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Lola Bugeaud  « Le biathlon, ce n'est pas de la méditation, mais pas loin .  »

Lola Bugeaud : « Le biathlon, ce n'est pas de la méditation, mais pas loin . »
À 17 ans, elle cultive déjà une sacrée philosophie de vie... et de sport. La biathlète Lola Bugeaud est une coriace et si elle n'a pas su aussi bien briller qu'elle le souhaitait aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d'Hiver de Gangwon qui se sont achevés le 2 février, elle est bien décidée à prouver que l'aventure ne fait que commencer...

Par Alexandre Hozé

Publié le 06 février 2024 à 15h37

Comment se sont passés tes débuts sur les pistes ? 

Mes parents sont moniteurs de ski, ma mère vient de Haute-Savoie, donc tout le monde fait du ski dans la famille. J’ai commencé avec l’alpin, vu que c’était ce qu’ils enseignaient, mais j’ai aussi rapidement fait du ski de fond. 

Ensuite, à l’école de Megève, on nous proposait de faire du ski de fond ou alpin chaque semaine. En CM2, j’ai commencé par le ski alpin en club, puis j’ai rajouté le ski de fond, je pratiquais les deux disciplines.

En arrivant au collège, il fallait choisir entre fond et alpin, j’ai opté pour la première option. Ça me plaisait davantage, l’état d’esprit me convenait bien. C’était plus en mode découverte, en ski alpin ils étaient très compétition. J’ai donc fait tout mon collège avec l’option ski de fond. 

Le biathlon, c’est venu comment ? 

C’est en U15, l’année de mes 15 ans, où on choisit entre ski de fond et biathlon. Mon club de Megève nous avait déjà fait essayer une forme de biathlon, mais avec des tirs à dix mètres avec des plombs, pas à cinquante avec des vraies balles.

Au début de mon année de troisième, je n’avais pas prévu de me mettre au biathlon, je n’y voyais pas trop l’intérêt. Mais, en fin de compte, en voyant les entraînements de mon club, ça m’a donné envie d’essayer, j’ai pris le train en marche en milieu de saison 2020-2021. 

Cette saison servait de détection pour intégrer le Comité Mont Blanc, mais je n’ai pas été retenue. En 2021-2022, je suis alors restée avec le club de Megève, j’ai fait d’assez bons résultats, et j’ai finalement intégré le Comité en 2022. 

Tu dis que l’ambiance compétitive du ski alpin ne t’a pas attirée. La compétition ne te plaisait pas trop au début ? 

Faire de la compétition m’a toujours plu, mais en ski alpin, c’est vraiment dès le plus jeune âge, il ne faut pas louper d’entraînement pour ne pas prendre de retard… Au ski de fond, c’est plus varié on faisait du tir à la carabine, du hors-piste… Je trouvais ça plus fun ! C’était ça qui était important pour moi, de prendre vraiment du plaisir.

Quels sont tes premiers souvenirs de compétitions ? 

Quand on est plus jeune, les compétitions très cool ce sont les Grand Prix. Moi, j’aimais particulièrement les courses nocturnes, ça changeait complètement ! 

En fin de saison, il y avait aussi la Finale des Foyers, avec beaucoup de monde et d’ateliers. Outre la course, il y avait pleins de petites activités à faire, comme du tir à la carabine laser par exemple ! Ça me faisait découvrir d’autres choses, c’était super sympa. 

Quand tu as commencé à participer à des compétitions un peu plus importantes, est-ce que tu as connu la pression ? Est-ce que ça t’impressionnait ? 

Je ne ressens pas beaucoup de pression, la compétition ne me fait pas perdre mes moyens. Je suis forcément un peu stressée au moment des courses, mais j’arrive à en faire du bon stress. 

Comment tu expliques ça ? 

Le fait que mon entourage était dans le ski m’a aidé je pense. Quand j’étais en compétition, j’avais l’impression que c’était normal en quelque sorte, ça faisait partie de la routine d’avoir les courses le week-end. Donc, je n’ai jamais trop eu la pression, et mes parents ne m’en ont jamais rajouté. 

Est-ce que tu as essayé d’autres sports ? 

Il faut savoir que la famille de mon père vient de Bordeaux, et on avait donc une maison à Lacanau. Mes parents étant saisonniers, nos années étaient divisées en plusieurs parties en quelque sorte. Jusqu’en décembre on était à Lacanau, puis de décembre à avril en montagne à Megève, avant de revenir dans le sud-ouest.

L’hiver, mes parents sont moniteurs de ski, et en été et automne, ils ont une école des sports de glisse sur l’eau et aussi un magasin de vélo. 

