Djihène Abdellilah « Comme toutes les nanas qui s'assument, je suis perçue comme une grande gueule. »

Djihène Abdellilah : « Comme toutes les nanas qui s'assument, je suis perçue comme une grande gueule. »
Elle a commencé par la gym, puis l’athlé, avant de mener carrière dans les disciplines de combat. Djihène Abdellilah, 43 ans, championne du monde de grappling en 2015, a toujours lutté pour réaliser son rêve d'athlète. Un parcours, parfois contrarié, souvent douloureux, qui lui a très tôt donné envie de se battre. Aujourd'hui, à la tête d'une académie de self-défense, elle s'est donné pour mission de libérer les femmes. Rencontre avec une fille qui tombe… à poing nommé !

Par Sophie Danger

Publié le 01 octobre 2024 à 16h52

Tu es athlète de haut niveau, professeure de sport, à la tête de ta propre académie, tu es également une sportive très engagée et principalement pour la cause des femmes. Tu as débuté ton parcours sportif par de la gymnastique lorsque tu avais 5 ans, c’était en 1986 et tu ne rêvais que de sports de combat. Comment est née cette passion ?

À cette époque, je rêvais surtout de me confronter aux hommes pour la simple et bonne raison que tout ce que l‘on m’interdisait de faire était justifié par le fait que j’étais une fille : tu ne peux pas sortir toute seule parce que tu es une fille, tu ne peux pas aller là-bas parce que tu es une fille

Tu avais conscience de cela si jeune ?

Quand on est issue de la diaspora maghrébine, on en a vite conscience. Mes sœurs et moi étions autorisées à pratiquer tout ce qui était activités physiques et activités périscolaires mais pour le reste, c’était compliqué. Mes parents ont vécu beaucoup de choses en Algérie avant d’arriver en France et je pense qu’ils avaient peur de ce que nous aurions pu subir ici.

C’est donc la gymnastique qui s’est imposée à eux pour leurs filles ?

Dans notre ville, il y avait un club de rugby et un club de foot mais ils ne possédaient pas de sections pour les filles. Pour le reste, il y avait un club de judo, mais assez loin de la maison, et un club de gym qui était à seulement quinze minutes de chez nous, c’est ça qui a fait la différence. Mon père nous emmenait également nager tous les dimanches.

©Djihene Abdellilah/Facebook

Bien que tu ne l’aies pas choisie, est-ce que la gymnastique était une discipline dans laquelle tu te plaisais ?

Carrément. C‘est d’ailleurs grâce à la gym que j’ai commencé à coacher des femmes parce que j’ai passé mes premiers diplômes très jeune. Pour la petite anecdote, j’ai retrouvé il y a peu un article avec une photo sur laquelle je dois avoir 1516 ans. Je viens de décrocher un diplôme d’entraîneur fédéral et un diplôme d’animatrice en aérobique qui, à l’époque, était une discipline gérée par la Fédération Française de Gymnastique.

Tu expliques que ton ambition, petite, était également de devenir championne, ça signifiait quoi dans ton esprit de petite fille devenir championne ?

Petite, je regardais beaucoup le sport à la télévision avec mon père et notamment l’athlétisme, le patin à glace, la gymnastique mais aussi la lutte sénégalaise et les programmes comme « L’homme le plus fort du monde ». Quand je voyais ces sportifs, je me disais que moi aussi je voulais faire comme eux. J’avais envie de devenir et prof de sport et championne, ce qui me paraissait réalisable au regard de mes capacités physiques.

©Djihene Abdellilah/Facebook

Tu avais des modèles féminins ou est-ce que tu admirais tous les champions sans distinction ?

Je me suis construite en dehors de tout modèle. Quand je voyais Gail Devers avec ses ongles super longs ou Surya Bonaly, j’étais en admiration devant ces figures féminines qui brisaient les codes mais, bizarrement, ça n’a jamais été plus loin. Je ne voulais pas faire de la course, je ne voulais pas faire de patin à glace, ce n‘était donc pas des figures auxquelles je pouvais m’identifier.

