Des films aussi différents et inédits que Elevated (sur la grimpeuse sourde Sonya Wilson), Biclous Power (sur un projet de cyclo-alpinisme au féminin), Au Mental (qui suit des blessés qui ont dû se battre pour retrouver leur niveau), UTA, the Climb For Kosovo (sur Uta Ibrahimi devenue la première personne du Kosovo à tenter l’ascension de l’Everest – notre photo d’ouverture) ou encore Love (qui évoque la maternité à travers les yeux de la grimpeuse professionnelle Paige Claassen), au total trente-quatre courts et longs métrages en compétition, autant de films dont le critère premier était qu’ils soient soit réalisés par une femme, soit que la moitié de l’équipe de réalisation soit féminine, soit qu’il y ait au moins 50 % de femmes à l’écran.
La 4e édition de ce festival Femmes en Montagne nous a concocté un programme des plus alléchants.
Projections, ateliers, rencontres au féminin, échanges avec les équipes des films, vont ponctuer ces quatre jours de cinéma où deux mille personnes sont attendues et autour de thématiques aussi variées que l’environnement, la maladie, la performance, l’émancipation des femmes, la maternité, les métiers de la montagne occupés par des femmes…
Le jury décernera les prix du meilleur court-métrage amateur, le prix environnement, le prix inspiration, le grand prix du jury auquel il faut ajouter le prix du public.
Créé par Tanya Naville et porté par son association « On n’est pas que des collants » dont l’objectif est de promouvoir et de médiatiser la pratique féminine et la mixité dans les sports de montagne et d’outdoor, ce festival fait certes les grandes heures d’Annecy où il a pris place depuis quatre ans, mais il est également disponible en ligne. Pas d’ateliers dans ce cas, mais la possibilité de visionner tous les films et c’est une opportunité rare que d’avoir accès à une telle richesse cinématographique qui propose des regards différents sur la femme, la montagne, le sport. Alors, on grimpe ?