Camille Serme « Si je reprends le squash, c'est pour me qualifier aux JO de Los Angeles. »
Elle a tout gagné ou presque. En juin 2022, Camille Serme, alors 33 ans, annonçait l’arrêt de sa carrière. Deux ans plus tard, la sextuple championne d’Europe de squash reprend du service avec un objectif : prendre part aux Jeux Olympiques de L.A. dans quatre ans. Une route qui passera par les Internationaux de France à Paris en septembre. Rencontre avec une fille qui sait rebondir.
Publié le 19 juin 2024 à 16h43, mis à jour le 21 juin 2024 à 13h57
En 2023, à l’occasion d’une conférence de presse pour la naissance du tournoi Paris Squash, tu certifiais toi, la toute jeune retraitée, qu’il n’y avait aucune chance de te revoir un jour en action. Un vœu pieux puisque tu t’apprêtes à reprendre du service. Qu’est-ce qui a motivé ce retour aux affaires ?
Pour être complètement honnête, il y a une donne qui a changé : le squash est devenu olympique (à Los Angeles en 2028, Ndlr). J’ai fait partie de la campagne pour Paris 2024 et, lorsque l’on a appris que nous n’étions pas retenus et ce, pour la énième fois, j’ai arrêté de suivre le dossier, persuadée que nous n’y arriverionsjamais. Je ne m’y suis pas intéressée à la campagne pour Los Angeles et, lorsque le squash a été retenu, j’ai été hyper surprise !
Et puis un soir, mon compagnon m’a demandé si ça ne me tenterait pas d’essayer de me qualifier pourles Jeux puisque c’était mon rêve. Au début, j’ai cru qu’il plaisantait parce que j’étais sur le point d’accoucher mais non, il était sérieux.
J’ai pris le temps de découvrir mon rôle de maman et puis, quand j’ai enfin repris la raquette, je me suis aperçue que le squash m’avait manqué. Tout cela a fait son petit bout de chemin et voilà.
Tu avais annoncé ta retraite sportive en juin 2022 avec l’envie de te frotter à de nouveaux challenges et pas forcément en rapport avec la sphère sportive. À quoi as-tu consacré ces deux années ?
Je me suis beaucoup investie dans le tournoi de Paris, même lorsque j’étais enceinte. Ça a toujours été un rêve et un objectif d’avoir un grand tournoi de squash à Paris, bien avant que je prenne ma retraite. Je me suis beaucoup impliquée dans l’organisation,j’ai même été speakerine pendant le tournoi, ça a été une semaine assez intense.
Par la suite, quand notre fille est née, je me suis consacrée à mon rôlede maman à plein temps, elle a grandi et quand elle a eu trois mois, nous avons commencé à sortir la tête de l’eau.Nous avons trouvé une place en crèche et j’ai retrouvé du temps pour moi et aussi de la disponibilité dans ma tête, ce qui m’a permis de prendre conscience que j’avais bien envie de reprendre.
À 35 ans,tu renoues avec un sport que tu pratiques depuis tes 7 ans. Cette discipline, tu l’as découverte grâce à ta meilleure amie de l’époque, Coline Aumard, avec qui tu décrocheras un titre historique de championne d’Europe par équipe en 2019. Elle voulait essayer, tu as suivi et c’est comme ça qu’a débuté ton histoire. Avec le recul, qu’est-ce qui t’a plu dans le squash ?
Ce qui nous a plus d’entrée à toutes les deux, c’est le côté ludique. On venait du tennis et, pour ma part, à 7 ans, je ne contrôlais pas la balle, je la mettais souvent hors du terrain et je trouvais ça un peu ennuyeux d’aller la chercher à chaque fois. Au squash, c’était plus simple, c’était plus léger, je contrôlais mieux donc le côté amusement a été présent tout de suite et a permis d’enclencher la suite.
Tu t’es frottée à d’autres disciplines que le squash et le tennis ?
À 4 ans, mes parents m’ont inscrite à la danse moderne pour découvrir mon corps, extérioriser mon énergie. A l’âge de 10 ans, je les ai tannés pourfaire de la danse classique.
J’ai tenu un an et je suispassée à autre chose. C’était une expérience intéressante mais, par rapport au squash, ça détonnait beaucoup, il n’y avait pas le même état d’esprit, il n’y avait pas non plusce côté fun du squash qui me correspondait plus.
