Coco Gauff 5 infos sur la nouvelle fusée du tennis américain
À seulement 19 ans, Coco Gauff s'est déjà fait une belle réputation. Entre son talent indéniable sur les courts de tennis, son palmarès déjà digne des meilleures et ses engagements sociétaux, rien de très surprenant ! Si on croquait la prodige américaine en 5 infos ?
Par Alexandre Hozé
Publié le 08 mai 2023 à 19h36
1. Commencer fort
Ça fait déjà quelques saisons que Coco Gauff fait parler d’elle raquette en main… Jusque-là, rien d’anormal, une tenniswoman de cet acabit, ça se remarque !
Demandez à Patrick Mouratoglou… L’ancien entraîneur de Serena Williams en a vu passer des talents dans son académie, les places y sont chères ! Mais quand une jeune Américaine d’alors 11 ans en 2015 joue devant lui, l’hésitation ne fit pas partie de l’équation…
Coco Gauff (Cori de son prénom) a commencé à faire parler d’elle dès la catégorie junior. C’est simple, elle fait partie des toutes meilleures jeunes du circuit féminin.
Jugez plutôt : une finale de l’US Open junior en 2017 suivie d’une victoire sur la terre battue parisienne en 2018, à seulement 14 ans et 2 mois, s’il vous plaît.
Fin 2018, Coco Gauff est la numéro 2 mondial du classement féminin des juniors. C’est ok, la jeune prodige du tennis a compris comment ça marchait, maintenant, elle veut (encore) plus !
Pour se faire, elle ne va pas attendre et, à 15 ans, elle fait tout simplement ses débuts sur le circuit WTA. Nous sommes en 2019. Ça ne fait que commencer.
2. Continuer sur sa lancée
Sa première saison dans la cour des grandes a donc eu lieu en 2019. Ça vaut le coup de s’en souvenir, vous pourrez ressortir cette info quand elle sera au top du top. Si ce n’est pas déjà le cas, d’ailleurs…
C’est le 21 mars 2019 que, pour la première fois, Coco Gauff remporte un match sur le circuit WTA. Sa jeune compatriote et future coéquipière en double Catherine McNelly devient la première inscrite au palmarès de « Coco ».
Mais rapidement, d’autres noms vont suivre. De très gros noms. Peut-être même le plus gros nom de l’histoire du tennis féminin (on parle bien du nom de famille).Après s’être sortie des qualifications de Wimbledon, Coco Gauff affronte en effet au premier tour Venus Williams. Et contre toute attente, la jeune Américaine surclasse son idole en deux sets ! On vous le rappelle, Venus Williams, c’est cinq victoires à Wimbledon ! Mais bon, visiblement, ça n’impressionne pas tout le monde…
Après un succès aussi flamboyant, la pression… Battre ainsi Venus Williams, ça ressemble bien à une passation de pouvoir ! Et Coco Gauff assume. Elle se hisse jusqu’en huitièmes de finale de Wimbledon, à 15 ans !
Dans la foulée, elle gagne son premier tournoi WTA en double (avec Catherine McNelly), puis son premier trophée en simple sur les terres autrichiennes, avant de remporter un deuxième tournoi en double !
Tu parles d’une première saison…
3. Faire déjà partie des meilleures
Les saisons qui vont suivre ne vont pas être mal non plus (doux euphémisme). Sa chasse aux gros noms du circuit WTA continue, et c’est au tour de Naomi Osaka de tomber sous les coups droits et revers de Coco Gauff. Pourtant tenante du titre de l’Open d’Australie en 2020, la Japonaise n’a rien pu faire face à la jeune prodige US.
Comme à son habitude, Coco Gauff est loin de se relâcher, bien au contraire… Elle remporte son deuxième titre en simple et son troisième tournoi en double à Parme, avant de se hisser jusqu’aux quarts de finale de Roland-Garros. Et oui, on y reviendra, mais la terre battue parisienne réussit on ne peut mieux à « Coco ».
Sa saison 2020 se termine aux portes de la finale en double à l’US Open, toujours avec sa compatriote Catherine McNelly. Cette ultime défaite déçoit Coco Gauff, malgré le superbe parcours des deux jeunes Américaines devant leur public.