J’ai un peu touché à tout, planche à voile, kitesurf… sans forcément faire de la compétition, mais ça tenait à cœur à mes parents, surtout à mon papa, que j’essaye tout ! Il poussait vraiment, même quand je n’avais pas forcément envie. Mais c’était vraiment une bonne chose qu’ils m’encouragent à faire ça, c’est super enrichissant et complémentaire ! Ça ne peut qu’apporter du positif. 

En parlant de tes parents, ils étaient très présents lors de tes débuts en compétition ? 

Ils ont toujours aimé venir voir mes courses, même quand le déplacement n’était pas simple ils étaient là, et c’est pareil aujourd’hui ! Mais ils ne m’ont pas mis la pression, ils m’accompagnaient dans ma pratique. 

Quand j’étais plus petite, les périodes où nous n’étions pas à la montagne, ils me boostaient pour aller courir, faire du vélo… Ils m’ont transmis leur passion pour le sport, mais sans pression. 

Comment le biathlon est-il devenu ton projet professionnel ? 

J’ai l’impression que c’est vraiment arrivé au fur et à mesure. Encore une fois, ça m’a toujours paru logique de faire du ski, ça s’est fait assez naturellement. 

Mais c’est drôle parce que, plus petite, je n’avais pas de gros résultats. Par exemple, je n’ai pas fait de podiums sur des courses départementales jeunes. J’avais un plus petit gabarit, ça changeait tout de même pas mal de choses. 

Mon entrée au Comité a changé tout ça. J’ai vite compris que c’était le niveau au-dessus, c’est l’antichambre de l’équipe de France, un vrai entre-deux avec le club. Ça m’a fait passer un cap ce moment-là tout de même, notamment sur le physique dans un premier temps. 

Comment l’as-tu présenté à ton entourage ? Comment ont-ils réagi ? 

Mes parents sont toujours derrière moi. Ils veulent que je fasse quelque chose qui me rend heureuse et ça leur fait plaisir que je sois où je suis aujourd’hui.

Quand je n’ai pas été prise au Comité la première fois, ils étaient déçus, et quand je l’ai finalement intégré, c’était trop cool ! Mais si un jour j’ai envie d’arrêter, ils ne seront pas contre, ils veulent juste que je me fasse plaisir. 

Avec ton entrée au Comité, est-ce que tu peux nous dire comment ça se passe avec le lycée ? 

Je suis au lycée du Mont Blanc, à Passy, et la particularité, c’est qu’on fait notre lycée en quatre ans. L’année de Seconde est classique, mais nos Première et Terminale sont réparties sur trois ans. 

La raison, c’est que notre emploi du temps est aménagé pour nos compét’. De septembre à mi-novembre, la priorité sera donnée au cours, avec quand même quelques aménagements pour s’entraîner deux après-midis et une journée entière par semaine. Et sur la période hivernale, on va juste avoir un jour et demi de cours par semaine, ce qui nous permet de nous concentrer sur les compétitions sans avoir à rattraper trop de choses. 

C’est pratique, même si je dois avouer que c’est toujours compliqué de se remettre à fond dans les cours après la période compétition. Mais bon, c’est clairement une chance d’avoir ce type d’aménagement proposé par le Comité. 

Personnellement, je suis donc dans ma troisième année du lycée, avec le Bac de Français cet été, et le reste des épreuves en 2025. 

Comment expliques-tu qu’après t’avoir refusée une première fois, le Comité du Mont Blanc est finalement revenu sur sa décision ? 

Honnêtement, je ne m’attendais pas vraiment à être prise. Après le premier refus, j’ai fait ma prépa et ma saison 2021-2022 avec mon club, mais je n’ai pas fait des résultats incroyables ! Mais c’était tout de même suffisant pour que le coach du Comité me recrute pour la saison suivante.

Il faut savoir que pendant cette saison, je me déplaçais tout de même avec le Comité lors des compétitions. J’aurais même dû faire un stage avec eux à la Toussaint, mais je m’étais cassé le bras. Et c’est à la fin de la saison 2021-2022, que le coach m’a fait comprendre que j’intégrais le Comité la saison suivante. 

Et je vois l’apport : après une préparation avec le Comité, j’ai passé un cap aussi bien sur les skis qu’au tir. 

Comment c’est arrivé cette histoire de bras  cassé ? En compétition ? 

Pas du tout, c’est arrivé l’après-midi d’une course mais pas pendant. Ça m’a bloqué pendant plusieurs semaines, on a dû trouver des solutions pour que je puisse bouger un peu. Par exemple, j’allais courir en montée et je redescendais en télécabine. La descente tapait trop, ça m’aurait fait mal. J’ai tout de même loupé le stage de la Toussaint 2021 avec le Comité à cause ce bras dans le plâtre !

Tu as été confrontée à d’autres blessures qui t’ont ralentie dans ta pratique sportive ? 

