
Une Georgette ? Cékoiça ?
En selle, cavaliers ! Notre petit lexique pratique pour mieux comprendre le langage des coachs s’offre une échappée dans l’univers de l’équitation. Et je demande le G…comme Georgette.
Publié le 24 avril 2023 à 10h56, mis à jour le 13 janvier 2025 à 16h22
Dans quelques semaines, tu vas mettre un terme à ta carrière. Tu avais déjà évoqué cette possibilité l’an dernier mais, cette fois-ci, ta décision est ferme et définitive. Qu’est-ce qui t’as décidé à tourner la page pour de bon ?
J’ai l’impression d’avoir vécu énormément de choses. Je crois que je suis arrivée au bout de ce que j’avais à vivre, sportivement en tout cas.
L’autre motif qui a pesé dans la balance est que je vais avoir 37 ans. Être handballeuse professionnelle, c’est avoir un rythme assez intense et, à un moment donné, le corps dit stop.
Enfin, il y a le fait que j’ai envie de profiter de ma famille, tout simplement.
En 2020, tu évoquais déjà ta fin de carrière avant de te raviser…
À la base, je voulais arrêter l’année dernière or j’ai fait une demi-saison et je me sentais bien, j’avais encore la motivation. Tout combiné, je me suis dit qu’il était dommage d’arrêter, que je n’en avais pas forcément envie, alors je suis repartie pour une saison.
Il y avait aussi le challenge de gagner la Champions League qui m’a poussée à continuer.
Comment être certaine que c’est le bon moment ?
Aujourd’hui, il me reste un mois et demi à jouer. Plus j’avance vers la fin, plus je sais que c’est sans regret. Je n’ai pas de doute. Je ne me dis pas : « Ah, et si…», non, je n’ai plus envie.
Je ne veux plus faire ces efforts que demande le sport de haut niveau, toute cette exigence que ça implique. Je sais que j’ai fait le tour.
La perspective des Jeux Olympiques de 2024 ne pouvait, en rien, te donner l’envie de prolonger l’aventure ?
C’est vrai qu’il y a cette très grosse échéance à venir mais ça ne me fera pas revenir sur ma décision. Rien ne pourra me faire revenir sur ma décision. Je n’ai pas de regrets. Ce sont les regrets qui font que l’on s’accroche à quelque chose et c’est ce qui, parfois, peut engendrer des doutes.
Moi, je suis sereine par rapport à tout ce que j’ai pu faire, je suis bien. Je ne sais pas comment l’expliquer mais j’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce challenge même si celui-ci se jouera à la maison. La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 est excitante mais ce n’est pas quelque chose qui me retient.
Tu t’apprêtes donc à mettre fin à une aventure qui a débuté de manière fortuite. Tu as commencé le hand en suivant ta grande sœur qui s’était inscrite au HBC Vallée d’Avre, un club proche de chez vous. Qu’est-ce qui t’as poussée à enfiler, toi aussi, le maillot ?
Je venais là comme une novice, je ne savais pas où je mettais les pieds. À l’époque, je ne savais pas ce qu’était le handball, je ne savais même pas que ça existait d’ailleurs. Finalement, je me suis plus que prise au jeu et, depuis ce jour-là, je n’ai plus enlevé mes chaussures !
Qu’est-ce qui t’a accrochée ?
L’aspect collectif ! C’est grâce à ça que j’ai vraiment accroché. Le hand, c’est un sport qui sollicite tout : le physique, la tactique, c’est un sport dans lequel il y a de l’échange, c’est tout ça qui m’a plu. J’allais à l’entraînement avec mes potes, le week-end on s’amusait en match, c’était ça pour moi le handball.
Tu aurais poussé la porte d’un club de basket, ça aurait été pareil finalement.
Peut-être, oui.
Pendant presque dix ans, jusqu’à ta première sélection en bleu, tu n’as aucune ambition véritable sur le plan sportif, pas de haut-niveau en tête. Tu te contentes de te laisser guider et, quand on te propose des défis, tu les relèves. Le hand c’est avant tout de l’amusement pour toi à cette époque ?
C’est exactement ça, le handball pour moi, à l’époque, c’est uniquement du plaisir. Je ne savais pas qu’on pouvait gagner sa vie avec le handball, je ne savais pas qu’on pouvait devenir professionnelle. Moi, on me disait : « Il y a une sélection, tu y vas » et j’y allais. Durant la sélection, on me disait : « On va en sélectionner tant » et je relevais le défi.