Tu vas progresser très vite et pour se faire, tu vas souvent te frotter aux garçons, faute de partenaire féminine de ton âge. Il y avait peu de filles dans ton club, l’US Créteil, et aux alentours ?
Lorsque j’ai commencé, le squash n’était pas vraiment développéen France. Mon entraîneur, Philippe Signoret,s’est investi dans le mini squash au moment même où nous débutions, il essayait de ramener des jeunes au club mais c’étaitsouvent des garçons.
À 11 ans, nous sommes allésdécouvrir le niveau international et j’ai pris une grosse claque. J’étais championne de France mais, quand il s’est agi de se frotter aux meilleures mondiales, j’ai pris une raclée dès le premier tour par une Égyptienne et je me suis rendu compte que la route allait être longue. C’est aussi pour ça que je me suis entraînée avec les garçons, il fallait chercher une confrontation plus soutenue pour essayer de se rapprocher du niveau mondial chez les femmes.
Tu avais déjà cette ambition très jeune de te frotter aux meilleures ?
Je ne m’en souviens pas de cette manière. Nous avons procédé par étapes. La compétition est quelque chose qui m’a plu assez rapidement et lorsque je suis devenue championne de France, c’était une première étape de franchie, première étape qui m’a donnée envie d’aller plus loin. Plus loin, c’était l’Europe et ainsi de suite. J’étais toujours été motivée par l’idée de progresser et d’aller plus loin dans les victoires.
Ton premier titre international c’est en 2006, tu as 17 ans et tu deviens championne d’Europe juniors. C’est arrivé plus vite que prévu ou tu étais dans les temps de progression que tu t’étais fixée ?
Non, c’est arrivé un an plus tard que ce que l’on pensait. À 16 ans, j’étais déjà dans l’équipe pour aller aux Championnats d’Europe des moins de 19 ans mais, une semaine avant, je me suis blessée durant mes vacances au ski, une fracture du périnée.
J’ai été privée de courts pendant deux mois. Ça a été une grosse déception car, même si décrocher le titre aurait probablement été un peu compliqué, je pouvais viser le podium. L’année suivante, lorsque j’ai abordé ces Europe, nous visions le titre cette fois. Cette victoire n’était donc pas une surprise pour nous, mais un objectif.
Tu vas tripler la mise et conserver ton titre en 2007 et 2008 avant d’inaugurer une grande série de premières. Ça commence en 2010, tu es la première Française à atteindre les demies des Championnats du monde, tu es aussi la plus jeune Française à intégrer le Top10 mondial. Comment on gère un tel succès à 21 ans ?
Avant cette année 2010, il y a eu la transition junior-sénior qui a été un peu compliquée pour moi. Avant mes 19 ans, je faisais des compétitions juniors, souvent avec succès, et je participais également à des tournois séniors pour me confronter aux meilleures mondiales.
À 19 ans, je suis passée en sénior et les juniors, c’était terminé tout comme les victoires. Pendant deux ans, je n’ai presque pas gagné de matches. Je partais de la maison pour allerdans des trous paumés, je faisais deux matches et il fallait déjà prendre le chemin du retour. Mentalement, ça a été un peu dur et ces deux années m’ont paru longues. En 2010, atteindre les demies était un peu une surprise. Mon niveau me permettait de titiller le Top10 mais je n’arrivais pas à concrétiser avec une victoire.
Là, sur ces Monde, il y a d’abord eu un succès sur Laura Massaro qui était Top5 mondiale, et un quart contre la numéro 2 mondiale. Ça a été une vraie concrétisation mais, en même temps, j’en voulais encore plus, ce qui fait que,quand je perds en demie, je suis déçue. Tout ce que je vois, c’est ce qu’il me reste comme travail à réaliser.
Intégrer le Top10 a malgré tout été un premier objectif d’atteint mais, avec Philippe, mon entraîneur, nous ne prenions pas trop le temps de nous appesantir, nous retournions très vite à l’entraînement.
En 2012, tu décroches le premier de tes six titres de championne d’Europe sénior et tu vas continuer à marquer l’histoire de ton sport en remportant, trois ans plus tard, le British Open. Jamais une joueuse française n’était parvenue à s’imposer dans ce rendez-vous. Est-ce que là, tu as pris un peu le temps de déguster ton exploit ?
