Publié le 07 août 2024 à 14h16
On le sait, l’athlétisme français n’est pas à la fête depuis quelques années… Les médailles internationales sont dures à aller chercher, les championnats du monde 2023 en sont malheureusement la démonstration…
Mais en plein Jeux Olympiques de Paris 2024, une jeune génération bleu blanc rouge pointe le bout de son nez. Des espoirs pour les années futures, ou peut-être même pour les jours à venir…
Au saut à la perche, Marie-Julie Bonnin incarne avec brillo ce nouveau visage de l’athlétisme tricolore. Née le 17 décembre 2022 à Bordeaux, elle se met à la perche sur un coup de tête. Bien vu, car quelques années plus tard, on peut témoigner de son potentiel.
Au niveau national dans les catégories jeunes, la Bordelaise a tout ramassé. En salle comme en extérieur, pas de chichi, elle s’envole ! Entre 2017, date de son premier championnat de France cadettes, et 2023, dernier championnat national espoirs, Marie-Julie Bonnin, c’est dix podiums, agrémentés de trois victoires. Une en 2019 dans la catégorie junior, et les deux autres en espoirs en 2022 et 2023.
©️ Marie-Julie Bonnin/Instagram
Les résultats parlent d’eux-mêmes : chez les jeunes, la demoiselle fait partie du top de la perche française. Mais Marie-Julie Bonnin est loin de se limiter à cela…
Toujours dans les catégories jeunes, l’Europe ne lui a pas longtemps résisté. En 2019, chez les juniors donc, elle obtient une belle médaille d’argent européenne. Et en 2023, lors des championnats d’Europe espoirs, c’est l’or qu’elle va chercher, avec un saut à 4 mètres et 50 centimètres s’il vous plaît. Un CV somme toute bien rempli !
Mais ça fait quelques années maintenant que Marie-Julie Bonnin a les yeux rivés sur le sautoir des grandes. Depuis 2020 sûrement, date de son premier championnat de France seniors. Pendant deux saisons, la championne monte en puissance, grapillant centimètre par centimètre, place après place… Et lors du championnat national seniors 2022, la Bordelaise s’envole à 4 mètres et 50 centimètres, performance synonyme de deuxième place, et surtout d’une qualification aux championnats d’Europe de Munich !
©️ Marie-Julie Bonnin/Facebook
Sur les sautoirs allemands, Marie-Julie Bonnin continue sur cette lancée. Après s’être extirpée des qualifications, la jeune perchiste bat son record personnel au meilleur des moments, en passant une barre à 4 mètres et 55 centimètres. La Française accroche la sixième place, elle est finaliste européenne à 20 ans, et vient de prendre rendez-vous pour les années à venir.
Pour autant, l’apprentissage est loin d’être terminé. 2023 sera une année plus compliquée, durant laquelle elle finira au pied du podium au championnat de France en salle, avant d’échouer à se sortir des qualif’ lors des mondiaux de Budapest. Alors certes, c’était sa première expérience au niveau mondial, mais se satisfaire d’une simple participation n’est pas le genre de Marie-Julie Bonnin.
La saison 2024 le démontre, la jeune pépite a la niaque. Mais le temps passe, et elle n’est toujours pas qualifiée pour les JO de Paris. Aux Europe de Rome début juin, la Bordelaise ne parvient pas à percer et débarque donc à Angers, fin juin, pour le championnat de France comme ultime chance.
Face à la pression, Marie-Julie Bonnin ne tremble pas et remporte le concours avec un saut à 4 mètres et 48 centimètres. Elle sera aux Jeux de Paris ! Mais il lui en faut plus, elle ne veut pas être reléguée au second rang lors du concours olympique.
©️ Marie-Julie Bonnin/Instagram
Elle le dit, et elle l’assume ! Le 4 juillet, lors du meeting de Sottevile-lès-Rouen, la Bordelaise s’envole à 4 mètres et 70 centimètres, battant son ancien record personnel de 15 centimètres ! Avec une telle performance, le top 8 olympique ne semble plus si loin…
En lice pour l’explication finale de la perche ce mercredi 7 août, Marie-Julie Bonnin a son destin et sa perche entre les mains pour nous faire rêver.