Au printemps 2023, je me suis fait une entorse à la cheville en faisant du trail. C’est les risques de cette discipline ! 

Et comment se sont passées tes périodes de convalescence ? Ce n’était pas trop dur ? 

Sur le moment, c’est super dur, on se rend compte qu’on ne va pas pouvoir s’entraîner comme on le voulait. Pour mon bras cassé, c’était à l’automne en plus, une période importante pour la préparation. Et le fait que je loupe un stage que m’avait proposé le Comité n’a rien arrangé, ça n’a vraiment pas été facile sur le moment. Mes parents m’ont aidée à trouver des solutions pour bouger quand même, en venant courir avec moi par exemple. 

Pour ma cheville, c’est arrivé en juin, en quelque sorte la période la moins pire pour ça. J’ai repris la préparation un peu plus tard que les autres. 

Mais dans les deux cas, ça m’a permis de travailler autre chose. C’est dur sur le moment, mais je pense que cette expérience ne peut que nous renforcer et nous servir plus tard. Avec le recul, que ce soit mentalement ou physiquement, il y a du positif à tirer d’une blessure. 

Est-ce que tu peux nous raconter ta première sélection en équipe de France ? 

C’était pour le Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE) 2023. Techniquement, ce n’est pas l’équipe de France, mais en tout cas on représente notre pays. 

L’année 2022-2023 était ma première saison avec le Comité Mont Blanc, donc le FOJE n’était pas vraiment un objectif. Mais dès les premières courses de la saison, j’ai fait de bons résultats et donc mes objectifs ont évolué, je voulais participer au FOJE.

Une fois la compétition arrivée, j’ai fait de très belles courses, j’ai ramené une médaille d’argent en individuel sur le sprint six kilomètres et l’or avec le relais mixte. C’était vraiment incroyable, je ne m’attendais pas du tout à faire ce genre de résultats ! 

Comment est-ce que tu expliques cette performance en sprint ? 

Au sprint, quand j’étais sur les skis, ça se passait bien mais ça n’était pas non plus les meilleures sensations que j’ai pu avoir. Mais au tir, j’ai réussi à faire un dix sur dix pour la première fois en course nationale, internationale même. C’est vraiment tombé au meilleur des moment, c’était incroyable ! 

Tu fais aussi partie du relais mixte gagnant, est-ce qu’un succès par équipe comme celui-ci a encore plus de saveur ? 

Courir pour un relais, c’est trop bien, mais je trouve que ça met un peu plus de pression aussi. Je me concentrais en me disant que je faisais ma course comme d’habitude. En plus j’étais première relayeuse, donc après mon passage, j’avais aussi le stress en regardant les autres ! Mais c’était top, et quand le dernier relayeur a franchi la ligne, c’était vraiment super ! 

Est-ce que ces résultats au FOJE ont changé quelque chose pour toi ? 

Pas dans ma pratique même du biathlon, mais dans des moments difficiles, ce sont des souvenirs précieux, ça rappelle qu’on est capable de faire de belles choses. 

Ça a aussi forcément modifié mes objectifs. Avant le FOJE, je visais la qualification, puis le top 10. Et j’ai fini deuxième. Donc forcément, tu n’imagines plus la suite de la même façon. 

Malgré ta blessure à la cheville en juin 2023, est-ce que ton retour sur les skis pour le début de la saison 2023-2024 s’est passé comme tu l’attendais ? 

Le premier Summer Tour* de la saison s’est bien passé, j’ai réussi à de nouveau réaliser un dix sur dix au tir lors du sprint, et la poursuite du lendemain était aussi très satisfaisante. Les sensations en ski n’étaient pas incroyables, mais c’était le tout début de la saison. Et c’était surtout très cool de remettre le dossard. 

En revanche, un peu plus tard en octobre, je suis tombée malade, ce qui fait que ça a été très compliqué sur la course suivante. En plus, la maladie a un peu traîné, on ne savait pas trop ce que j’avais… Et les premières courses sur neige de la saison sont très vite arrivées !

Mais bon, il fallait y aller, contrairement à l’année dernière où à la base je ne visais même pas le FOJE, cette fois, la qualification aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Gangwon était clairement mon objectif. Mais ça n’a pas été simple, les premières courses de sélection ne se sont pas trop bien déroulées, mon tir ça ne marchait pas super. J’ai décroché ma qualification sur la dernière compétition. 

Tes JOJ se sont moins bien déroulés que le FOJE, tu n’as pas réussi à faire de médailles cette fois, tu as d’ailleurs confié être un peu déçue par tes résultats… Est-ce que tu peux nous raconter ta compétition ? 

À la base, ma qualification m’avait fait extrêmement plaisir, je voulais profiter un max de cette expérience et voir comment ça allait se passer. Mais une fois qu’on a le dossard sur le dos, on veut se donner à fond et faire des bonnes courses. 

