Anaïs Quemener : « Les copains, les bons repas et le sport en plein air, ça a la saveur du bonheur. »
L’heure du dîner avec les copains, c’est l’heure où on papote, on rigole. J’ai besoin de ça car je sais qu’en rentrant à la maison, je vais de nouveau être focus sur mon objectif : passer sous la barre des 2h30 à Berlin.
Par Anaïs Quemener, championne de marathon*
Publié le 12 septembre 2023 à 11h15, mis à jour le 28 septembre 2023 à 9h32
« À l’heure de la rentrée, moi je suis partie en vacances. Enfin, les vacances pour moi, c’est toujours relatif, je bosse mes foulées. J’ai rejoint mes copains du club de La Meute Running à Font-Romeu, au cœur du parc naturel des Pyrénées Catalanes.
C’est la dernière ligne droite avant le Marathon de Berlin le 24 septembre et je m’offre un stage en altitude. C’est bon pour l’oxygénation des muscles, même si je ne reste pas suffisamment longtemps pour en ressentir tous les bienfaits. Mais l’essentiel n’est pas là, je suis venue pour m’offrir une semaine d’entraînement avec les copains, me changer les idées, respirer dans un autre cadre.
Au programme : réveil 8/9h, petit-dej, séance de course à partir de 10h -ce matin, c’était footing avec variations d’allures sur le plateau de La Calme, à une altitude de 2200m- puis dej et phase de repos. Je profite de ce temps de recup’ pour traiter mes messages, mes mails perso, gérer mes réseaux sociaux.
Certains après-midis, on part faire une randonnée, histoire de profiter des paysages, découvrir les alentours, en mode vacances parce que, oui, on est quand-même en vacances !
Le soir, retour à l’entraînement vers 18h jusqu’à 20h, toujours pour travailler ma foulée. Je ne fais pas de renforcement musculaire car le marathon, ça ne demande pas beaucoup d’explosivité, le but est d’être économique dans sa foulée. Ce n’est pas la même chose que sur des cross où il faut être plus solide côté muscles et articulations.
L’heure du dîner, c’est l’heure où on refait le monde, on papote, on rigole et ça ne fait pas de nous des bons élèves : on va se coucher souvent à minuit passé. Mais bon, on est un super groupe et on s’amuse. J’ai besoin de ça car je sais qu’en rentrant à la maison, je vais de nouveau être focus sur mon objectif : passer sous la barre des 2h30 à Berlin.
Alors, pour l’instant je profite de tout : des copains, des bons repas et des séances de sport dans des paysages à couper le souffle. Et ça a la saveur du bonheur.
Allez, on se retrouve ici dans 15 jours !
*Anaïs Quemener est notre ambassadrice ÀBLOCK! Elle est aide-soignante et athlète, spécialiste des courses de fond. Atteinte d’un cancer du sein, elle trouvera dans le sport une thérapie, un outil de réparation. Le , elle devient championne de France de marathon en 2h40’36, après son titre de 2016. Le au marathon de Paris, elle bat son record en 2h32’12, première Française à passer la ligne d’arrivée. Elle s’entraîne aujourd’hui à sa qualification à l’épreuve de marathon des Jeux Olympiques en 2024 et/ou 2028.
D'autres épisodes de "Running, après quoi courent les filles ?"
La Britannique Alison Streeter établit un record qu’elle va conserver pendant dix-sept ans. C’était un 24 juillet 2004 et la nageuse réalise l’exploit de terminer sa 43e traversée de la Manche. Elle se hisse alors au sommet des champions de la nage en eau libre, tous sexes confondus.
Les Jeux arrivent à leur terme… Mais la fête n’est pas encore finie ! Élodie Clouvel, pentathlète de légende et vice-championne olympique en 2016, fait partie des prétendantes à la médaille. Ce ne sera pas simple, loin de là, mais l’expérience de la tricolore pourrait bien faire la différence…
Wimbledon 2016, c’est deux titres et deux records pour Serena Williams. D’abord, une victoire en simple en début d’après-midi pour égaliser le record des vingt-deux titres en Grand Chelem de Steffi Graf et devenir par la même occasion la femme la plus âgée à remporter le tournoi britannique. Et puis, en soirée, le titre en double avec sa sœur. Une journée rondement menée.
Elle fait partie de ces défricheuses qui ont contribué à populariser le rugby féminin. Annick Hayraud, multi-titrée en club et avec l’équipe de France de rugby à XV, n’a jamais cessé de militer. Manager général des Bleues depuis 2016, son mandat s’achève à la fin de l’année et elle espère, à l’avenir, plus de moyens pour développer et pérenniser la pratique. Rencontre éclairante.
Multiple championne de France et championne du monde 2024 de roller de vitesse, Marie Lefeuvre chausse ses patins comme d’autres leurs baskets. Elle a répondu à notre questionnaire sportif entre deux séances à roulettes.
En cette année 2006, l’équipe de France mixte d’endurance à cheval n’est pas venue à Aix-la-Chapelle pour jouer les figurants. Le 21 août, elle réalise un exploit à la française dans le temple équestre mondial.
Sauter, elle aime ça, mais sauter loin, encore plus ! L’Américaine, Jacqueline Joyner-Kersee alias Jackie, égale le record du monde du saut en longueur de celle qui lui mène la vie dure sur la piste, l’Allemande Heike Drechsler. Ce 13 août 1987, elle rafle la médaille d’or aux Jeux Panaméricains. À vos appuis !
Un film documentaire où se mêle à la fois passion et détresse. Ce jeudi soir, France 3 nous invite à entrer dans les coulisses (et les vestiaires) de l’équipe de foot féminine En Avant Guingamp. Ça s’appelle « Sur la touche » et c’est bien vu.
Le 16 avril, le Stade de France ouvre ses portes pour une Spartan Race qui va frapper fort. Pas de coups de pied à la Léonidas au programme, mais plutôt des obstacles et épreuves mythiques pour se dépasser en individuel ou en équipe.
C’est une pièce du vestiaire féminin dont on parle peu. Audrey Millet, docteure en histoire, spécialiste de la mode, s’est intéressée au maillot de bain, bout de tissu qui, par le biais du sport notamment, a grandement contribué à l’émancipation du corps féminin.