Coline Devillard « Dans ma tête, tout a changé, je suis repartie de zéro. »
À bientôt 24 ans, elle devrait disputer les premiers JO de sa riche carrière. Remplaçante à Tokyo, Coline Devillard, triple championne d’Europe de saut, s’est préparée pour l’échéance, aidée, notamment, de Ladji Doucouré, champion du monde 2005 du 110 mètres haies. Rencontre avec une fille qui sait rebondir.
Par Sophie Danger
Publié le 06 mai 2024 à 20h03, mis à jour le 06 mai 2024 à 20h08
Cette année 2024 pourrait te voir prendre part, pour la première fois de ta carrière, aux Jeux Olympiques, qui plus est, à Paris. Comment est-ce que tu gères le fait de ne pas encore savoir si tu seras de l’aventure ?
Je le vis plutôt bien. Savoir que l’on a qualifié la France mais que l’on n’est pas forcément dans l’équipe qui ira aux Jeux n’est pas toujours facile à gérer, mais je pense que l’on a fait le plus difficile. Quoi qu’il arrive, on sait toutesdésormais qu’il y aura une équipe à Paris, ce qui fait qu’il y a moins de pression maintenant et puis, la compétition pour savoir qui sera de l’aventure est saine.
Personnellement, je vais faire mon travail, donner le maximum et si je suis dans l’équipe, c’est que l’on aura besoin de moi. Dans le cas contraire, cela signifiera que, sur le moment, je n’aurais pas été assez bonne.
Tu auras 24 ans au mois d’octobre, et lorsque tu évoques les JO, tu dis que ce serait pour toi la consécration de toutes tes années de travail, un travail qui a commencé lorsque tu avais deux ans grâce à ton père, ancien gymnaste.
J’ai commencé la gymnastique avant tout parce que j’habitais dans un petit village où il n’y avait pas grand-chose et notamment pas beaucoup de sport.Mes parents voulaient que mon frère et moi pratiquions une activité physique et ce, dès le plus jeune âge.
Mon père a fait de la gym effectivement et lui et ma mère nous ont mis tous les deux à la baby gym. Parallèlement, je faisais de la natation parce que j’avais la phobie de l’eau. Pour ce qui est de la gymnastique, peu à peu, j’ai été appelée à Dijon pour m’entraîner un dimanche par mois si mes souvenirs sont bons.
Pour moi, c’était cool, ça signifiait faire de la gymnastique pendant toute une journée même si, à l’idée de partir loin de chez moi, je pleurais. Juste avant ma rentrée en CM2, on m’a proposé de rentrer en pré-pôle espoirs à Dijon.
J’ai dit non direct, laissez-moi, je suis très bien chez moi ! J’en ai beaucoup parlé avec mes parents, mes entraineurs de club et d’autres personnes de mon entourage et je me suis dit que j’allais laisser passer l’année qui arrivait et que l’on verrait lors de la prochaine, à condition que les responsables veulent toujours de moi à ce moment-là.
La gym pour moi, c’est une passion, j’aime çadepuis toute petite et maintenantencore, c’est d’ailleurs pour cela que je suis encore là et que je tiens à peu près,mais même si je vibrais à l’idée de passer de huit heures d’entraînement par semaine à vingt-cinq heures, le fait de partir de chez moi était un frein.
Tu vas finalement sauter le pas en 6e, tu as 10 ans et tu intègres le pôle espoirs de Dijon et les débuts sont parfois douloureux. C’est cette passion que tu évoques qui t’a permis de t’accrocher ?
Oui, la passion, mes entraîneurs m’ont également beaucoup aidée mais ça a malgré tout été compliqué. À Dijon, nous n’étions que des filles et, ce n’est pas méchant de dire ça mais les filles entre elles, ce n’est pas toujours simple.
Mes parents, ma famille étaient là aussi pour moi, toujours à l’écoute car si ce n’était pas facile pour moi, ce n’était pas simple pour eux non plus d’entendre leur fille pleurer tous les jours au téléphone. Je pense que l’on a été forts, que ce soit de leur côté ou du mien.
Je ne me suis jamais sentie forcée à faire quoi que ce soit, ils ne m’ont jamais forcée à faire quoi que ce soit. Pour eux, si j’avais manifesté l’envie de rentrer, je rentrais, c’était à moi de choisir ce que je voulais et à un moment donné, j’ai d’ailleurs voulu arrêter.
