Isabelle : « La danse, c’est une pulsion de vie ! »Animatrice de danse sportive et de stretching, 31 ans, psychologue
Avec la danse dans le sang et dans la peau, Isabelle Boileau ne pouvait que traverser sa vie en entrechats. C’est ce qu’elle a fait en pratiquant, très jeune, en semi-pro, avant d’opérer un petit saut de ballerine pour aller enseigner la danse. La danse comme une douce thérapie entre sport et création. En piste !
Propos recueillis par Claire Bonnot
Publié le 08 décembre 2021 à 17h12, mis à jour le 25 mars 2022 à 17h14
« Je viens d’une famille de danseurs. C’est elle qui a initié ce désir de m’y mettre. J’ai fait mes premiers pas de danseuse en regardant ma mère danser le flamenco ou le quadrille avec mon père. C’est d’ailleurs avec lui que j’ai appris le rock.
Chez nous, on dansait la sévillane, une danse espagnole. Mon frère est un danseur professionnel aujourd’hui. J’ai moi-même commencé en conservatoire de danse classique à l’âge de 5-6 ans là où j’habitais, en Corse.
Ça a été un coup de foudre ! Et je crois que c’est la création avant tout qui m’en a donné le goût. On a très vite monté des spectacles avec mon frère : théâtre, danse, on mélangeait ! C’est ce processus de création et toute la dimension artistique de la danse – qu’on peut ranger dans le sport et/ou l’art – qui nous stimulait.
À l’âge de 11 ans, j’ai intégré une compagnie semi professionnelle en danse contemporaine : le groupe Grenade, pour les 7 à 18 ans, de la chorégraphe Josette Baïz, basée à Aix-en-Provence.
Josette Baïz donne ainsi l’occasion aux jeunes – enfants et adolescents – d’expérimenter le métier tout en poursuivant leur scolarité.
J’ai ainsi eu la chance de partir en voyage pour les tournées avec les amis du groupe et d’apprendre un métier avec toute la rigueur et la passion que cela demande.
Je suis tombée sur cette super école après avoir déménagé de Corse et avoir eu une expérience difficile au Conservatoire d’Aix. Je ne me retrouvais pas dans les méthodes d’enseignement de ma professeure.
Je me suis cherchée : j’ai fait un stage de hip-hop avec mon frère et l’un des danseurs nous a repérés pour intégrer le Groupe Grenade : prendre des cours de danse plus intensifs, créer des spectacles…quel bonheur pour nous deux !
J’ai évolué dans ce groupe semi-pro jusqu’à mes 18 ans puis, j’ai choisi de poursuivre des études de psychologie après le Bac. Il était difficile de faire les deux. Mais, jamais, je n’ai lâché la danse !
Je continuais à prendre des cours, un peu partout, et mes travaux de recherche à la fac se focalisaient sur ma discipline de cœur : « Qu’est-ce que l’état de danse ? » ou « Quels sont les bénéfices de la danse ? ». La danse ne m’a donc jamais quittée mais elle a pris une autre forme : la danse et ses bienfaits davantage que la danse et la performance.
Je n’ai pas poursuivi la danse en professionnelle sûrement parce que j’avais cette dimension psychologique qui, déjà, faisait partie de moi. J’avais peur de perdre le plaisir de danser en entrant dans la « compétition » ; savoir que mes amies allaient être de possibles rivales etc…
J’ai eu personnellement besoin de me décaler de la recherche de performance inhérente à la danse professionnelle.
Je me suis lancée, en 2019, dans un enseignement de « danse sportive », le Balance Ballet au sein du Balance Studioqui est un mélange de barre classique pour le travail postural, de renforcement musculaire mais aussi d’assouplissement, sans oublier la chorégraphie à la fin du cours.
J’aime beaucoup ça et cela challenge mes élèves qui apprennent ainsi une danse sur quatre semaines. Avec ce concept de « danse sportive », on allie ainsi les bénéfices de la danse à ceux du sport. C’est dans la même lignée que le Fit’Ballet lancé par Octavie Escure.
Le travail à la barre va venir renforcer tous les muscles internes tout en activant la proprioception, à savoir comment on arrive à coordonner ses mouvements et à les dissocier. C’est une danse sportive qui stimule sur le plan cérébral et corporel.
Je propose aussi une phase de stretching, des temps d’assouplissement, pour un moment de relaxation : au contraire de la phase de renforcement où l’esprit est focus et travaille intensément, le stretching a pour objectif de se vider l’esprit.
