Caroline : « Le yoga, c’est la quête d’un corps non pas plus beau, mais plus sain. »
« Mes premières approches avec le sport ont été autour du corps avec la pratique de
Publié le 10 novembre 2023 à 12h11, mis à jour le 11 novembre 2023 à 16h01
« Un rêve devenu réalité ! D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé regarder les athlètes concourir aux Jeux Olympiques. J’ai toujours pensé que ce serait génial de dire un jour à ma famille que je suis une athlète olympique. La vie nous lance des défis insensés et, cette semaine, a été une montagne russe d’émotions. Je suis très fière de représenter mon pays, ma famille et mes amis ! »
Éclaboussures d’émotions pour la surfeuse sud-africaine Sarah Baum, une blonde au sourire franc et à la carrure d’insubmersible. En juin dernier, lors des Jeux Mondiaux de Surf ISA 2023 au Salvador, elle décrochait sa qualification pour les JO de Paris 2024, devenant ainsi l’une des premières dans le monde des surfeurs à se qualifier pour la grande compét’ olympique, avec son compatriote, Jordy Smith. Elle décrochait ainsi la place réservée à une athlète africaine suite à sa qualification pour la cinquième manche de repêchage féminin.
Un rêve que l’on imagine encore plus beau puisque c’est seulement depuis les précédents jeux, à Tokyo en 2021, que le surf glisse sur les couleurs olympiques. « Depuis toujours, j’aime regarder les athlètes aux Jeux olympiques et nous n’aurions jamais pensé que le surf en ferait partie. Je n’ai pas eu l’occasion de me qualifier pour les Jeux précédents au Japon, alors me qualifier pour Paris, c’est fantastique », racontait-elle au site sud-africain, Eyewitness News en juin 2023. Sarah Baum pourrait ainsi se classer parmi les pionnières olympiques en surf et entrer dans l’Histoire.
Pour les JO de Paris, le spot de surf déploiera toutes ses promesses à Tahiti, île aux sable blanc et cocotiers… Plus précisément, à Teahupo’o à la vague mythique, technique et puissante, qui accueille depuis 1997 une étape du circuit du championnat du monde de surf, le Billabong Pro Tahiti. Et qui a vu des stars de la discipline comme Kelly Slater s’y frotter. La garantie d’un spectacle à couper le souffle !
Désormais basée en Australie, Sarah Baum est née et a grandi à Durban, en Afrique du Sud. « Ma famille aimait aller à la plage dès qu’elle le pouvait, j’ai donc grandi en aimant l’océan et en apprenant à le connaître dès mon plus jeune âge. Mon père adore le surf et m’a fait monter sur une planche quand j’avais 3 ans. À l’âge de 8 ans, j’ai appris à surfer et ma carrière a décollé ».
À 9 ans, ce petit poisson dans l’eau est recruté par l’équipementier Roxy South Africa qui s’engage pour les femmes dans le surf. Du pain sur la planche pour la jeune fille qui, à 14 ans, participe à des compétitions internationales telles que le Rip Curl GromSearch à Bells Beach, en Australie, où elle se classe troisième et elle manque de peu la qualification pour le Championship Tour à seulement 17 ans. À noter que cette compétition de la World Surf League (Ligue Mondiale du Surf) est la division d’élite du championnat du monde professionnel. Ainsi, seuls les trente-deux meilleurs surfeurs mondiaux sont qualifiés chaque saison pour y disputer la dizaine d’étapes du circuit.
Sarah Baum est donc la petite surfeuse qui monte, qui monte, jusqu’à ce qu’elle se mette en retrait de la compétition. Une surprise pour le monde du surf, mais une nécessité pour elle qui ressent le besoin de se recentrer sur ses objectifs, de réfléchir à une nouvelle façon de mener sa carrière d’athlète. Ce sera donc un break salvateur avec les vagues avant une reprise époustouflante en 2019, année où elle remporte la Ballito Pro. Sarah Baum devenait ainsi la première femme sud-africaine à remporter cet événement depuis Nikita Robb en 2015.
« Baumy » – comme elle se prénomme elle-même en signant ses posts Facebook et son compte instagram – is definitely back ! : « Je suis au sommet du monde ! Je suis tellement heureuse d’être à la maison entourée de mes amis et ma famille, je ne peux pas effacer ce sourire de mon visage », déclarait-elle alors.
