu’a déjà accompli la Polonaise, ça donne le tournis : trois victoires à Roland-Garros en 2020, 2022 et 2023, une victoire à l’US Open en 2022, dix autres tournois WTA sont également tombés dans sa besace, dont cinq WTA 1000.
Ajoutez à cela, son historique série de trente-sept victoires consécutives en 2022 et déjà près de soixante semaines à occuper la première place du classement WTA, et on obtient un bon nombre d’accomplissements de très très haut niveau.
Avec tout ça, Iga Swiatek est d’ores et déjà entrée dans l’histoire du tennis féminin. Et on n’ose à peine imaginer la suite…
En 2023, Iga Swiatek confirme encore et toujours qu’elle est la number one. Alors certes, la concurrence est rude. Coco Gauff, Ons Jabeur ou Aryna Sabalenka et Karolina Muchova, deux de ses meilleures rivales… Ces filles ont bien l’intention de donner du fil à retordre à la prodige polonaise. Mais malgré ces concurrentes talentueuses, Iga Swiatek ne semble pas avoir de limites.
Sur terre battue, on le sait, elle est quasiment impossible à vaincre, encore plus à Roland-Garros. Sur dur, elle a remporté l’US Open et a intégré le dernier carré de l’Open de Melbourne. Un peu moins à l’aise sur gazon, peu de doutes subsistent tout de même sur sa capacité à progresser sur cette surface ô combien particulière.
Où Iga Swiatek s’arrêtera-t-elle ? Combien de tournois du Grand Chelem peut-elle aller chercher ? Alors que les nostalgiques pleurent encore la retraite de Serena Williams, une nouvelle championne semble prendre le lead pour devenir le nouveau visage du tennis féminin.
La pression est on ne peut plus forte sur les épaules d’Iga Swiatek. La ressent-elle ? Nul doute qu’elle fournira la réponse sur le terrain.
D'autres épisodes de "Tennis : femmes sur court"
D’autres actus en brèves…
L’histoire au féminin d’une future discipline olympique, la nouvelle numéro 1 de l’organisation des JO et une super-héroïne qui veut inspirer, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
En 2024, la Fédération Française de Baseball et Softball (FFBS) fêtait ses 100 ans et aux prochains JO de Los Angeles, le softball fera partie des sports additionnels. L’occasion de zoomer sur un sport méconnu en France et de s’interroger : quand a-t-on laissé les femmes s’emparer de la batte ?
Ce samedi 15 mars, la 7e édition de la Sine Qua Non Run débutera à 18 heures. La soirée appartiendra aux participantes et participants, qui seront tous là pour piétiner les violences sexistes et sexuelles subies par les femmes. Le tout dans une ambiance festive, en pleine Ville Lumière.
Plus le temps passe, et plus tu te dis qu’il faut se rendre à l’évidence : ton cardio est pourri. Au moindre effort un peu intense, ton cœur s’emballe, tu cherches ton air… Bref, il est temps de bosser un peu cette endurance cardio-vasculaire essentielle pour boucler un effort sur la durée.
L’histoire du lacrosse féminin, future discipline olympique, une championne qui bouscule le hand tricolore, un décryptage juridique et deux témoignages passionnés (dont celui de Joanna sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Bon rattrapage !
Aux JO 2028 de Los Angeles, on assistera au grand retour olympique du Lacrosse. ABLOCK! opère un zoom sur ce sport intense qui n’a pas toujours été tendre avec les femmes.
Une course pour les amoureux de l’inclusivité, une histoire qui mène au sommet, une autre sur les hauteurs urbaines, des kids et un sélectionneur on ne peut plus ÀBLOCK!, c’est le meilleur de la semaine !
Certains l’ont (vraiment) découvert à l’occasion des JO, la majorité connaît déjà ce sport qui ne s’arrête plus de gagner en popularité. En compétition ou sur falaise, les grimpeuses visent les plus hauts sommets. Et elles sont ÀBLOCK!
Pour la vingt-sixième fois, le 15 février, la Course de la Saint Valentin prendra possession du Parc des Buttes-Chaumont. Cet événement, organisé par l’association Front Runners de Paris, sera une fête du sport et de la générosité.
Une femme qui ne craint pas de prendre de la hauteur (Liv Sansoz sur notre photo), une championne du ballon orange, l’histoire du flag football au féminin ou encore le retour de notre spécial KIDS, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine. Enjoy !
À nouvelle année, nouvelles résolutions. Si nos kids ont toujours de l’énergie à revendre, il faut parfois contrer leur flemme. On vous parie que vos girls vont bondir du canapé grâce à cette sélection 100 % féminine, inclusive et bon délire. Allez les filles, passez-vous le flambeau pour faire bouger les lignes !
Un an pour se préparer à gravir la plus haute montagne d’Afrique. C’est le défi que s’est lancée Sophie Moreau, entourée de ses coéquipiers « Passeurs d’espoir », pour mieux contrer le cancer du sein et aider la recherche. Départ en août prochain. Si on lui faisait la courte-échelle ?
Vous aimerez aussi…
Pas facile de savoir comment se nourrir en temps de confinement. Celui qui poursuit sa routine sportive tant bien que mal doit trouver un nouveau moyen de faire le plein d’énergie sans prendre de kilos indésirables. Pas impossible. Les conseils et 3 recettes maison de la diététicienne spécialisée dans la nutrition sportive Marion Lassagne.
Retrouver la liberté, la nature, les sentiers…en courant, c’est la proposition alléchante de Scarpa. La marque spécialiste du trail organise, cet été, un périple financé par ses soins. Une micro-aventure pour laquelle il fallait répondre à un appel à candidatures dont on connait aujourd’hui les 5 finalistes. « We Trail » est en marche.
À la fin de l’envoi, elle touche ! Clémence Delavoipière, 24 ans, est l’un des grands espoirs français de l’escrime fauteuil. Amputée d’une jambe, elle a découvert la discipline par hasard il y a trois ans et a déjà décroché l’or à l’Épée en Championnat du monde. La voilà en place pour disputer ses premiers Jeux Paralympiques, à l’épée, au fleuret et au sabre. Allezzzzz !
Rassembler les amateurs et acteurs du sport, soutenir les fédérations, c’est l’ambition de Wasani. Cette application, lancée il y a trois ans, souhaite faciliter la pratique sportive et permettre à tous de partager des valeurs et des moments inoubliables. Tout simplement.
Avant ces Jeux Olympiques de 1984 à L.A., aucun Américain, homme ou femme, n’avait remporté de médaille d’or au concours général de gymnastique artistique. Mary Lou Retton est entrée dans l’histoire après avoir brisé cette barrière symbolique. Nous sommes le 3 août 1984.
Sandra Pestana ou Bgirl Peste Ana pour les avertis est un espoir du B-girling, soit la branche féminine française du breakdance de haut niveau. Professeure d’EPS, elle a enchaîné les battles pour être au Top. Prochain move ? Tenter de se qualifier pour les JO Paris 2024. Sa musicalité, sa fluidité et son feeling devraient entrer dans le “game“ sans problème.
Abonnez-vous à la newsletter