La danse est dans ma vie depuis si longtemps que je ne saurai dire précisément quels sont ses bienfaits sur moi. Je crois, en résumé, que ça me permet d’avoir un équilibre au quotidien.
En tant que psychologue, je suis beaucoup dans les mots donc il est important pour moi d’avoir ce rapport au corps. D’ailleurs, dans ma pratique et dans mon enseignement, le mouvement doit toujours s’accompagner d’un mot sinon il perd tout son sens.
Pour moi, la danse, c’est un corps qui parle. Moi quand je danse, je vis ! Je traverse le langage, je m’exprime. C’est de l’ordre de la pulsion de vie !
Dans cet enseignement de la danse que je pratique en parallèle et en lien avec mon métier de psychologue – j’ai fait des formations de danse thérapie -, je permets à mes élèves de s’accorder un temps pour soi et de se réapproprier leur corps.
C’est un moment où l’on se focalise totalement sur son corps. L’exercice cérébral est ici dévoué au corps et aux mouvements. Dans ce cadre, mes cours sont ouverts à tous les niveaux et tous les âges. Mes élèves ont, actuellement, entre 26 ans et un peu plus de 50 ans.
Concrètement, pour la phase stretching, j’axe sur le recentrage avec des méthodes d’ancrage comme la visualisation positive. L’idée est d’imaginer un lieu sécure et apaisant et de le faire perdurer pendant ce moment de cours.
La danse est vraiment une expérience riche que je conseille à tout le monde. À mon sens, aucun autre sport n’apporte autant de sens et décuple autant de sensations, ouvre autant de dimensions.
J’ai d’ailleurs le projet de développer des cours de « danse intuitive » qui ferait un pont avec mon expertise de psychologue. Un espace pour expérimenter ses propres mouvements, sans suivre quelque chose de codifié, trouver le mouvement qui est juste pour soi. C’est offrir un espace créatif aux apprentis danseurs.
En imaginant des danses improvisées et intuitives, on peut retrouver l’enfant qui a existé en nous et qu’on a oublié. Une belle façon de vivre le langage (de soi) et de ne plus vivre par le regard des autres.
Pour suivre le mouvement doux de la danse selon Isabelle Boileau, suivez-là sur son compte Instagram bien nommé @motvement_aix
Elle vient de faire sensation en décrochant son premier titre de championne du monde de roller de vitesse après vingt-trois ans de disette pour les Françaises. La Mayennaise Marine Lefeuvre est montée, pour la première fois, sur des patins à roulettes lorsqu’elle avait 3 ans et n’a plus jamais voulu en descendre. Témoignage d’une roller girl qui fait son chemin.
Suite à une anorexie mentale, Maureen Marchaudon découvre la pratique du street workout, un sport encore jusque-là réservé aux gros bras masculins. Piquée de ces figures qui allient force, agilité et technique, elle devient vite insatiable jusqu’à décrocher le titre de vice-championne de France 2024 de street workout freestyle et à l’enseigner aux femmes qui veulent r(re)trouver la confiance en elles. Who run the world ? Girls !
Il y a peu, elle n’était jamais montée sur un bateau. Pas de quoi arrêter cette professionnelle de la com’ qui s’est engagée, dès le début, aux côtés de Benjamin Ferré, pour son premier Vendée Globe. Confidences d’une fille de l’ombre qui travaille à mettre en lumière un skipper d’exception.
Elle est ingénieure en agroalimentaire de formation, passionnée par le milieu de la voile, et c’est elle qui a la responsabilité de l’avitaillement dans l’équipe du skipper Benjamin Ferré qui prendra le départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain. Confidences d’une fille habituée à vivre dix journées en une.
Elle a 17 ans, l’aventure chevillée au corps et des projets plein la tête. Lena Kurbiel, engagée cet été avec l’Australienne Liz Wardley dans la World’s Toughest Row Pacific, est devenue la plus jeune, filles et garçons confondus, à avoir traversé le Pacifique à la rame. Un défi monumental qui en appelle d’autres !
Ce mercredi 25 septembre, elle s’élance pour la première fois lors d’un championnat du monde. Laula Captien, 16 ans, est une des prodiges de la nage avec palmes française, elle se raconte pour la rentrée des Kids sur ÀBLOCK!.
Elle s’appelle Emma Gongora , nom de scène : Valkyria. Combattante professionnelle, cette Marseillaise d’adoption qui a tout plaqué pour vivre sa passion pour la boxe anglaise court depuis 2018 après un rêve, celui de devenir championne du monde. Confidences d’une warrior.
