Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j'ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »Artiste pour la Paix, coach certifiée, pratique le grimper de corde

Guila Clara Kessous : « En montant à la corde, j'ai osé faire ce qui me freinait depuis des années. »
Formée à Harvard et par le théâtre, elle a plusieurs cordes à son art. Guila Clara Kessous, entrepreneure diplomatique, s’engage depuis plus de quinze ans pour les droits des femmes. Et voilà que le sport entre dans la danse en un geste politico-artistique : grimper à la corde. Une ascension symbolique, une allégorie de la difficulté des femmes à s’élever dans la société. Prenons de la hauteur.

Propos recueillis par Claire Bonnot

Publié le 15 septembre 2025 à 18h04, mis à jour le 15 septembre 2025 à 19h03

« Pour moi, le sport a toujours été une façon de vivre, artistiquement parlant. J’ai toujours voulu faire du sport, mais sans faire du sport pour le sport. C’est pour cela que, depuis toute petite, je pratique la danse assidûment. À tel point que je me suis formée en tant qu’instructrice de Zumba après être passée par la danse classique, enfant, comme (presque) toutes les petites filles, et même la GRS. Je me suis aussi essayée à l’escrime, en grande amoureuse des romans de cape et d’épée. Je m’imaginais fendant les méchants ! Pour autant, j’ai toujours eu un rapport ambivalent avec le sport. J’ai toujours eu peur de me faire mal ou de me mesurer à d’autres lors d’éventuelles compétitions. On m’a d’ailleurs fait comprendre assez tôt, qu’en tant que fille, je ne pouvais pas aller me confronter aux autres, que je devais faire attention à mon corps… J’ai donc toujours pris des pincettes avec le sport.

Ce que j’ai appris un peu trop sur le tard concernant l’activité physique, et que je regrette, c’est à quel point ce que certaines personnes imaginent être une souffrance terrible est en réalité une souffrance très bénéfique et profondément libératoire. Oui, il y a souffrance, il ne faut pas avoir peur de le dire, mais elle est nécessaire, maîtrisée, calculée et elle peut s’arrêter quand on le souhaite. Et, ça, c’est powerful ! La souffrance engendrée par le sport n’a, par exemple, rien à voir avec l’horrible souffrance psychologique que l’on peut subir dans le travail et au sein d’une entreprise.

Toute cette aventure de montée à la corde a commencé par une frustration d’enfance qui est remontée à la surface au fil de mes activités professionnelles : petite, on se moquait de moi car je n’arrivais pas à grimper à la corde… Ça m’est revenu quand les femmes, grands dirigeants que je coache, m’ont expliqué que ce qu’elle cherchait à obtenir dans leur vie personnelle et professionnelle était de l’élévation : une façon de prendre du recul, de pouvoir avoir une vision plus globale, de prendre de la hauteur. Je ne pouvais conjurer cette frustration des femmes que si je vivais l’élévation dans mon propre corps de femme, celui qui a eu la chance d’enfanter, qui a vécu et qui a subi. Et je me suis enfin octroyé le droit de pouvoir oser faire ce qui me freinait depuis des années.

©Francois Le Prat/Unesco

Dans ce projet d’ascension, j’ai eu la chance de pouvoir être instruite par Florence Delahaye, qui est, selon moi, la plus grande prêtresse de la montée de cordes. Quand je suis arrivée à son cours en septembre 2024, je m’excusais presque d’être là. À l’intérieur de moi-même, je crois que je voulais qu’elle me dise : « Mais, ma pauvre fille, vous avez vu l’âge et le corps que vous avez, c’est impossible ». Mais non, elle m’a prise au sérieux : je n’en croyais pas mes yeux. Pour chaque séance, nous démarrions par deux heures d’entraînement dont une heure et demie d’échauffement : des petites foulées puis on chauffait tout ce qui est lié aux jointures, épaules, genoux, hanches, poignets, bras. Ensuite, on travaillait l’assouplissement et les muscles profonds avec énormément d’abdominaux, beaucoup de planches avec un travail de résistance et des exercices de gainage. Enfin, passage tests sur les agrès comme le trapèze, les sangles, etc. C’était assez dingue, pour moi, d’en arriver là. De me dire qu’un corps comme le mien soit capable de pouvoir faire ça.