À ce moment-là, je n’en pouvais plus, c’était trop dur. J’ai finalement changé d’avis parce qu’une gym m’a dit : « Essaie de tenir jusqu’aux vacances ». Je me suis dit que j’allais essayeret, finalement, je ne suis jamais rentrée. Je ne sais pas ce qui a motivé cette décision, c’est juste le fait de pouvoir faire de la gym le plus possible, d’apprendre de nouvelles choses qui, à un moment, a pris le dessus sur le fait que mes parents ne soient pas là.
En 2014, tu quittes Dijon pour l’INSEP et tu deviens une des plus jeunes championnes de France « Elite » de toute l’histoire au saut. L’acclimatation a été plus facile à Paris ?
J’ai vécu mon arrivée à l’INSEPcomme une bouffée d’oxygène. Tout d’abord, c’est bête à dire, mais que l’on soit filles et garçons mélangés a beaucoup joué parce que j’ai beaucoup plus de facilités à créer des liens d’amitié avec les garçons.
Le rythme de travailétaitégalement différent, il y avait beaucoup d’autonomie même si, parfois, on pouvaits’y perdre car on était très jeunes : on avait 13 ans, on passait le brevet au CNED, il y avait beaucoup de choses à gérer et il arrivait que l’on se fasse prendre par le temps.
Quoi qu’il en soit,au début tout s’est bien passé, j’ai des petits résultats comme ce titre de championne de France au saut, c’était pas mal, je m’en souviens bien. Et après, sont arrivées les blessures.
Il y a notamment celle qui t’empêche d’aller aux Jeux de Rio : tu souffres d’un problème de croissance à la cheville et tu es écartée de la préparation olympique.
Pour Rio, il y a de ça mais, en même temps, il faut être honnête : je pense sincèrement que je n’étais pas au niveau pour aller au Brésil. Il est vrai,ceci dit, que j’ai une maladie de croissance au talus (un os du pied, Ndlr) mais je me suis aussi cassé trois fois le pied droit, trois fois le pied gauche. Question blessures, jen’ai pas été épargnée même si ça fait partie du jeu. Toutcela m’a néanmoins permis de grandir, de me rendre compte que la vie, ce n’est pas facile.
Ça ne t’a jamais donné envie de renoncer ?
Non, j’ai pris ces blessures non pas comme quelque chose de normal mais comme des évènements qui font partie du jeu : on sait que la gymnastique est un sport qui fait mal au corps. C’est également une discipline que l’on commence très tôt et, lorsque j’étais à Dijon, il n’y avait pas tout ce que l’on peut avoir ici à l’INSEP où, lorsque tu te fais mal, tu as tout pour être bien prise en charge, c’est d’ailleurs ce qui m’a permis de revenir chaque fois meilleure.
Tu prends ta revanche en 2017. Tu participes aux Europe à Cluj en Roumanie, ta première compétition internationale, et tu t’offres l’or au saut malgré une intolérance alimentaire qui a grandement perturbé tes qualifications.
Quand j’y pense maintenant, c’est drôle mais, sur le moment, ça ne l’était pas. Je me souviens du jour des qualifications : on commençait super tôt, à 7h, j’étais avec Alison Lepin, on se prépare, on commence l’échauffement et on termine au sol. À ce moment-là, j’explique à mon entraîneur que ça ne va pas et je vais aux toilettes.
Dans la foulée, mon kiné me donne un médicament pour essayer de gérer ce qui m’arrive en me disant : « Dans 5 minutes, ce sera bon, tu iras bien », mais ça ne fonctionne pas. Il m’en redonne un, je rentre sur le plateau, on commençait au sol, j’étais la troisième à passer et je ne m’échauffe pas pour retourner aux toilettes. Viens mon tour, mon entraîneur m’attend avec une serviette, il me suit un peu partout, je termine mon sol et contre toute attente, tout se passe bien. J’enchaîne avec le saut, je termine et je me qualifie pour la finale.
Une finale qui a lieu trois jours plus tard, tu en gardes quoi de ce moment ?
C’est hyper difficile de savoir ce que j’en garde, il y a tellement de choses qui sont arrivées d’un coup que je me perds un peu dans mes sentiments. Je me souviens que je passais dernière et que j’ai pris ma qualification comme une opportunité de fou. J’étais stressée car c’est ma nature et peu importe le rendez-vous, mais je n’avais pas la pression du résultat : personne ne me connaissait, je sortais de nulle part.
J’ai fait ce que j’avais à faire et je me rappelle juste avoir été très contente, tout s’était super bien passé or, à ce moment-là, je ne faisais plus trop de résultats. C’était une période creuse dans ma carrière et je savais qu’à l’INSEP, on ne garde pas forcément les filles qui ne font plus grand-chose, ce qui signifiait que si ça restait en l’état, il allait falloir que je dise au revoir à l’INSEP.