En 2021, comme le reste du monde, pause Covid. Mais en 2022, Coco Gauff acte une chose : c’est déjà une des meilleures.
Elle va en quarts de finale lors de l’Open d’Australie, en finale à Roland-Garros (en double comme en simple), en quarts à l’US Open... Cerise sur le gâteau, elle grimpe au sommet du classement en double.
Tout le monde l’a bien compris, Coco Gauff n’est plus une outsider désormais… À 18 ans, elle a intégré le cercle très fermé des tenniswomen sur lesquelles il faut compter.
4. Être bien plus qu’une athlète
« More than an athlete » … Lebron James l’avait bien compris et s’est lancé dans cette mouvance. Il a fallu très peu de temps à Coco Gauff pour suivre le courant.
Après le meurtre de Georges Floyd par des policiers américains qui a entraîné le mouvement Black Lives Matter, miss Gauff s’exprime, milite, fait entendre sa voix…
À l’instar des Megan Rapinoe, Serena Williams, Colin Kaepernick et autres athlètes inspirants, Coco Gauff profite de sa notoriété pour entrer dans la bataille et défend un monde un peu plus juste. Impressionnante de maturité, elle multiplie les messages engagés sur les courts et sur ses réseaux sociaux…
Lors du Roland-Garros 2022, durant son ascension vers sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem en simple, après un énième massacre à l’arme à feu aux États-Unis, la joueuse se saisit d’un stylo et écrit sur la caméra : « Paix, mettez un terme à la violence armée ».
À 19 ans, bien d’autres combats sont à venir pour Coco Gauff. On ne doute pas un seul instant de sa capacité à surmonter les obstacles. C’est ce qui s’appelle être ÀBLOCK!.
5. Avoir un avenir doré devant soi
En 2023, Coco Gauff continue sur sa lancée. Elle a remporté son troisième titre WTA en simple, ses septièmes et huitièmes tournois en double…
Alors que Serena Williams a déjà remisé ses raquettes au placard depuis quelques mois, un nouveau visage américain s’élève peu à peu dans le circuit du tennis féminin.À 19 ans, the sky is the limit pour Coco Gauff !
Est-ce qu’elle nous gratifiera d’un nouveau parcours incroyable Porte d’Auteuil ? Ou est-ce qu’elle ira chercher le Graal devant son public lors de l’US Open ? Est-ce que c’est pour cette année ?
Difficile à dire, mais une chose est sûre, peu importe la pression, Coco compte bien faire parler d’elle. Encore et toujours.
ÀBLOCK! est un média indépendant qui, depuis plus d’1 an, met les femmes dans les starting-blocks. Pour pouvoir continuer à produire un journalisme de qualité, inédit et généreux, il a besoin de soutien financier.
Pour nous laisser le temps de grandir, votre aide est précieuse. Un don, même petit, c’est faire partie du game, comme on dit.
Une fusée sous-marine, les filles au MIC dans l’univers du ballon ovale, des cyclistes insatiables (Noëlie et Elsa sur notre photo), un nouveau Carnet de route de notre ambassadrice, un Q&A en vidéo ou encore l’histoire de la boxe au féminin et notre spécial KIDS ? Soyez ÀBLOCK!
Alors comme ça, la boxe serait une affaire d’hommes ? Que nenni, les gants vont aussi bien aux filles qu’aux garçons ! Et certaines n’ont pas attendu d’autorisation pour le faire savoir. Retour sur l’histoire de ces pionnières gantées.
Sur sa moto, rien ne semble pouvoir l’arrêter. La pilote Justine Pedemonte est toujours ÀBLOCK!, c’est donc bien normal de la voir se prêter au jeu de notre questionnaire sportif. Et à toute berzingue !
Attention, première ! Une rencontre internationale de rugby commentée uniquement par des femmes, c’est le programme de ce 16 mars. Cette initiative forte, Ouvrons la voix, soutenue par la fédé du ballon ovale, entend prouver que l’expertise est tout autant du côté des filles que des gars. Alors, girls, marquons l’essai !