Ceci étant, je savais que j’étais assez forte et chaque compétition à laquelle je participais, j’y allais pour gagner. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai arrêté la gym, quand j’ai compris que j’avais atteint mes limites et que je ne pourrais plus gagner grand-chose. 

C’est pour cela que tu vas te diriger vers l’athlétisme ? 

Oui, au départ, j’ai commencé par le cross et le 400 mètres.

C’est toi qui as choisi ?

En fait, il faut savoir que lorsque l’on débute en athlétisme, il y a deux catégories : celle du beauty privilège dans laquelle on va orienter les filles vers la perche, celles qui sont un peu mignonnes, un peu blondes ; et puis nous, Magrébines qui plus est, on nous dirige vers le demi-fond, le cross et, pour ma part, le 400 mètres parce que ma sœur en faisait. À cette époque, mon coach disait à mon père que j’étais la future Marie-José Pérec mais moi, je détestais courir

©Chris Nico

Tu évoques ce « beauty privilège », c’est une discrimination que tu as ressentie d’emblée ?  

Je ne l’ai pas compris durant mes premières années de pratique, c’est venu plus tard. Lorsque j’ai commencé, j’étais sur le 400 mètres et là, ça allait encore. En revanche, une fois que je suis passée du côté des lanceurs et des lanceuses, ce n’était plus du tout la même chose. La lanceuse, on imagine toujours une petite grosse qui ne peut pas courir et qui va donc lancer le poids ou le disque alors que ce n‘est pas du tout ça. Entre la manière dont on traitait les lanceuses et les perchistes, il y avait un écart de malade ! Elles, par exemples, elles avaient des dotations, nous, non.  

C’est spécifique à l’athlétisme ou est-ce que tu as été confrontée à cela dans toutes les disciplines que tu as pratiquées ? 

C’est exactement la même chose quand tu pousses la porte d’une salle de combat, par exemple. Ce n’est pas péjoratif mais, les femmes blanches sont traitées différemment, on va plus faire attention à elles. Quand on est issues des diasporas africaines, on est considérées comme des bonhommes, des sauvages. Ce sont des biais inconscients.

Lorsque j’ai commencé le grappling*, la plupart des filles qui évoluaient dans la discipline étaient blanches et je n‘avais pas le droit de tourner avec elles parce qu’on disait que j’étais trop brusque, trop lourde par rapport à elles alors qu’elles étaient ceinture violette ou ceinture marron et moi, seulement ceinture blanche.

©Djihene Abdellilah/Facebook

C‘est une remise en cause permanente du physique et des origines qui induit une mise à l’écart

Il y a tout un imaginaire qui se met en place au regard des origines sociales et ethniques des femmes. Le résultat n’est pas tant que tu es mise de côté, c’est surtout que le traitement que l’on te réserve n’est pas le même. On part du principe que, comme tu es Africaine, tu peux davantage supporter la douleur. On va dire de toi : « Djihène, c’est un bonhomme, tu peux y aller ! ». Moi, j’ai fini par péter les plombs avec mon coach en lui demandant s’il se posait des questions lorsqu’il m’envoyait tourner avec des mecs de 80-90 kilos !

Tu vas passer du tour de piste au javelot avant qu’une grave blessure à l’épaule ne vienne handicaper ta trajectoire sportive. Nous sommes en 2004, tu as 23 ans, et les médecins s’apprêtent à t’annoncer que c’en est fini du haut niveau pour toi

Cette année-là, j’ai préparé le CAPES pour devenir professeure de sport sans pouvoir pratiquer et je me suis fait opérer deux jours après la fin des oraux. Les médecins pensaient que je souffrais d’une fissure du bourrelet glénoïdien mais ils se sont vite rendu compte que je n’avais quasiment pas de bourrelet glénoïdien.

En revanche, ils ont détecté de nombreuses perforations au niveau des tendons. Ils m’ont donc raboté les os et ils ont fait des soudures au niveau des ligaments. Quand je me suis réveillée, ils m’ont annoncé que je ne pourrais plus jamais faire de sport de ma vie car mon corps, d’un point de vue anatomique, n’était pas en mesure de supporter le haut niveau. 