©Francois Le Prat/Unesco

Concrètement, il faut vous prévenir : ça fait très mal aux pieds et aux mains ! Mais la première fois que je suis montée à la corde, je peux vous dire que, malgré la difficulté et la douleur, j’ai ressenti un grand bonheur. Quand je me suis retrouvée tout en haut, on m’a dit : « Regarde en bas ». Et j’ai été applaudie par tous les athlètes et les spécialistes des arts du cirque qui étaient venus s’entraîner ce jour-là. Dans ma tête, ça se bousculait, je me disais : « Si moi j’ai réussi, alors pourquoi les autres femmes ne réussiraient pas ? ». Ce défi personnel, de prime abord, m’a ensuite transcendée en tant qu’artiste et en tant que femme : il fallait que je puisse transmettre cette expérience au sein de mon engagement pour les droits des femmes. Je suis en effet directrice du Forum International « Femina Vox » qui célèbre la Journée Internationale des droits des femmes depuis plus de sept ans. Cette élévation symbolisait, pour moi, les efforts de toutes les femmes pour se hisser vers l’égalité. C’est ainsi que m’est venue l’idée de ce court-métrage « Woman on Rope » soit « une femme sur corde » pour le 8 mars 2026, Journée Internationale des droits des femmes.

Ce film entremêle les droits des femmes, l’art et le sport au travers de ce geste simple mais puissamment symbolique d’une femme montant à la corde et s’élevant vers le ciel. Chaque tableau de ce court-métrage correspond à une posture différente du corps de la femme dans le cadre de cette suspension à la corde et donc à une image symbolique des grandes étapes, avancées ou reculs de l’histoire des droits des femmes. Lorsqu’il va s’agir de ce qui se passe en Afghanistan par exemple, je porterai la corde autour du cou, pour rappeler toutes les pendaisons qui ont pu avoir lieu. Côté États-Unis, il y aura toute une mise en avant au niveau du ventre en lien avec les débats sur l’avortement, et d’autres combats imagés pour la France, la RDC, l’Iran, l’Inde et l’Arabie Saoudite. C’est une réflexion et une mise en scène autour de l’objectivation du corps de la femme : cela doit rester esthétique et, en même temps, être assez frappant pour que le message passe…

Chaque prise et séquence est accompagnée d’une voix de femme, dans sa langue d’origine, en lien avec les sept pays mentionnés, pour former une polyphonie universelle. Ces chapitres, à la façon de clichés mémoriels, sont destinés à être des outils pédagogiques pour les écoles. À la fin de l’ascension et des différentes étapes, il y a tout de même un message d’espoir, un lâcher de colombe, comme un appel universel à la paix et à l’égalité. Car, il faut le rappeler, les droits des femmes font partie des droits à la dignité humaine pour tous.

©Francois Le Prat/Unesco

Le court-métrage « Woman on rope » sera tourné vers le mois de novembre. Il sera à l’image d’un spot publicitaire : court et impactant, pour avoir un côté « coup de poing ». Une version plus longue, en termes de narration, sera présentée, plus tard, pour les festivals. Nous travaillons avec une coproduction américaine, Herflix, le pendant féminin de Netflix et la seule plateforme de streaming dédiée aux femmes. Adriana Shaw, sa fondatrice est une grande inspiration pour moi. En m’engageant dans ce processus sportif à visée politique, mon but était de ne pas tricher, de réellement vivre cette montée dans mon corps et de montrer ce qu’est le corps d’une femme qui monte à la corde parce qu’elle veut réussir son ascension malgré la douleur, malgré les obstacles.