Aujourd’hui, en 2023, à moins d’un an des JO, Sarah Baum suit les traces de sa compatriote Bianca Buitendag, médaillée d’argent à Tokyo 2020. « J’ai grandi, confie-t-elle à Olympics.com, en surfant avec Bianca. Nous étions toujours au coude à coude dans chaque épreuve et à l’époque, nous avons toujours pensé qu’elle et moi serions sur le Championship Tour et peut-être aux JO en même temps. J’ai l’impression de le mériter, même si nous avons suivi des chemins différents. »
Et la voilà célébrant le good timing de sa carrière et sa persévérance : « J’ai tellement évolué. J’ai l’impression que c’est le moment de le faire et que tout se met en place. » La championne est prête à faire des vagues !
Vous aimerez aussi…
« Mes premières approches avec le sport ont été autour du corps avec la pratique de
À Londres, elle ajoute un nouveau chapitre glorieux à son parcours d’athlète. Meseret Defar, icône éthiopienne des pistes, remporte le titre olympique du 5 000 mètres. Mais la bataille sera épique contre une autre star de l’athlétisme…sa cousine. Nous sommes le 10 août 2012.
Depuis toute petite, Mary-Ambre Moluh se sent comme un poisson dans l’eau. Parmi les meilleures dans toutes les catégories dans lesquelles elle a concouru, la nageuse de 18 ans plonge désormais dans le bassin des grandes et elle ne manque pas de souffle !
Elle est vite devenue incontournable en équipe nationale. En deux ans, Assia Khalfaoui, 23 ans, a su s’imposer comme l’un des visages du XV de France. La Bordelaise, double championne de France avec les Lionnes, devrait de nouveau être sur tous les fronts en 2025 avec deux rendez-vous très attendus : le VI Nations et la Coupe du monde, fin août en Angleterre.
Philippe Bana, entraîneur de handball puis Directeur technique national a tout vécu à la Fédération Française de Hand dont il assure la présidence depuis 2020. Après des JO exceptionnels, son but est désormais de profiter de cet élan sportif pour que les Kids puissent s’éclater sur les terrains… et les filles sont dans la place !
L’histoire des filles sur les tatamis, la présentation de la plus grosse compét’ féminine du ballon ovale, une accro au sport qui témoigne et tout sur la sortie du livre de la championne olympique de hand Cléopatre Darleux, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK!. Enjoy !
Elle a un débit de mitraillette, de l’humour à revendre et cette envie folle de prendre le large. Amélie Grassi, 30 ans, a été choisie par François Gabart pour l’accompagner dans sa tentative de record du trophée Jules-Verne dont le départ a été donné ce 29 novembre. Seule femme à bord, elle est aussi l’une des rares à avoir osé tenter l’aventure.
Une baroudeuse, une femme sensible et volontaire. Une rêveuse aussi. Mais pas que. Sur les pistes comme au boulot, la créatrice de rallyes 100% féminins dont le Trophée Roses des Sables, est une boule d’énergie. Passionnée d’automobile, Géraldine Rey encourage les femmes à se surpasser en 4X4 ou à moto. Parce qu’elle en est sûre : femmes au volant, époustouflantes au tournant !
Superstar et pionnière du para athlétisme dans son pays, la double championne olympique italienne Martina Caironi, 34 ans, s’apprête à prendre d’assaut la piste des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Amputée de la jambe gauche à 18 ans, elle a su se reconstruire grâce au sport, le sport qui a réenchanté sa vie. Une inspiration !
À seulement 28 ans, elle est connue et reconnue comme la meilleure triple sauteuse de l’histoire. Recordwoman du monde, championne olympique et mondiale, Yulimar Rojas porte les couleurs du Vénézuéla jusqu’aux sommets de l’athlétisme. Prochain objectif : Paris 2024…
Elle est pétillante, touchante, rafraîchissante, pêchue et on en passe ! Issue de la compétition, Caroline Ciavaldini est devenue grimpeuse outdoor de profession par la grâce d’une rencontre, celle avec James Pearson, son mari. Conversation au sommet avec une première de cordée engagée sur tous les fronts.
Le #42HealthyRunningDays est lancé ! Un top départ donné à l’issue de la journée internationale de la santé, le 7 avril dernier. Késako ? Portés par la motivation, le bien-être et la santé, les coureurs se lancent le défi de réaliser 42 kilomètres en 42 jours. À leur rythme. Ainsi, l’application Running Care propose une toute nouvelle version du marathon pour les plus démotivés. Explications.
Abonnez-vous à la newsletter