Je prenais les choses comme elles venaient, sans pression. Je ne faisais pas partie des meilleures, ça, c’est une certitude, mais je savais que j’étais capable de. Moi, je ne lâche pas l’affaire, je suis comme une punaise, ça ne se décroche pas. Je suis tellement persévérante, j’aime tellement les challenges, j’aime tellement me surpasser que c’est ça qui m’a amenée à relever tous ces défis les uns après les autres, sans calculs.
Thierry Vincent, qui a été ton entraîneur à Mérignac, disait de toi que tu avais toutes les qualités requises pour être une grande joueuse à un détail près : tu doutais de toi, tu ne pensais pas être légitime. C’est une réflexion qui va revenir souvent de la part des autres durant ta carrière. Il est dû à quoi ce doute ? Au fait, justement, de ne pas avoir eu de plan de carrière ?
Je ne sais pas. C’est peut-être parce que j’ai toujours l’impression de ne pas être arrivée au bout. J’ai toujours l’impression d’avoir besoin d’apprendre. Je ne me sens pas complète, j’ai besoin d’évoluer. C’est peut-être ça qui fait que l’on ressent ces doutes chez moi.
Il est vrai que j’avais souvent tendance à me dire que j’étais moins bonne que les autres mais, quelque part, c’est aussi grâce à ça que j’ai toujours eu envie de faire mieux. Je sentais que j’avais des choses à apprendre et aujourd’hui encore d’ailleurs. Ce n’est pas parce que j’ai 36 ans que je n’ai plus envie de progresser.
©FFHB
Entre avoir envie de progresser et douter, il y a quand même une différence…
Je n’ai pas de doutes sur le fait que je mérite ou pas d’être là où je suis, c’est simplement que j’ai l’impression que je peux toujours faire mieux. C’est ça aussi qui fait que j’ai prolongé. Je suis une éternelle insatisfaite !
Le premier moment de bascule de ta carrière remonte à l’année 2006. Tu as 20 ans, tu inaugures ta première sélection en équipe de France face à la Turquie le 26 mai. Sept mois plus tard, tu décroches le bronze des Europe. Dans la foulée, tu décides de renoncer à tes études d’experte comptable pour te consacrer entièrement au hand. Qu’est-ce qui a changé dans ta tête à ce moment-là ?
Je voulais me consacrer entièrement au handball. Jouer au handball, ça prend du temps, ça demande de l’énergie. Mon choix était clair. Je voulais aller jusqu’au bout de mes études, histoire d’avoir quelque chose sur lequel me retourner même si, plus de dix ans plus tard, ce que je veux faire n’a plus rien à voir.
C’était un choix mûrement réfléchi et je n’ai eu aucun problème à le faire.
©FFHB
Tes parents, ton entourage, n’ont pas craint pour toi ?
Non, pas du tout. C’est ça qui est bien, mes parents n’ont jamais influé sur ce que je voulais faire. Je leur disais : « Je veux faire-ci », ils me disaient « Ok ». Je pense que c’est une chance.
Parfois, les parents sont intrusifs pour ce qui est des choix relatifs aux carrières de leurs enfants. Moi, les miens m’ont laissée libre de faire ce que je voulais. Ils m’ont fait confiance.
Tu vas doucement faire ta place en équipe de France. Pour autant, en 2008, tu ne seras pas retenue par Olivier Krumbolz pour les Jeux de Pékin, en Chine. Est-ce que ce premier rendez-vous olympique manqué a joué un rôle important dans la suite de ton parcours en bleu ?
Ce rendez-vous manqué ne m’a pas abattue, au contraire, il m’a surmotivée. À cette époque, j’étais vraiment très jeune. Les deux personnes qui sont allées aux Jeux étaient meilleures que moi sur le moment. Cette décision n’est pas quelque chose qui m’a choquée. J’étais déçue, ça c’est une certitude, mais je savais que les prochains JO, je les ferai.
Sur le moment, c’était le choix de notre entraîneur et je l’ai respecté, ça fait partie du jeu.
Parallèlement, tu vas commencer à te faire un palmarès en club. Après Mérignac, rétrogradé administrativement, et Issy-les-Moulineaux, qui va connaître malheureusement le même sort, tu rebondis à Toulon avec lequel tu deviens championne de France en 2010. Ce titre a une importance particulière pour toi. Pourquoi ?
