Désillusion pour l'équipe de France. Pourtant en très grande forme lors des premiers matchs de cet Euro, les Bleues chutent par deux fois pour conclure la compétition. Pas de médaille et beaucoup de regrets, le bilan est dur malgré tout le talent du groupe tricolore. Le point sur la compet'.
Par Alexandre Hozé
Publié le 22 novembre 2022 à 10h26
Dur week-end pour le handball tricolore. Supporters, joueuses, entraîneurs… Tous se sont réveillés ce lundi 21 novembre avec un arrière-goût de déception. La Norvège, puis le Monténégro ont sabordé le rêve du groupe d’Olivier Krumbholz. Mais comment en est-on arrivé là ?
On l’avait dit, l’équipe de France débarquaient ÀBLOCK! pour cet Euro 2022. Championnes olympiques, vice-championnes du monde… Les Bleues voulaient tout casser ! Et ça s’est vu dès les premières secondes de la compétition.
Malgré deux absentes notoires, en la personne de Méline Nocandy et Laura Glauser, ce groupe est talentueux, profond et (très) déterminé.
Ni la Macédoine du Nord, la Roumanie, l’Allemagne, l’Espagne ou le Monténégro n’ont trouvé la solution face à la machine tricolore. Même les Néerlandaises devaient s’incliner malgré tout leur talent.
L’équipe de France sort des poules en patron. Aucune défaite, une attaque flamboyante, une défense comme d’habitude étouffante… L’équilibre entre l’expérience des cadres et la fougue des jeunes est bon, très bon même.
Cléopatre Darleux dresse la muraille bleue dans ses cages, la capitaine Estelle Nze Minko est omniprésente sur le parquet, les talentueuses Déborah Lassource, Orlane Kanor et Pauletta Foppa font tomber la foudre sur les buts adverses… L’équipe de France est on fire, aucun doute possible !
Le plein de confiance fait, les Bleues arrivent en demi face à leur adversaire numéro 1 : la Norvège. Ce sont ces mêmes Scandinaves qui avaient terrassé les Françaises en finale du dernier mondial. Ce choc a les allures d’une finale avant l’heure pour cet Euro.
La première mi-temps est équilibrée, les deux formations se rendent coup pour coup. Les tirs fusent, les défenses sont physiques, les gardiennes intrépides… Au bout de trente minutes, difficile de pronostiquer sur le vainqueur de ce choc de titans.
Les Bleues sont dans le coup. Maintenant, il faut chasser les vieux démons du dernier mondial. Elles étaient passées au travers de leur seconde mi-temps, cette fois, il faut assurer !
Mais, hélas, bis repetita. Alors que les Norvégiennes trouvent les moyens d’hausser encore plus leur niveau de jeu, l’équipe de France commencent à perdre pied. Nos Bleues ne lâchent rien, ce sont des battantes ! Mais le dernier quart d’heure est le théâtre de la furia norvégienne : 8 à 3 en quinze minutes, s’en est fini des espoirs dorés de l’équipe de France. 28 à 20 pour la Norvège, les Vikings s’envolent pour une nouvelle finale internationale.
Le coup est rude. Survoltées par leur série de six victoires consécutives depuis le début de l’Euro, les Bleues chutent au plus mauvais moment. Mais la compétition ne s’arrête pas pour autant. Une énième médaille est à portée de ballon contre le Monténégro avant de faire ses valises.
L’équipe de France est favorite de cette petite finale. Mais ce week-end de novembre restera définitivement un bien mauvais souvenir pour tous les amateurs français de hand.
Pour ce match du 20 novembre, la ville slovène de Lubljana est aux couleurs monténégrines. Les adversaires des Françaises sont euphoriques, leur public les transcende. Malgré tout, les Bleues s’accrochent, pas question d’abdiquer !
Grâce Zaadi égalise à la dernière seconde sur penalty pour arracher une prolongation. La fête dure dix minutes de plus, mais le dénouement n’est pas heureux pour nos Bleues : 25 à 27, les Monténégrines jubilent devant des Françaises abattues.
La déception de la demi-finale était trop grande, l’équipe de France était là pour l’or. Mais c’est bien la Norvège qui remporte la finale face au Danemark et qui confirme son statut de numéro 1 mondial. Pour la deuxième fois depuis 2016, le groupe d’Olivier Krumbholz rentre sans médaille.
Les regrets, certes de mises, mais tout comme la volonté de faire mieux au mondial 2023 puis aux JO 2024 sur notre sol. Le caractère de l’équipe de France n’est plus à démontrer, idem pour son talent et sa richesse.
La chute est âpre, mais l’important, c’est de se relever et de revenir encore plus ÀBLOCK! pour les prochaines échéances. Let’s go girls !
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