©️ Marie-Julie Bonnin/Instagram
Tous nos portraits
Vous aimerez aussi…
Toujours ÀBLOCK! malgré l’arrêt de la saison du Championnat de France féminin alias la Ligue Butagaz Énergie dû au Covid-19, la Ligue Féminine de Handball (LFH) avait décidé de maintenir les Trophées All-Star LFH récompensant les meilleures joueuses de la saison écourtée 2019-2020. En voici le riche palmarès. Une belle vitrine pour le sport au féminin !
Mot issu du grec philos et du football Megan Rapinoe. J’ai bien dit « issu du
La guerre à peine terminée, les athlètes débarquent aux Jeux Olympiques de Londres avec leurs victuailles dans une ville où ce n’est pas encore l’heure du festin. Les nageuses, en particulier les Danoises, n’ont presque rien à se mettre sous la dent…
Tout droit venue de la Réunion, la carrière de Melvine Malard s’envole lorsqu’elle débarque en métropole. L’OL, mais aussi l’équipe de France, l’attaquante enchaîne les buts et remporte un Soulier d’Or. L’Euro ? Elle est prête. Portrait d’une joueuse partageuse.
Une fusée qui glisse comme elle respire, un sang-froid et une concentration inébranlables… Celle qui aime se surnommer « Fast & Curious » a une longueur d’avance : pionnière dans le skeleton féminin français, médaillée de bronze aux JO de La Jeunesse 2016, vice-championne d’Europe junior par deux fois et au bout du tunnel (de glace) : les JO d’hiver 2022. Rencontre tout schuss avec une reine de la luge.
Elle, c’est « jamais sans mon VTT ». Casey Brown, 30 ans, fait partie de cette génération de femmes qui n’a pas froid aux yeux. Descente, enduro ou freeride, la Néo-Zélandaise est sur tous les fronts. Son crédo ? Faire bouger les lignes en féminisant sa discipline « extrême ». Portrait d’une fille qui roule sa bosse avec panache.
Elle s’apprête à dévoiler la liste des joueuses de l’équipe de France de foot qui disputeront, le mois prochain, deux matches de qualif’ pour le Mondial 2023, la dernière liste avant l’Euro. Il est donc plus que temps de mettre en lumière cette pionnière du ballon rond, à la tête des Bleues depuis 2017. Place à Corinne Diacre, dame de fer du football féminin, qui a pour maîtres-mots rigueur et exigence.
« Photographe amateur, j’exerce depuis six ans cette passion qui a toujours fait partie de moi. Ce
Tout au long de l’année 2023, nous sommes partis à la découverte de parcours hors du commun, de ces parcours qui nous inspirent, le maître-mot d’ÀBLOCK! Si on en (re)découvrait quelques-uns comme celui, sur notre photo, de l’escrimeuse sulfureuse Hélène Mayer ?
Des rires, des larmes, de la joie et du désespoir. Voilà, c’est fini. Après onze jours de compétition, les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont permis à des milliers d’athlètes de s’exprimer comme jamais auparavant. En particulier, nos championnes. Les Bleues ont tout donné, régalant un public à la hauteur de leur talent. Retour sur ces Jeux historiques.
Ils vont vite prendre une signification très politique. Les Jeux Olympiques de Berlin, en 1936, vont devenir le lieu idéal d’une propagande du parti nazi par le sport. Ce 1er août, c’est donc dans une atmosphère festive, mais néanmoins tendue, que s’ouvrent ces Jeux de la XIe olympiade de l’ère moderne.
Elles mettent les voiles pour le plus symbolique des tours du monde en solitaire et sans assistance. Elles s’appellent Isabelle Joschke, Pip Hare, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Violette Dorange, Samantha Davies, et le Vendée Globe leur appartient ! Ces 6 navigatrices ont bien l’intention de faire des vagues lors de cette édition 2024 qui s’élance ce dimanche 10 novembre. Nous les avons rencontrées avant qu’elles ne larguent les amarres.
Abonnez-vous à la newsletter