Pour moi, ce sont mes plus belles années en club. On avait un collectif vraiment exceptionnel avec des individualités exceptionnelles. On n’avait pas le meilleur groupe, mais il y avait quelque chose, dans cette équipe, qui fait que l’on a fait une saison de folie et que l’on a remporté le championnat en sortant Metz en demies.
C’était inattendu et la victoire finale, c’était la consécration de toute une saison. C’était top, c’était une aventure humaine que l’on a partagée toutes ensemble. C’était génial et c’est exactement pour ça que je fais du hand.
©FFHandball/S.Pillaud)
À partir de 2012, tu tentes l’aventure à l’étranger. Il y aura le Danemark, la Macédoine et la Russie. Tu vas remporter plusieurs fois les championnats russe et macédonien, il y aura aussi quatre Coupes nationales, une Coupe de l’EHF, trois troisièmes places en Ligue des Champions… C’est pour cette Ligue des Champions d’ailleurs que tu as choisi l’exil. C’était impensable de pouvoir y prétendre en évoluant en France ?
Pour moi, l’étranger c’était une expérience à faire. Partir, c’est quelque chose qui t’élève sportivement, mais surtout humainement. C’est tellement enrichissant.
J’ai joué la Ligue des champions en France avec Toulon. On n’a pas fait long feu mais c’était normal. À l’époque, il était très peu probable qu’un club français puisse la gagner, le seul moyen était d’aller à l’étranger. C’est pour ça que je me suis expatriée mais je me suis surtout expatriée pour l’expérience.
Elle t’a apporté quoi cette expérience sur le plan personnel ?
Il faut savoir que moi, avant, il ne fallait pas m’approcher. J’étais limite une sauvage, je n’osais pas dire bonjour aux gens. Je ne dirais pas que j’étais timide mais j’étais hyper introvertie et c’est vrai que, le fait de partir, forcément, fait que ta personnalité change.
Avant, tu n’entendais pas le son de ma voix. Aujourd’hui, tu ne l’entends pas plus, mais je fais des choses comme des prises de parole par exemple que je n’aurais jamais faites auparavant.
©FFHB
Sportivement, le hand féminin est plus valorisé en dehors de nos frontières. Qu’est-ce qu’il y a de mieux ailleurs ?
Je ne vais pas parler salaires… enfin si, je vais parler salaires. Ça me fout les boules de voir des filles qui, durant toute leur carrière, gagnent des salaires moyens et ne peuvent pas complètement se consacrer à leur métier de handballeuse car elles ne peuvent pas en vivre.
Aujourd’hui, l’étranger nous permet de le faire. Si je n’étais pas partie, est-ce que j’aurais été à l’aise financièrement comme je peux l’être ? Je ne sais pas, mais je trouve ça dommage. J’aimerais que l’on puisse jouer en France en se disant : « Je joue dans mon pays et je gagne bien ma vie en faisant du sport féminin ».
La question du salaire rend forcément l’étranger beaucoup plus attractif et, qui dit salaire dit forcément meilleures conditions, meilleures équipes. Ce qui te permet tout simplement d’être compétitive dans les grands championnats, dans les grands rendez-vous comme la Ligue des champions.
La Fédération Française de hand fait des efforts pour améliorer les conditions des joueuses…
Oui, il y a des efforts de faits. Entre le moment où j’ai commencé le hand et maintenant, ça n’a rien à voir, c’est même le jour et la nuit. Aujourd’hui, tu as deux clubs, Brest et Nantes, qui arrivent avec de beaux budgets et qui parviennent vraiment à donner des bons salaires aux joueurs.
J’ai l’impression que ça tire le championnat vers le haut. Aujourd’hui, on a deux équipes françaises compétitives en Ligue des Champions et c’est bien. Il y a du progrès, mais il faut continuer.
Avec les Bleues, l’histoire va aussi rouler pour toi. Tu vas être deux fois vice-championne du monde (2009, 2011), Championne du monde en 2017, tu t’offres le bronze aux Europe en 2016 et le titre en 2018, tu es également vice-championne olympique à Rio, au Brésil, en 2016. Seule ombre au tableau, tu te blesses quelques mois avant les Jeux de Tokyo au Japon. Une rupture des tendons d’Achille qui t’empêchera de décrocher le titre suprême avec tes coéquipières. S’il y a un moment plus difficile que les autres dans ta carrière, c’est celui-ci ?