©Chris Nico

Tu deviens donc professeure de sport sans plus pouvoir pratiquer ?  

Oui, j’ai eu le CAPES et, grâce à ça, j’ai pu réaliser l’un de mes rêves qui était de devenir prof de sport. J’ai pu rebondir et j’ai commencé à enseigner à Mantes-la-Jolie, en région parisienne.

Entre-temps, tu as enfin pu expérimenter les sports de combat qui te faisaient rêver plus jeune.

Oui, ça s’est fait lorsque j’étais à la fac. Dans ma formation obligatoire, il y avait de la boxe française. Un jour, alors que j’étais en licence, un de mes profs me voit à l’entraînement et me demande : « Mais tu as déjà fait de la boxe ? ». Je lui réponds que non, je n’en ai fait qu’un semestre l’année passée, mais c’est tout. Lors du cours suivant, il m’explique qu’il manque quelqu’un dans l’équipe de la faculté chargée de disputer le Championnat de France universitaire et c’est comme ça que je me suis retrouvée à prendre part à ce rendez-vous en guise de première compétition.  

©Chris Nico

Le MMA est venu en même temps ?

Non, c’est venu plus tard, lorsque je suis mutée à Sartrouville. À l’époque, j’avais créé une session UNSS grappling et j’ai invité le champion de MMA Cheick Kongo à venir nous rendre visite lors d’un stage. J’ai profité de cette occasion pour lui présenter l’un de mes élèves, Désiré, qui se débrouillait bien en boxe anglaise et faisait également un peu de MMA. Je précise qu’on est en 2011 et, à part les jeunes qui ont le jeu sur PlayStation ou qui ont le câble, personne ne connaît vraiment le MMA.

Cheick Kongo me propose de l’orienter vers le Kongo Smashin’Club. Désiré fait une séance, puis une deuxième. Nous devions nous rejoindre au club pour la troisième afin qu’il signe. Ce jour-là, alors que je traverse un passage piéton, un type me fonce dessus et me blesse assez gravement à la main. Je porte plainte, je rejoins Désiré au club mais il ne vient pas. C’est Ali, le coach, qui, voyant que je ne suis pas bien, me propose de mettre un gant et de boxer.

On enchaîne avec une séance de condition physique et là, je me rends compte que moi, Djihène, 32 ans, qui me débat depuis huit ans pour revenir de ma blessure à l’épaule, je parviens à tenir tête à des petits jeunes de 20 ans. Ali m’incite à revenir et je me lance.

Après une année d’entraînement, tes coachs te proposent de te tester en compétition, or, en MMA, discipline encore interdite en France, il n’y a pas de catégorie de + de 70 kilos pour les femmes. Une fois encore, ton physique ne rentre pas dans le cadre 

En effet, et c’est pour cela que l’on me lance dans le grappling. Ma première compétition c’est le NAGA, à Levallois. Le NAGANorth American Grappling Association c’est l’une des plus grandes organisations de grappling et de Jujitsu brésilien de la planète et les compétitions qu’elle propose sont les plus prestigieuses au monde. À ce moment-là, je n’ai que deux mois de pratique mais je m’impose.

©Djihene Abdellilah/Facebook

Des débuts explosifs, prélude à un parcours en équipe de France qui va te mener jusque sur le toit du monde : en 2015, tu es sacrée championne du monde de grappling. Sportivement, tout va bien, humainement en revanche, le courant ne passe pas avec tes coéquipiers. Est-ce que c’était une manière, comme lorsque tu étais enfant, de te signifier que les femmes n’avaient pas leur place dans les sports de combat ?

Ce n’était pas tant que j’étais une femme, mais une femme avec plus de compétences queux. Il était là, le problème. Une femme qui, en plus, osait dénoncer les injustices. Quand je rentre dans ces équipes de France où évoluent tous les noms connus, je suis prof d’EPS à la Sorbonne, auto-entrepreneuse, préparatrice physique et j’ai un palmarès, ce qui fait que je n’idolâtre personne, je ne suis pas une groupie et c’est surtout ça qui dérange. De fait, comme toutes les nanas qui s’assument et ont une haute estime d’elles-mêmes, je suis perçue comme une grande gueule, une fille qui manque d’humilité.