Elle a bien l’intention de prendre son envol sur l’épreuve du papillon lors des Jeux Olympiques de Paris, cet été. La vice-championne du monde Marie Wattel est déterminée à décrocher la médaille d’or. Retour en 5 points sur la carrière d’une pépite française qui ne lâche rien malgré les coups durs.
Une fille qui danse au rythme du break, une course solidaire comme on les adore, notre rendez-vous Kids et un 8 mars un peu spécial, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
Elle fait son retour ce samedi 9 mars. La Sine Qua Non Run, un événement qui s’oppose au harcèlement de rue dont sont victimes nombre de sportives ? C’est ce qui s’appelle être ÀBLOCK! Une course pour les femmes… à laquelle les messieurs sont plus que les bienvenus !
Qui a dit que les jeunes étaient fâchés avec la discipline ? Les courses Spartan sont là pour prouver le contraire avec des parcours quasi-militaires. Et ils kiffent, les mômes !
Depuis que tu as mis Tim à la danse et Daphné à la boxe, force est de constater que les avis non sollicités fusent. Apparemment, il y a des sports de filles et des sports de garçons… Ça se vérifie scientifiquement cette ânerie ?
Un slam sur une championne en deuil de son sport, un nouveau chapitre du carnet de route de notre ambassadrice marathonienne, l’histoire à la loupe d’une triple sauteuse d’exception ou encore une coureuse qui crée l’exploit (Méline Rollin sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!
Une crack qui nage à très grande vitesse, une fille qui prend son envol, une danseuse qui rêve de JO, les pionnières du baseball, une championne qui grimpe, une autre qui nous booste avec ses tutos (Jess Vetter sur notre photo) et un nouveau mercredi où les KIDS ont pris le MIC, c’est le meilleur d’ÀBLOCK!
Permettre aux jeunes de découvrir la montagne, c’est la mission que se sont fixées trois associations via l’événement national solidaire Les P’tits Flambeaux. Evénement qui vient d’avoir lieu dans 150 stations de ski françaises. En piste pour un petit recap’ !
Gardienne de handball semi-pro, militante, fondatrice de l’association Hand’Joy… Amina Tounkara multiplie les casquettes. En première ligne dès qu’il s’agit de l’accessibilité du sport aux femmes, elle se bat comme une louve pour les mettre en mouvement. Rencontre avec une fille ÀBLOCK! par définition.
Une question qui tue les clichés, une olympienne historique (Claire Supiot, nageuse valide puis handi sur notre photo), un escape game sportif, une fille musclée et fière de l’être et une descendante du rénovateur des JO, récap’ de la semaine sur ÀBLOCK!
Voilà déjà un bout de temps qu’elles ont chaussé les crampons. Si elles sont encore en minorité dans les clubs d’alpinisme, elles tracent leur voie. Mais les femmes ont-elles une manière bien à elles de grimper, marcher et s’élever ? Ce Podcast riche en témoignages nous aide à mieux comprendre ce qui pousse les femmes à s’élever jusqu’aux cimes sans en faire une montagne.
Entre sport-performance et sport-thérapeutique, la Pole Dance met la barre haut. Cette discipline sportive et artistique à l’aura sulfureuse sortie tout droit des clubs de strip-tease (mais pas que) n’a jamais été autant d’actualité, à l’ère où les femmes reprennent possession de leur histoire, de leurs voix et de leurs corps. Le docu Netflix, « Pole Dance, haut les corps ! » suit le parcours d’Américaines de tous âges, morphologies et origines, cherchant à retrouver confiance en elles grâce à cette danse au parfum de scandale. Un parcours de combattantes puissant qui fera écho dans le cœur et le corps de chaque femme.
On la surnommait « La ménagère volante ». Spécialiste du sprint, elle est la seule à avoir décroché quatre médailles d’or en une seule édition. Un palmarès d’autant plus bluffant à une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues dans les compétitions, encore moins les mères de famille. Récit d’une femme au foyer devenue femme médaillée.
Attention, première ! Une rencontre internationale de rugby commentée uniquement par des femmes, c’est le programme de ce 16 mars. Cette initiative forte, Ouvrons la voix, soutenue par la fédé du ballon ovale, entend prouver que l’expertise est tout autant du côté des filles que des gars. Alors, girls, marquons l’essai !