On pense souvent, et à tort, que le sport est un monde ultra sélectif. « Il faut forcément être grande pour faire du basket », « La danse classique, c’est pas pour les rondes », « T’es pas un peu trop maigre pour l’haltérophilie ? ».
Non, non et NON.
Chez ÀBLOCK! on ne cessera jamais de te dire de briser les codes, surtout quand ils n’ont aucun sens… Or, à part le douzième album d’Astérix et Obélix (celui qui se passe aux Jeux Olympiques), rien ne dit que l’haltérophilie est réservée aux golgoths.
Potion magique ou pas, TOUT LE MONDE peut faire de « l’haltéro » (comme on dit dans l’univers des strong (wo)mens). Tu en doutes encore ? Relis la phrase précédente.
Quel que soit ton physique, si tu es attirée par ce sport qui allie à merveille force, équilibre, coordination et mobilité, lance toi ! Le meilleur moyen de savoir s’il te correspond, c’est d’arrêter de complexer sur l’apparente absence de tes biceps (on te promet, ils existent) et simplement d’essayer.
Voici quelques conseils pour tous les poids plumes qui veulent se mettre aux arrachés et épaulés-jetés :
1. « Apprends à marcher avant de vouloir courir. » Ce dicton bien connu existe aussi en langue d’haltérophiles. Ça donne : « Maîtrise ton poids de corps avant de vouloir soulever quoi que ce soit ». Une fois que tu t’es bien renforcée à coup de squats, strict press, deadlifts etc, place aux bases ! Et comme Rome ne s’est pas faite en un jour, on t’invite à débuter avec une barre à vide. C’est hyper important de commencer par analyser et enregistrer l’enchaînement des mouvements.
2. Adapte la charge à ton physique. Si tu pèses 45 kilos, tu ne vas évidemment pas soulever la même charge que ta copine qui en fait 70 ! Commence léger et augmente petit à petit.
3. Enfin, ne pratique pas l’haltérophilie dans ton coin ! C’est un sport très technique où l’on a vite fait de se blesser. Rends-toi dans une salle et trouve-toi un·e coach.
La prochaine fois que tu iras t’entraîner, que tu verras des haltérophiles en action et que tu ne te sentiras pas légitime… Pense à David et Goliath !
Avec de la détermination et du courage, n’importe qui peut soulever des montagnes.
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L’avis de Nina Kanto*, ex-handballeuse de l’équipe de France et aujourd’hui coach sportive
« Bien sûr qu’on peut tou.te.s pratiquer l’haltérophilie ! Mais il faut le faire avec un professionnel, sinon ça peut être dangereux. L’haltérophilie, c’est du travail avec des charges assez élevées, donc on ne fait pas n’importe quoi. Il faut avoir un minimum de bagage sportif car, dans le cadre de certains exercices, il y a des postures qui nécessitent un bon alignement, un bon gainage.
Le mieux, comme pour beaucoup d’activités sportives, est de s’y mettre progressivement, d’adapter l’intensité à ses capacités et puis d’augmenter cette intensité au fur et à mesure de la pratique.
Mais c’est une discipline qu’il faut faire de façon très encadrée, ce peut être source de blessures, l’idéal est de commencer par de la musculation et du renforcement musculaire, des exercices au poids de corps, avant d’évoluer vers de la musculation avec des charges. Après ça, se mettre à l’haltérophilie sera plus simple. »