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Célia Martinez « Quand je suis sur des skis, j’ai l’impression de vivre vraiment. »

Celia Martinez : « Dès que je suis sur mes skis, j’ai l’impression de vivre vraiment. »
Elle aurait dû participer aux Championnats du monde de Kilomètre Lancé (KL) qui débutent à Vars dans les Hautes-Alpes. Mais, enceinte, Célia Martinez passera son tour cette saison. Avant de revenir en force dès 2023 avec, pour ambition, de battre le record de France de ski de vitesse et, pourquoi pas, le record du monde. Conversation avec l'une des filles les plus rapides de la planète qui, pour une fois, a décidé de prendre son temps.

Par Sophie Danger

Publié le 30 janvier 2022 à 20h19, mis à jour le 11 février 2022 à 17h52

Le ski, comme beaucoup d’enfants nés à la montagne, a toujours fait partie de ta vie. Comment tu le vivais enfant ? Comme un sport ou comme une activité totalement intégrée à ton quotidien ? 

Je ne me rappelle pas d’avoir appris à skier. J’ai appris à marcher et, à deux ans et demi, on m’a mise sur des skis. Pour moi, c’était naturel.

Tous les week-ends on montait au ski, pareil le mercredi. Il y avait aussi les classes de neige avec l’école. Le ski, c’était mon quotidien, je ne me posais pas la question.

À l’époque, nous habitions dans les Hautes-Pyrénées et, comme beaucoup d’enfants qui habitent la montagne, j’ai intégré un club et, assez vite, j’ai commencé la compétition. 

Tu as 6-7 ans lorsque tu disputes tes premières compétitions. Tu commences par l’alpin mais, très vite, tu vas t’initier au KL. Comment ça s’est passé ?  

J’étais au ski club de Gavarnie-Gèdre dans les Hautes-Pyrénées, un club qui faisait la promotion du KL.

J’ai commencé dans la discipline en participant au challenge Quiksilver. C’est une compétition avec des étapes un peu partout en France à destination des enfants entre 6 et 16 ans.

J’ai commencé lorsque j’avais 7 ans. J’ai toujours aimé la vitesse et le ski, c’est venu tout naturellement. Au début, j’allais à 80 km/h, à 9-10 ans j’ai passé les 100 km/h 

©Bastien Montes

Descendre une piste à 80 km/h pour une enfant de 7 ans, ça semble surréaliste…

Oui, c’est assez impressionnant. Aujourd’hui, quand j’assiste des courses de jeunes, je vois de tous petits bouts qui descendent à 70-80 km/h et c’est assez fou à regarder.

Mais, à 7 ans, on a déjà quatre ou cinq ans de ski derrière nous, on sait skier. Je trouve d’ailleurs que le KL est un bon complément au ski alpin car c’est une discipline assez ludique pour les enfants et ça permet d’appréhender la vitesse, la peur.

À quel âge tu laisses tomber l’alpin pour basculer définitivement sur le KL ? 

J’ai fait du ski alpin jusqu’en 2008. J’avais 16 ans et je faisais surtout du géant et du super-G. En parallèle, je participais au challenge Quiksilver.

J’ai été championne de France, vice-championne de France à de nombreuses reprises et ce sont mes résultats, principalement, qui m’ont amenée à basculer sur le KL.

En 2008, j’ai été sélectionnée en équipe de France espoir de ski de vitesse et j’ai pu rentrer sur le circuit Coupe du monde.

À 17 ans, j’ai complètement arrêté le ski alpin pour me consacrer uniquement au ski de vitesse.

Est-ce que le fait que la concurrence, en France, soit très rude en alpin a aussi participé à ton choix ? En KL, tu avais possiblement plus de chance d’atteindre le très haut niveau ?

Il est vrai que, si j’avais eu les mêmes résultats en alpin qu’en KL, je me serais sans doute poser la question de continuer dans cette voie.

En ski alpin, j’avais un niveau régional ; en ski de vitesse, j’avais le niveau national. Quand j’ai été sélectionnée pour participer au circuit Coupe du monde, c’était très attrayant pour moi.

Moi qui skiais beaucoup dans les Pyrénées, ça me permettait d’aller aussi dans les Alpes, de découvrir de nouvelles pistes de voyager, de skier de plus en plus vite et d’intégrer une vraie structure dans laquelle on pratiquait la discipline à haut niveau. 

Rejoindre l’équipe de France, c’était un souhait que tu nourrissais depuis très longtemps ou c’est arrivé sans vraiment que tu y songes ?

Au début, je skiais par goût, tout simplement. Cela dit, j’ai toujours aimé la compétition et, au fur et à mesure que les résultats arrivent, on se dit que, peut-être, on a une chance de poursuivre, que peut-être il faut continuer à performer pour pouvoir être sélectionnée.