Ça a été action–réaction et c’était de la folie ! Mes parents étaient là, je ne comprenais rien, j’avais 16 ans, j’étais avec la vice-championne olympique et je la bats, j’étais émerveillée, on me félicitait de partout, même des gens que je ne connaissais pas… C’était la première fois et un excellent souvenir.
L’année suivante, été 2018, tu repars à l’assaut des Europe, tu ne parviens pas à conserver ton titre au saut mais tu décroches l’argent par équipe, le meilleur résultat de l’histoire de la gymnastique française. Marquer l’histoire pour la deuxième fois de ton parcours après ton titre aux Élite, ça fait quoi ?
C’était dingue ! On fait les qualifications, des qualifications de malade, on bat les Russes et rien que ça, c’est quelque chose. Lorsqu’on est sorties de ces qualifications, on était folles. On était une super équipe : Juliette Bossu, Lorette Charpy, Mélanie de Jésus dos Santos, Marine Boyer et moi. Je ne sais pas comment dire, on se connaît depuis des années mais c’était la première fois que l’on sentait que l’on pouvait faire quelque chose de grand.
Vient la finale, on est moins bonnes qu’aux qualifs mais ça reste quand même un tour pas mal du tout. C’était drôle parce qu’on retombe contre les Russes, on est deux par pays à chaque agrès, il restait Mélanie à passer au sol, le dernier agrès et c’est Lorette je crois, qui nous dit : « Mais, les filles, il faut 17 points pour que l’on soit troisièmes, ce n’est pas possible ». Moi qui était passée avant, j’avais eu le temps de voir la suite et j’étais persuadée que si on faisait 13, on était deuxièmes.
Pendant que Mélanie s’apprêtait à passer, nous nous sommes lancées dans des calculs improbables, c’était du grand n’importe quoi.
Par la suite, tu t’offres l’argent en solo, au saut toujours, aux Europe de 2019, puis ce sera le Covid qui va venir rebattre les cartes. À Tokyo, tu es remplaçante. Vivre les Jeux mais sans prendre part aux compétitions, est-ce que ça reste malgré tout une expérience enrichissante?
Oui, c’est quand même une expérience enrichissante. Pour Tokyo, je savais que ça allait être compliqué d’être dans l’équipe parce qu’il n’y avait que quatre filles et non pas cinq et pour moi qui suis une spécialiste, ça peut être un cas de figure compliqué.
Je suis quand même partie au Japon, mon pays de cœur, et j’étais très excitée à l’idée d’aller là-bas même si, à cause du Covid, on n’a pas pu faire grand-chose, impossible de visiter par exemple. Je garde néanmoins du positif de cette expérience comme le fait que j’ai vécu une prépa olympique, ce qui peut m’aider pour 2024 puisque je sais un peu à quoi m’attendre. Ça reste un bon souvenir, mais pas le plus grand de ma carrière.
C’est au Japon aussi que tu disputes les Monde de 2021, tu termines 10e, un résultat que tu as du mal à digérer. À partir de là, tu vas commencer à travailler avec une psychologue. Tu as ressenti le besoin d’être aidée ?
Après Tokyo, je voulais faire unepause, j’avais besoin de repos pour repartir sur un cycle, sauf que l’on m’a proposé de participer aux Monde et je n’allais pas dire non. Je n’ai jamais été aussi prête de ma vie pour une compet’, tout était carré, tout se passait bien mais… ça ne marche finalement pas, je rate.
J’étais mangée par le stress, je n’avais pas d’émotion, pas de ressenti, il ne se passait rien. Je n’ai même pas vu mes sauts : j’accepte l’échec mais à chaque fois que je me loupe, il m’est impossible de regarder.Même si ça peut m’aider d’un point de vue technique, ça me fait trop mal au cœur.
Ces Mondiaux,ça a été super dur parce que je ne savais pas pourquoi je m’étais ratée. Après coup, j’ai pris du repos, beaucoup de repos, j’ai essayé de réfléchir, de trouver ce qui me manquait pour réussir. J’ai travaillé avec une psychologue qui m’a beaucoup aidée et j’ai réussi à mettre desmots sur mon échec. C’est aussi après cela que j’ai commencé à travailler avec Ladji Doucouré (Champion du monde 2005 du 110m haies, Ndlr).
Ce double travail te permet de décrocher le bronze mondial au saut en 2022. En avril 2023, c’est une deuxième couronne européenne dans la spécialité. Tu as enfin trouvé cet équilibre qui semblait te manquer ?