Humainement, comment est-ce que tu parviens à supporter ce climat ?  

La première année, le conflit n‘était pas frontal mis à part lorsque je monte sur le podium des Championnats du monde en 2015, que la Marseillaise retentit et que personne n’est là. Par la suite, je me fracture le dos et, pendant six mois, je ne peux pas faire de compétitions. Je savais que mon titre et mes points devaient m’ouvrir de nouveau les portes de l’équipe de France la saison suivante, qu’il me suffisait juste de monter sur le tatami lors des France. Ce jour-là, quand vient mon tour, tout un gradin se met à me huer. Dans la foulée des France, le règlement est modifié pour permettre la sélection d’une deuxième fille. J’ai pris un avocat et j’ai mis la Fédération en demeure d’appliquer le règlement.

©Djihene Abdellilah/Facebook

Tu rêves d’un destin sportif et tu vis, quasi chaque fois, une guerre ouverte

Je ne me suis construite qu’à travers de grosses guerres. Cette deuxième année, c’est un regret, j’aurais dû lâcher prise, ne pas tout faire pour entrer coûte que coûte dans cette équipe parce que je le méritais. Plutôt que de laisser tomber, j’ai voulu réparer cette injustice et j’ai forcé. Ça a été l’horreur. 

Tu as tenu combien de temps avant d’abandonner ?

Jusqu’aux Championnats du monde en Biélorussie, en 2016. À cette période, des vidéos circulent dans lesquelles on se fout de moi. Sur les tatamis, certains demandent si je suis baisable ou pas, si quelqu’un veut se dévouer. Je suis rentrée complètement cassée.

Tu n’as jamais été dégoûtée du sport au point de tout arrêter ?

Si, j’ai arrêté avec le Covid.

©Djihene Abdellilah/Facebook

Le Covid, c’est 2020 et c’est l’année où tu créées la Djihène Academy, une structure réservée aux femmes, où tu enseignes le MMA défense avec l’ambition de permettre à tes adhérentes de prendre confiance en elles, de leur apprendre également à se défendre. Comment a germé cette idée ?

Je me suis aperçue que l’on apprend généralement aux femmes à se défendre face à des inconnus dans la rue alors que 80 % d’entre elles se font tabasser chez elles. C’est pour ça que j’ai créé ce concept de MMA défense, une discipline qui reprend les outils des arts martiaux mixtes mais mis au service de l’autodéfense. La Djihène Academy travaille sur l’autonomisation des femmes en utilisant les outils cognitifs, mais aussi les outils sportifs pour leur permettre de dépasser les plafonds de verre.

Je donne des cours, totalement gratuits, tous les samedis à Villeneuve-la-Garenne. Les femmes peuvent venir avec leurs enfants, les cours sont dispensés dans des plages horaires où il y a le moins de charge mentale, à savoir entre 11h et 13h.

Quatre ans après, où en es-tu de ton parcours ?

J’ai quitté l’éducation nationale, un milieu dans lequel je ne m’épanouissais plus du tout et je continue de faire des prépas physiques pour une golfeuse et un joueur de foot.

La Djihène Academy est toujours là, j‘accompagne des femmes en entreprise qui ont des soucis d’évolution de carrière, de manque de confiance en elles et je coache aussi des Comex, des CoDir, je fais des team buildings, je propose un cycle de conférences en entreprise qui a pour objet l’adaptation du cycle menstruel à la carrière professionnelle

J‘ai développé tout un univers autour de la femme pour, qu’ensemble, nous fassions évoluer les mentalités.

*Le grappling est l’ensemble des techniques de contrôle, projection, immobilisation et soumission d’un adversaire dans un combat à mains nues, combat qui peut avoir lieu debout ou au sol.

Ouverture ©Chris Nico

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