Pour moi, c’est arrivé vite : on peut rentrer sur le circuit de la Coupe du monde à partir de 16 ans et j’ai été intégrée à cet âge-là.

Ta première Coupe du monde, tu la disputes à Vars, en France. Tu as donc 16 ans. Comment as-tu vécu ce moment ? Tu étais encore très jeune… 

Comme j’ai eu la chance de commencer le ski de vitesse très tôt, je ne me suis jamais sentie perdue. C’était nouveau mais c’était chouette.

J’étais la plus jeune mais j’ai intégré une vraie équipe et j’ai reçu pleins de conseils, ça aide. Dès le début, j’ai fait des podiums et ça a assez bien marché pour moi. 

Quelles étaient tes ambitions à cette époque, remporter un globe, battre le record du monde ? 

Au début, ce que je voulais c’était battre mes records personnels, me dépasser.  Ça a toujours été mon leitmotiv, ce qui m’a guidée.

Ce qui était frustrant à l’époque c’est que, quand on est junior, on est bloqué à 170 km/h. Pour faire simple, dans cette catégorie, dès qu’un participant atteint les 170 km/h, on est bloqué au départ. On ne monte pas plus sur la piste, ce qui permettrait d’aller plus vite.

Pendant quatre ans, à cause de cela, je n’ai jamais pu battre mon record. En arrivant sur le circuit Coupe du monde, il y a eu un autre enjeu, celui de battre les autres, d’être plus rapide qu’eux.

Quand j’ai commencé sur ce circuit, j’étais au lycée et il me fallait jongler entre études et sport. Entre 2008 et 2014, je participais aux Coupes du monde qui se déroulaient en France ou en Europe seulement.

Je savais que le KL n’était pas un sport professionnel et je voulais, d’une part, privilégier mes études, et, d’autre part, prendre l’avion était trop couteux.

Le but, à ce moment-là, était de me faire plaisir mais, dans un coin de ma tête, j’avais l’idée, à plus ou moins long terme, de passer en S1, la catégorie reine, et de franchir la barre mythique des 200 km/h.

Le fait d’être une excellente athlète mais de ne pas avoir de perspectives professionnelles dans ta discipline oblige, finalement, à faire des choix au détriment de ta carrière sportive. Comment est-ce que l’on vit cela ? Comme une injustice ? 

C’est assez frustrant, mais ce qui est bien, en France, c’est que nous sommes tous dans le même cas, personne n’est pro. Je le sais depuis toute petite, alors je ne me suis jamais trop posé la question.

Je savais depuis toujours qu’il me faudrait avoir un travail en parallèle et que ce travail me servirait à pouvoir vivre ma passion.

Aujourd’hui, j’ai de la chance, même si je ne peux pas en vivre, cette passion ne me coûte rien grâce à mes sponsors. J’aimerais avoir plus de temps, pouvoir aménager mes journées pour m’entraîner plus… mais c’est comme ça, il faut s’adapter. 

Tu es ingénieure chez Michelin. Comment parviens-tu à conjuguer vie professionnelle et vie de sportive de haut niveau ? 

Durant mes études, je prenais part à des compétitions mais le sport n’était pas ma priorité. En 2014, lorsque je suis arrivée chez Michelin, je me suis consacrée au ski de vitesse.

J’ai beaucoup de chance de travailler là-bas car j’ai des facilités. Je peux, par exemple, prendre des jours sans solde, ce qui me permet de poser des congés l’hiver pour faire tout le circuit Coupe du monde.

Je travaille sur un site équipé de salles de sport et je peux faire mes deux séances quotidiennes. Il faut savoir que, contrairement au ski alpin, le KL est un sport dans lequel on peut travailler hors stations de ski.

La préparation physique et le cardio sont très importants. Mon emploi du temps est rythmé par le sport et le travail mais j’arrive à peu près à tout concilier même si cela nécessite une organisation différente de celles et ceux qui n’ont à penser qu’au sport.

Une organisation particulière et des sacrifices également. Tu dois prendre des congés sans solde et tu dois trouver un moyen de financer tes saisons…

En KL, on paye tout. Quand on arrive en S1, au départ, c’est un peu compliqué parce que, pour attirer des sponsors, il faut des résultats mais, pour cela, il faut du matériel, il faut pouvoir se déplacer.

La Fédération nous aide, mais peu par rapport au coût de la saison. Tout le reste, c’est de l’argent personnel. C’est une passion.

Au début, j’utilisais mes économies et maintenant, j’ai la chance d’avoir des sponsors qui m’aident, une aide financière grâce à la Team Michelin notamment, une aide également en ce qui concerne le matériel.

Il faut investir quel budget pour une saison ? 

Tout dépend ce que l’on fait sur la saison, mais pour une saison classique lors de laquelle on va faire tous les déplacements, il faut compter entre 15 et 20 000 euros. Il faut acheter et renouveler le matériel par exemple. On garde les skis longtemps, mais les combinaisons s’abiment.