C’est vraiment la plus grosse déception de ma carrière. Moi, les Jeux de Tokyo, c’était censé être ma dernière expérience en équipe de France. Je savais qu’on avait la possibilité de revenir avec la médaille d’or. C’était la première blessure de ma carrière, ça ne m’était jamais arrivé auparavant. C’est une épreuve que j’ai dû surmonter, c’était difficile.
Comment es-tu parvenue à la surmonter ?
En premier lieu, il a fallu accepter la situation. Moi, je suis très spirituelle, je me dis c’est mon destin, mon histoire, que je ne devais pas faire Tokyo. Et puis, il y a ma famille qui a été très présente à ce moment-là. À l’époque, j’avais 34 ans. Je me disais que je ne parviendrais jamais à revenir à cet âge-là.
Je me suis challengée pour réintégrer le plus haut niveau et c’est pour ça que je n’ai pas arrêté l’année dernière. Tout ça mis bout-à-bout fait que l’on essaie de surmonter la situation. Et que l’on y arrive. Ça fait partie du jeu, il faut accepter, c’est tout.
©FFHB
Au regard de ton parcours en équipe de France, tu dirais que Tokyo est vraiment un regret ou seulement un rendez-vous manqué ?
C’est vrai que, lorsque j’ai loupé les Jeux Olympiques de Tokyo et que je me morfondais, j’ai fait un feed back sur tout ce que j’avais pu accomplir, toutes les médailles décrochées. Je me suis dit : « Tu ne vas pas laisser une compétition gâcher toutes les médailles que tu as eues, toutes les aventures que tu as vécues avec l’équipe de France ! »
C’est à ça que je me suis raccrochée. Quand j’ai fait ce feed back, je me suis rendu compte que oui, quand même, ce que j’avais fait, c’était pas mal !
Dans quelques semaines, tout cela sera terminé. Si tu commences à regarder un peu en arrière, tu dirais que le sport de haut niveau t’a apporté quoi ? Qu’est-ce que tu raconteras à tes deux petits garçons plus tard ?
Ils sont encore un peu petits pour comprendre certaines choses mais, pour moi, ce qui est important, c’est leur état d’esprit, la manière dont ils vont penser, la manière dont ils vont réagir par rapport à tout ce qui peut leur arriver. C’est tout cela qui m’importe, que j’ai envie de leur transmettre parce que c’est ça qui conditionne tes choix, ce que tu fais dans la vie. En tout cas, moi, c’est ce que je retire jusqu’à présent de mon expérience.
Ce qui m’a amenée là où j’en suis, c’est mon état d’esprit et rien d’autre, ni les qualités physiques, ni les rencontres ou je ne sais quoi. C’est la manière dont tu fais face à ce qui t’arrive dans la vie qui te construit et c’est ça que j’ai envie de transmettre.
C’est pour cela que tu as décidé d’exercer le métier d’agente de joueur ?
Pour moi, agent de joueur est un prétexte. Ce qui me plaît, ce que j’ai envie de faire, et c’est une certitude, c’est de transmettre mon expérience afin que les jeunes générations aient la carrière qu’elles méritent, qu’elles désirent.
Aujourd’hui, je pense que ce qui manque c’est que les gens soient accompagnés dans leur carrière, dans leur choix, leur style-life de sportif de haut niveau et c’est ce que je veux mettre en place.
Ça t’a manqué toi, plus jeune ?
J’aimerais mettre en place tout ce que j’aurais aimé avoir quand j’avais 20 ans lorsque j’ai commencé le hand. Moi, j’ai la chance d’avoir eu la tête sur les épaules, ce qui fait qu’aujourd’hui, je n’ai aucun regret et c’est sincère : quand je te dis aucun, c’est aucun.
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et je pense, qu’aujourd’hui, 70-80 % des jeunes gagneraient à être mieux accompagnés, c’est une certitude.
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Est-ce que tu penses que le fait d’être une femme, ce qui est très rare dans ce métier d’agent, peut apporter quelque chose de différent ?
J’ai l’impression que nous, les femmes, on inspire davantage la confiance. Je suis désolée de dire ça mais, on a un regard différent, on apporte un peu plus d’humanité. C’est une réalité, un peu plus de douceur et d’humanité.
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