Mon but est de pouvoir faire une performance de monter à la corde de l’ordre du happening en me postant à la frontière de chaque pays qui ne respecte pas les droits des femmes. Pour envoyer un message d’espoir et de solidarité à toutes les femmes. Leur dire et leur montrer qu’on pense à elles. Mon rêve serait aussi de monter à la corde en live aux Nations Unies…

©Francois Le Prat/Unesco

Parmi les sportives qui m’inspirent aujourd’hui, j’aimerais mentionner la joueuse de tennis américaine Coco Gauff que je trouve absolument incroyable. J’ai eu la chance de travailler avec Tal Ben-Shahar, l’un des grands de la psychologie positive, et je peux vous dire que ce qu’elle a fait en écrivant sur un papier qu’elle allait gagner Roland-Garros est pour moi l’incarnation de cette structuration de l’état d’esprit. Et le voir se réaliser au niveau sportif, c’était éblouissant. Je suis aussi fascinée par la gymnaste américaine Simone Biles, pour sa capacité à traverser la haine. C’est un délice de la voir démontrer à ses détracteurs qu’ils sont complètement hors sujet, de la voir devenir de plus en plus légère. Sa capacité de rebond – littéralement et mentalement – force l’admiration.

Ce sont des femmes qui me donnent une capacité de très grande puissance parce qu’elles me disent de ne craindre ni la souffrance ni le qu’en-dira-t -on. On évolue dans un monde où on nous dit tous les jours que c’est impossible, qu’il y a de la violence, qu’il faut rester chez soi, qu’il faut absolument ne rien faire qui nous mette à risque. Ces femmes nous montrent le contraire.

©DR

Ma vocation envers les droits des femmes, ma volonté de pouvoir aider les femmes, me vient de rencontres déterminantes comme Tatiana Mukanire Bandalire, une militante congolaise à la tête du mouvement des femmes victimes des violences sexuelles, ou encore Eve Ensler, la dramaturge et féministe américaine, autrice des Monologues du vagin. Elle a créé une ville-refuge au Congo qui s’appelle « City of Joy » pour permettre aux femmes qui ont été violées, et qui sont donc chassées de chez elles, d’avoir un endroit à elles pour se reconstruire. Y sont proposés des ateliers d’art-thérapie, de sport, de théâtre, de chant, de danse…

J’ai eu la chance de faire mon doctorat sous la direction du prix Nobel de la Paix 1986, Elie Wiesel, donc ces questions d’art et de dignité humaine ont toujours infusé dans mon travail, auprès notamment de femmes victimes de violences souffrant de syndromes post-traumatiques. Depuis 2012, suite à une recommandation d’Élie Wiesel, je suis devenue artiste de l’UNESCO pour la paix, une ambassadrice de bonne volonté. J’ai donc créé le forum international Femina Vox qui a pour but de prendre le pouls des droits des femmes dans le monde, un peu comme un baromètre. Cela donne lieu à des rassemblements de femmes venues du monde entier pour connaître et comprendre ce qui se passe exactement pour elles.

Dans ce cadre, on développe la diplomatie féministe. C’est un concept qui a été mis en place de façon très spécifique par les pays du Nord et qui consiste en France en cinq points. Quand on dit « féministe », il faut faire attention puisque le mot est, aujourd’hui, un peu galvaudé. Quand on pense au mot « féminisme », on pense mouvement exclusif. Alors que ce n’est pas ça. Le féminisme doit être un mouvement exclusif. D’ailleurs, je veux citer le programme avec lequel je travaille à l’UNESCO qui s’appelle « Transforming MEN’talities » pour lequel, chaque année, des hommes se font les chantres d’une masculinité positive et non toxique. L’idée est de ne plus mettre les droits des femmes dans le même sac que la question du genre, mais de faire en sorte que les droits des femmes deviennent des droits humains.