Cette première victoire en World Series a été longue à venir. Avec le recul, je me dis que gagner le British Open à 25 ans, ce n’est pas si tard mais, à l’époque, quand on comparait avec les Égyptiennes qui gagnaient déjà ce genre de rendez-vous à 21 ans, ça l’était.
Ce British Open n’est pas arrivé si tôt mais, en même temps, ça a été beaucoup d’émotions, beaucoup de satisfaction. Ma victoire a néanmoins été un concours de circonstances avec un tableau qui s’est un peu ouvert à un moment et j’ai craint, alors, que les gens ne se disent que j’avais eu des facilités pour gagner.
Plustard dans ma carrière, quand j’ai gagné l’US Open en battant la numéro 1 mondiale, ça m’a fait du bien, j’ai pu me dire que j’étais à ma place, que je méritais ce qui m’arrivait, que ce n’était pas un coup de chance.
Cette victoire à l’US Open intervient l’année suivante et là aussi, c’est une première pour une Française. Puis ce sera le Tournoi des champions à New York en 2017. Tu es propulsée au deuxième rang mondial. Tu as conscience à l’époque de marquer l’histoire de ton sport ?
J’ai du mal, et même encore aujourd’hui, à me dire que j’ai marqué l’histoire de mon sport. Ce n’est pas de la fausse modestie c’est juste que, à l’époque, je voulais tellement plus et notamment le titre de championne du monde que je n’ai jamais gagné. Quand tu es en activité, tu as tout le temps la tête dans le guidon et tu cherches sans cesse des moyens pour t’améliorer, pour progresser.
Si tu étais devenue numéro 1 mondiale, tu n’aurais peut-être plus eu d’objectif après lequel courir…
Peut-être. Parfois, j’entends certains sportifs dire qu’ils ont traversé une petite dépression après avoir atteint leur objectif de toujours et, en même temps, il y a des témoignages d’autres athlètes qui assurent en vouloir toujours plus. Tu deviens numéro 1 mondiale ? L’idée, après, c’est de le rester le plus longtemps possible. On trouve toujours de nouveaux challenges.
L’année 2019 sera également marquante pour toi puisque tu es sacrée championne d’Europe par équipes avec Coline Aumard et Melissa Alves à l’issue d’une victoire face aux Anglaises qui vous avaient privées du titre lors des cinq éditions précédentes. C’est aussi le premier titre européen pour une équipe féminine française. Toi qui as l’habitude de briller en solo, elle apporte quoi à ton palmarès cette victoire collective ?
C’était de nouvelles sensations, j’en ai d’ailleurs des frissons rien que d’y repenser car c’était par équipes, avec des amies, il y avait Coline avec qui j’ai commencé… C’était assez fort de vivre ça toutes ensemble avec Philippe comme coach.
Les Anglaises n’avaient perdu qu’une fois lors des quarante années précédentes. Nous, nous n’avions jamais réussi à les battre, même en juniors… C’était la concrétisation d’années de travail et c’était énorme en émotions, très très fort, ce qui en fait un titre à part.
En 2020, tu remportes une fois de plus le tournoi des champions et c’est en 2021 que les choses se compliquent. Cette fois, ce n’est pas le dos qui te fait des misères, mais le pied. En janvier, tu es victime d’une rupture du tendon d’Achille. Un peu plus d’un an plus tard, tu annonces la fin de ta carrière. C’était la blessure de trop ou ça te trottait déjà dans la tête de passer à autre chose ?
Il y a plusieursfacteursqui ont joué dans ma décision et notamment le Covid. Ça a mis du temps à revenir à la normale après la pandémie :en 2020, ça s’arrête ; en mars, on reprend les tournois ; en septembre et jusqu’au mois de juin suivant, on fait une saison très différente des autres puisqu’on n’a plus le droit aux coaches, on est en bulle sanitaire… Tout ce que j’aimais, le partage des émotions avec le public, avec mon équipe, je ne l’avais plus et ça m’a enlevé beaucoup de plaisir dans ma pratique.