En individuel, mes tirs couchés se sont bien passés mais debout ça a été plus compliqué. En ski, j’ai trouvé le parcours vraiment long, je finis à la vingtième place. Et en sprint, les conditions n’étaient pas simples, il y avait beaucoup de vent, ce qui m’a vraiment perturbée pour le tir. Avec tout ça, je finis trente-quatrième. 

Est-ce que tu arrives à relativiser en te disant que l’expérience des JOJ était énorme, ou bien le goût amer de courses un peu loupées domine ? 

Il y a forcément un goût amer, j’aurais aimé mieux faire, j’ai des regrets, notamment sur le tir. Et j’aurais vraiment voulu participer aux relais, mais la priorité était donnée aux filles qui faisaient les meilleurs classements en individuel. C’est comme ça, mais ça ne peut qu’être enrichissant pour la suite, il faut relativiser.

Et puis, l’ambiance était vraiment trop bien, les infrastructures étaient superbes aussi… C’était un peu comme les JO, on avait notre village olympique ! C’était top ! 

Quel a été jusqu’à maintenant ton plus beau moment dans le biathlon ? 

J’en ai deux qui me viennent. D’abord, le relais au FOJE, de partager ça avec l’équipe, c’était génial, puis une partie du groupe France était venu nous encourager aussi… 

Ensuite, en individuel, je pense à la dernière course de sélection pour les JOJ, le 17 décembre 2023. J’ai gagné en donnant tout ce que j’avais pour décrocher mon billet. Le résultat en soi n’est pas fou, mais le contexte et le scénario de la qualification font que c’était vraiment très fort sur le moment. 

À l’inverse, un moment durant lequel tu étais vraiment sur la pente descendante 

Les premières courses de la saison 2023-2024 n’étaient vraiment pas faciles. Même le 16 décembre, la veille de ma qualif’, je ne fais pas une très bonne course, j’étais un peu dans une spirale négative. Je commençais à me dire que ça allait être délicat pour les JOJ, alors que c’était vraiment mon gros objectif. 

Qu’est-ce qui t’a permis de sortir de cette spirale négative et donc de performer le 17 décembre ? 

Je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison que ça ne marche pas, que de toute façon j’étais au départ et qu’il fallait tout donner jusqu’au bout. Depuis le début de la saison, c’est vraiment au tir que j’avais du mal, mais le 17 décembre, j’étais plutôt bien sur mes skis, j’ai réussi à limiter la casse et à performer en allant au bout de moi-même. Je ne voulais surtout pas avoir de regrets. 

Jusqu’à maintenant, quelle a été ta plus grande force pour avancer et en être où tu en es aujourd’hui ? 

Ma détermination. Et en fin de compte, je pense que de ne pas avoir été retenue au Comité la première fois et d’avoir dû continuer à aller chercher des résultats en club, ça a renforcé ma détermination et ça m’a convaincue que tout était possible, que rien n’était forcément définitif. 

Comment tu imagines la suite sur les prochaines années, aussi bien pour le biathlon que pour le reste ? 

Pour le biathlon, il faut déjà que je finisse le lycée, mais une fois que ça sera fait, j’aimerais intégrer l’équipe de France, ça serait génial et c’est mon objectif. 

Pour les études, je ne sais pas trop encore, mais ça dépendra tout de même du biathlon, tous les cursus ne sont pas compatibles avec le sport de haut niveau. J’ai encore un an et demi pour voir ! 

Pour tendre à ton objectif de l’équipe de France, dans quel domaine veux-tu encore progresser ? 

Je pense qu’on peut toujours progresser. Comme ça, je dirais qu’il faudrait que je gagne en régularité au niveau du tir. Je suis quand-même assez à l’aise en ski même si je vais encore m’améliorer, c’est donc plus en tir que je peux gagner des points. 

Dans le biathlon, est-ce que tu as déjà été confrontée à des barrières, des remarques parce que tu es une fille ? 

C’est vraiment une ambiance familiale. Que ce soit mixte ou entre filles, les groupes s’entendent super bien, c’est trop cool. 

Si tu devais convaincre quelqu’un d’essayer le biathlon, comment tu lui dirais ? 

Pour commencer, j’expliquerais que c’est vraiment un sport complet, qui mélange deux disciplines qui n’ont rien à voir. Et le tout est vraiment fun, que ce soit le ski de fond ou le tir. 

La concentration aussi, quand on arrive au tir notamment, on apprend à vraiment se focaliser uniquement sur notre cible. Ce n’est pas de la méditation, mais pas loin ! 

*Le Summer Tour prend la forme de courses avec des skis à roulette.  

Ouverture ©️Lola Bugeaud

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