Ce n’est pas simplement faire passer les femmes en premier ou alors commencer à reconnaître un état victimaire des femmes. Mais être aux côtés des femmes dans ce combat – je ne parle pas de prince charmant qui vient sauver la belle princesse endormie – pour que, main dans la main, ils construisent, tous deux, une société plus juste. Lors de ce forum, nous accueillons des personnalités reliées à cette cause ainsi que des activistes qui font la différence sur le terrain. Au cours de ces tables rondes, j’intègre donc l’art-thérapie en lequel je crois plus que tout avec la programmation de performances artistiques.

©DR

À côté de ces activités bénévoles, je travaille en tant que coach professionnelle dans un cadre exécutif, secteur privé ou secteur public : prise de parole en public, stratégie, gestion de conflits, communication non violente… etc. On me demande beaucoup « comment gérer l’incertain » et donc de travailler l’intelligence situationnelle. Le hasard peut se planifier, mais pas l’incertain. Le hasard, c’est lorsque je vais mettre trois boules dans un chapeau – une bleue, une blanche et une rouge – je sais que j’ai une probabilité de tomber sur l’une des trois couleurs. L’incertain, c’est quand je mets ma main dans le chapeau et que je trouve une boule à paillettes. Aujourd’hui, les entreprises veulent savoir comment gérer ça. Imaginez une entreprise d’assurance qui ne s’attendait pas à la crise du Covid. Je pars toujours du théâtre, ma formation artistique, et de la technique de l’improvisation.

©Francois Le Prat/Unesco

Je coache beaucoup de femmes à hauts postes en entreprise mais aussi des athlètes féminines et je me bats aussi particulièrement pour qu’il y ait un quota de femmes dans les tables de négociation sur le plan diplomatique. Il faut savoir qu’aujourd’hui, elles sont absolument absentes de l’espace de négociation. Quand je demande aux hommes qui sont dans les différents gouvernements pourquoi les femmes ne sont pas présentes à ces tables, leur réponse est nette : « Parce qu’elles négocient ». Ça veut dire quoi ? Que pour les hommes, la négociation, n’est pas pour négocier, mais pour gagner. Et ça fait toute la différence. Quand des femmes sont dans le leadership, on sait que l’écoute et la relation à long terme vont être privilégiées. Une femme va gagner de façon moins visible qu’un homme, c’est-à-dire moins humiliante pour l’autre partie, car il y aura une volonté d’avancer ensemble. Elle privilégiera le relationnel à l’appât du gain. C’est quelque chose que je vois beaucoup chez les athlètes que je coache par exemple : il y a une vraie compréhension de ce qu’on appelle le fameux « win win », le gagnant- gagnant dans la négociation résonnée.

©Francois Le Prat/Unesco

Les femmes d’aujourd’hui sont capables, plus que jamais, de pouvoir avancer, de pouvoir faire des choses que les autres générations n’ont pas pu réaliser. On arrive à un moment où tout un chacun, même de façon très hypocrite, accepte qu’il puisse y avoir une place dédiée aux femmes. Il faut justement qu’elles puissent accepter d’être sur la corde, c’est-à-dire de continuer à marcher sur ce fil incertain, entre l’héritage des générations précédentes et le présent, pour trouver leur équilibre. Ce n’est pas en se disant que les anciennes générations ne comprenaient rien et qu’on va tout réinventer que les choses vont avancer. Il faut faire la synthèse, savoir d’où l’on part et tenter d’en apprendre chaque jour davantage pour renforcer son socle, son assise. Ma recommandation pour les jeunes générations serait : « Apprenez à monter à la corde ! »

©Francois Le Prat/Unesco

  • Les hashtags correspondant au projet : #GuilaClaraKessous #WomanOnRope #8mars
  • Guila Clara Kessous est Artiste de l’UNESCO pour la Paix, Directrice du Forum International « Femina Vox », Fondatrice des Accords Internationaux pour les Femmes en Diplomatie, Lauréate des prix Women Empowerment (Global Gift Gala – remis par Eva Longoria) et Woman of the Decade (Women Economic Forum 2025).
Ouverture ©Francois Le Prat/Unesco

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