À 32 ans, la cycliste Alice Puech s’est élancée sur les routes du Tour de France Masculin avec le collectif « Donnons des Elles au vélo ». Celle qui est également capitaine du club Skoda « We Love Cycling » de sa région Nouvelle-Aquitaine est toujours impatiente de se mettre en selle !
Elle est Parisienne, ingénieure de formation et, en 2019, à 32 ans, sans jamais avoir navigué, elle se met au défi de prendre le départ de la Mini Transat 2023, une traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance. Pari relevé pour l’audacieuse Alexandra Lucas qui a été choisie pour être l’une des porteuses de la flamme olympique.
Pleine de peps, cette fana de running est un vrai guépard. Dopée aux marathons et aux entraînements ultra matinaux, elle a découvert la course par hasard et n’en décroche plus. Go pour un shoot d’endorphines !
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Grande blonde explosive au sourire franc, l’athlète et coach sportif Anouk Garnier, double championne du monde de course à obstacles, est une adepte des parcours du combattant. Son nouveau défi : battre le record du monde de grimper de corde où, à la force de ses bras, elle se hissera jusqu’au deuxième étage de la Tour Eiffel.
Le Tour de France Femmes a fait sa réapparition en 2022, ÀBLOCK! se devait bien de dresser le portrait de la plus grande cycliste française, l’as ultra-médaillée du vélo qui, malgré les « affaires », demeure une légende. En selle !
Plus de vingt ans déjà qu’elle joue du sifflet sur les terrains de football américain. Ce dimanche 7 février, Sarah Thomas est entrée dans l’Histoire de la discipline en devenant, à 47 ans, la première femme à arbitrer un Super Bowl. Portrait d’une fille devenue “the first“ sans jamais l’espérer.
Depuis le 5 janvier, six waterwomen s’attaquent à un défi jamais réalisé : 8000 kilomètres sur l’Océan Pacifique, sur des planches de paddle et à la force des bras, entre le Pérou et la Polynésie Française. Le tout pour la bonne cause. Petit point d’étape.
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Une avancée majeure, une priorité. C’est en tout cas le message que la Fédération Royale Marocaine de Football entend faire passer en signant des accords visant à booster le foot féminin dans son pays. Elle vient en effet d’entériner un contrat-objectifs avec les différents acteurs de la discipline. Preuve de l’intérêt grandissant que porte le pays à son développement. Et de son ambition à la faire entrer dans un Nouveau Monde. Explications.
Elle est une des pionnières, une de celles qui a permis au skate féminin d’éclore en France. Depuis ses débuts, à la fin des années 90, Claire Barbier-Essertel n’a eu de cesse de vouloir fédérer, rassembler et pousser la scène féminine. Rencontre avec une fille engagée.
Un slam sur une championne en deuil de son sport, un nouveau chapitre du carnet de route de notre ambassadrice marathonienne, l’histoire à la loupe d’une triple sauteuse d’exception ou encore une coureuse qui crée l’exploit (Méline Rollin sur notre photo), c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!
Elle est basée à Carcassonne, dans le Languedoc. Au sein du 3e RPIMa ou 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, une unité d’élite de la 11e brigade parachutistes, elle n’a qu’un but : tenir physiquement la distance. Le sport est pour Virginie autant une respiration essentielle dans son quotidien qu’un moyen de se faire respecter dans un monde d’hommes. Vice-championne de cross-country de l’armée de terre, cette adjudante-là n’est pas prête à quitter le terrain.
Des épreuves éprouvantes en altitude, des femmes en selle, une humoriste engagée (Karen Chataîgnier sur notre photo), une cycliste solaire, une super-héroïne à cheval et une nouvelle Question qui tue, c’est le meilleur d’ÀBLOCK! cette semaine.
Ce samedi 29 janvier, dans la station des 7 Laux, aura lieu la première édition du Trail Blanc. Une course nocturne, à pied, sur les montagnes enneigées afin de se dépasser dans une bonne ambiance qui mêlera dépassement de soi et chutes en tout genre.
Pour faire bouger les lignes, tout le monde doit être ÀBLOCK! Championne ou pas, l’important, c’est de se dépasser et de se faire entendre ! Place aux témoignages de sportives tout sauf ordinaires qui ont illuminé 2022.
Il accompagne la montée du drapeau paralympique lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux. L’hymne paralympique inaugure et clôture les éditions des Jeux Paralympiques tous les quatre ans. Place à l’orchestre !