Après,il y a eu la blessure au tendon d’Achille et de gros changements dans ma vie personnelle. En janvier 2022, lorsque je me fais opérer, je suis fatiguée dans ma tête. Un membre de mon staff m’appelle et me dis : « Tu vas revenir plus forte ». Ce speech, c’est le speech habituel mais là, il ne résonnait pas de la même manière. J’ai raccroché et j’ai dit à mon compagnon que je ne voulais plus continuer, que je ne pouvais plus continuer. Ça a été un déclic, j’avais fait le tour et puis j’avais aussi cette envie de devenir maman.
Avoir un enfant, tu y pensais depuis quelques temps. Tu avais émis l’idée de repousser ce projet après Paris 2024 si le squash devenait olympique…
J’ai toujours voulu être maman mais je voyais l’âge avancer et je ne voulais pas avoir un enfant trop tard. À 33 ans, mon horloge biologique commençait à résonner trop fort.
Tu avais encore des ambitions, est-ce qu’il facile de prendre une décision de ce genre en étant en paix avec soi-même, en étant certaine de passer à autre chose sans nourrir de regrets ou de frustrations ?
On entend souvent les sportifs parler de petite mort quand ils évoquent la fin de leur carrière, moi je ne l’ai pas du tout vécue comme ça, ça a plutôt été une naissance, dans tous les sens du terme, un épanouissement. J’étais heureuse de pouvoir faire autre chose, j’ai découvert l’envers du décor, j’ai pris part à l’organisation d’un tournoi et j’ai adoré.
Je n’aime pas le mot sacrifice mais il y a malgré toutdes choix de vie difficiles parfois dans une carrière et là, le fait de pouvoir être à la maison, de pouvoir me rendre à des anniversaires, d’avoir des vacances, d’arrêter de vivre dans une valise, d’être toujours en voyage… en somme, de ralentir mon rythme de vie, de me poser, ça m’a fait un bien fou et c’est ce dont j’avais besoin.
Tu abordes cette nouvelle olympiade en tant que maman. C’est à la fois beaucoup d’organisation pour une sportive de haut niveau mais également un socle familial très solide qui ancre.
Il est vrai que ça demande beaucoup d’organisation. Notre fille va avoir 8 mois, elle est encore petite et j’ai du mal à être loin d’elle longtemps.C’est quelque chose qui me stresse un peu pour les mois à venir, je sais qu’il ne me sera pas facile de partir de la maison.
Mais, ce qui est vraiment chouette, c’est que m’on compagnon m’a tout de suite dit que l’on trouverait des solutions, que, parfois, ils pourraient venir avec moi et que tous les deux allaient m’aider à atteindre mon objectif. Ce retour sur le circuit, c’est un travail d’équipe et ça, c’est super.
Quelles ambitions nourris-tu pour cette olympiade ? Est-ce que tu vises de nouveau la place de numéro 1 mondiale et un titre de championne du monde ?
Non, pas du tout. Je ne pense même plus à cetteplace de numéro 1 ou à ce titre de championne du monde. La raison pour laquelle je reviens, c’est vraimentpour essayer de me qualifier pour les Jeux olympiques de Los Angeles.
Pourl’instant, mon objectif va être de retrouver un bon niveau mais aussi de me préserver physiquement, car 35 ans,ce n’est pas tout jeune. Avec mon équipe, nous allons retravailler sur la prévention de blessures et il nous faudra bien choisir le calendrier descompétions. Nousallons y aller progressivement.
La saison prochaine, je ne ferai pas une saison complète avec onze tournoisau minimum mais plutôt cinq ou six pour y aller en douceur, prendre le temps de me faire à ma nouvelle vie de famille, trouver mes marques. L’idée est de monter en puissance durant ces quatre années à venir.
Les Internationaux de France se dérouleront au Cirque d’hiver, à Paris, du 15 au 21 septembre prochain.
Et si on passait autant de temps à prendre soin de soi qu’à bosser ? Ok, on sait, après le taf, on n’a pas toujours le courage d’aller transpirer au sport. Taratata, nous, chez ÀBLOCK!, on te lâche pas comme ça. Viens voir là, on t’a concocté quelques exercices discrets à faire en direct de l’open-space.
Elle n’est pas une athlète comme les autres. En 2016, Rose Nathike Lokonyen participait aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro au sein de la première équipe de réfugiés de l’Histoire. Depuis, la jeune sud-soudanaise continue de tracer sa route, utilisant le sport pour mettre en lumière le sort de ceux qui, comme elle, ont dû fuir leur pays. Portrait d’une sportive qui (re)vient de loin.
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