Dans ma tête, tout a changé, j’ai tout enlevé et je suis repartie de zéro. Aujourd’hui, je suis une fille détendue, je prends les choses comme elles viennent mais je n’ai pas toujours été comme ça. Comme beaucoup de sportifs, j’étais obnubilée par les résultats ce qui est normal, on veut tous réussir, avoir des médailles, mais depuis que je travaille avec mes psy et Ladji qui est une personne incroyable, pleine de ressources, je prends les choses autrement.
Je ne peux pas dire que je ne suis plus stressée, pas encore, mais le stress peut être positif et c’est sur quoi je travaille : passer du stress négatif au stress positif. J’aime la gym, c’est mon premier amour et je ne vois pas ce qui peut m’empêcher d’accepter l’échecou de profiter un max en compétition, ce que je n’ai jamais réussi à faire.
Tu n’as jamais profité de tes compétitions, ni avant, ni pendant, ni après ?
Avant non, pendant encore moins, éventuellement après si je réussissais. Quand tu es devant ton agrès, c’est trop dur de profiter. C’est différent quand je suis en équipe, là, je prends toujours du plaisir mais quand je suis seule et que je me bats pour moi, c’est beaucoup plus compliqué.
J’ai réussi à passer le cap en 2022 à Bercy. J’aime ce que je fais et je veux que les gens le sentent. Je me dis désormais que, oui, je ne suis pas trop mauvaise à mon agrès, oui, peut-être que l’on m’attend mais je suis aussi humaine, j’ai des sentiments, j’ai des émotions et de temps en temps, ça peut mal se passer.
Anvers pour les Monde en octobre dernier, lorsque tu décroches le bronze par équipes et un quota pour les Jeux de Paris, tu as vécu le moment comment alors ?
C’était un truc de fou. On décroche notre qualification olympique, on se qualifie en finale, puis après, on décroche le bronze, c’était fou. A chaque fois que j’en parle, ça me prend aux tripes. On commence au sol, ça passe super bien. Tu as beau être toute seule sur ton agrès, tu sais que tout le monde est avec toi : on est ensemble, tu cries, tu ressens les choses.
Ce jour-là, on ne faisait qu’une, que ce soit avec les filles, les entraîneurs ou les kinés, et ce n’était que du plaisir. Au-delà du résultat, je pense que je n’ai jamais vécu autant de choses en si peu de temps.
Ça faisait soixante-treize ans que l’équipe de France n’avait pas remporté de médaille par équipe aux Monde. C’était quoi le plus beau, la qualification pour les Jeux ou la médaille ?
Pour moi, le plus grand, c’est la médaille. On savait depuis des années qu’on pouvait la décrocher, on n’avait jamais réussi et là, on le fait et avec la manière en plus. Le jour de la finale, on sait qu’il ne faut pas de chute si on veut faire quelque chose et il n’y pas de chute,c’est la perfection, tout est fluide.
On finit en poutre, c’est un agrès de dingue la poutre, la chute est facile.Marine monte dessus et, dès son entrée, je vois ça tête et je sais que ça va bien se passer, même chose, pour Mélanie. C’était de la confiance qui venait s’ajouter à la confiance et ça a donné ça !
Ce résultat est de bon augure dans la perspective des Jeux parisiens, tu te sens comment à quatre mois environ de l’échéance ?
On a le temps. Je sais que ça va arriver hyper vite. Moi je suis là :« Dites-moi ce qu’il y a à faire et je me prépare », c’est un peu ça en ce moment ! Je ne dis pas que c’est facile tous les jours, ce serait mentir, non, c’est dur, physiquement c’est dur, mais je sais aussi pourquoi je fais ça.
J’aime venir à l’entraînement, pas tous lesjours, parfoistu arrives dans la salle et tu sais que ça ne va pas être facile, que tu préférerais rester au lit mais encore une fois, je sais pourquoi je suis là, je donne tout, il faut se faire violence tout en écoutant son corps, je ne fais plus l’erreur de ne pas m’écouter.
Coline Devillard vient de décrocher la médaille d’or pour la deuxième fois d’affilée au saut lors des Championnats d’Europe de gymnastique artistique, le 4 mai à Rimini, en Italie.
Paris pourrait être ta première expérience olympique mais aussi la dernière puisque tu envisages de raccrocher après…
En fait, je ne sais pas.J’ai besoin d’une transition après alors,je vais continuer et je suis ouverte à toutes les options qui se présentent.
Ceci dit, j’ai ma fierté, je vois les petites juniors qui arrivent et si on me pousse vers la sortie, je ne vais pas les attendre, je sortirai de moi-même.
C’est très bien qu’il y ait cette génération qui arrive et qui est super forte, je ne m’inquiète pas pour la relève, mais pour ce qui est de mon cas personnel, on verra bien.
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