La Fédération nous fait faire une séance de test en soufflerie en début de saison pour nous permettre de tester le matériel, l’aérodynamisme, mais si on veut en faire plus, c’est du 1 000-2 000 euros la journée et, ça, on n’en a pas les moyens. 

Malgré tous ces obstacles, tu vas te construire un très beau palmarès. En six ans, tu vas grimper vingt-quatre fois sur un podium de Coupe du Monde avec une victoire à Granvalira (Andorre) en 2018. En parallèle, tu participes au Speed Masters et, en 2015, tu intègres le cercle très fermé des « + de 200 km/h » avec un run à 211 km/h. Comment on apprivoise la peur, le risque à ces vitesses-là ? 

En KL, comme dans toute discipline extrême, on sait qu’il y a des risques. Il y a de l’appréhension, de la peur, mais tout l’enjeu est de savoir les dompter.

Le mental est aussi important, voire plus, que le physique. Contrairement aux départs de Coupes du monde où ça rigole, les gens parlent peu au départ des Speed Masters, ils sont très concentrés. L’ambiance est très différente.

Sur le circuit Coupe du monde, on va entre 150 et 200 km/h, lors des Speed Masters, on peut dépasser les 200 km/h. Apprivoiser la peur, c’est un gros travail que je fais tout au long de l’année. L’expérience aide beaucoup. Le but est qu’elle ne nous handicape pas.

Si on commence à penser à la chute, ça n’est pas bon, c’est dans ces moments-là qu’on va avoir le plus de chances de tomber.

Moi, je me mets dans une bulle et je réfléchis à ce que je peux bien faire. Je sais que j’ai déjà franchi les 200 km/h, que ça s’est bien passé et que je peux le refaire.

Comment se passe le départ, qu’est-ce qu’on ressent quand on est sur la piste de Vars, qu’on ne peut pas la voir en entier et que l’on a les spatules dans le vide ?  

Le départ est un peu particulier et l’accélération est très rapide : on dit que l’on passe de 0 à 200 km/h en moins de six secondes. Pour donner un ordre d’idée, l’accélération c’est entre la moto GP et la Formule 1.

On prend un gros shoot d’adrénaline d’emblée et le run dure entre 15 et 20 secondes, pas plus. On ne peut battre les records du monde qu’une fois dans l’année, et encore si les conditions sont bonnes, alors on sait qu’il ne faut pas se rater 

Pendant le run, qu’est-ce qui se passe dans ta tête quand tout va tellement vite ?

Moi, maintenant que tout est à peu près automatique, avant de m’élancer, je me concentre sur une chose que je veux bien faire.

Il y a toujours quelque chose que l’on peut améliorer, sur lequel on est moins bon et sur lequel il faut se focaliser pour que ça marche mieux ou alors quelque chose pour lequel on n’a pas eu de bonnes sensations lors d’un run précédent.

Typiquement, ça peut être ne pas bouger, penser à son jeu de jambes pour appréhender une compression sur la piste, penser à ses mains, à mettre ses skis le plus à plat possible parce que, même si c’est moins stable, on va plus vite.

Je pense à une de ces choses, je me concentre dessus au maximum jusqu’à la ligne d’arrivée et j’essaie au maximum de m’affranchir de tous les facteurs extérieurs que je peux pas gérer,  comme le fait que des filles soient allées plus vite que moi ou que certaines concurrentes soient tombées.  

Ces 15-20 secondes paraissent, sur le papier, très – trop – rapide mais quand on les vit, la perception du temps est, je suppose, totalement différente ? Quelles sensations ressens-tu à l’arrivée ?

C’est la libération ! Toute l’année, il y a beaucoup de sacrifices, il y a les jours de voyage, la préparation des skis – quatre à cinq heures pas jour – du matériel pour, au final, cinq descentes de 15 secondes !

Ça ne fait pas beaucoup mais, à chaque fois que je suis sur les skis, j’ai l’impression de vraiment vivre et ça, c’est libérateur, ça efface tout le reste.

Cette barrière des 200 km/h, quand tu l’as franchie pour la première fois, ça représentait quoi pour toi ? Un accomplissement ?

Quand j’ai été sélectionnée pour la première fois pour le Speed Master, c’était un grand pas en avant. À ce moment-là, on se dit que l’on a de fortes chances de pouvoir la passer cette barre et j’étais hyper heureuse de pouvoir le faire.

Cette année-là, j’ai passé les 200 km/h mais je n’ai pas été de celles retenues pour monter en haut de la piste de Chabrières, la piste de Vars. L’accomplissement, il est arrivé quand j’ai pu le faire.

C’était en 2016. Cette année-là, je bas mon record personnel, je fais 229 km/h, j’ai le droit de partir du haut de la piste et je suis chronométrée à 233 km/h.

Il y a très peu de filles qui sont parties d’en haut et ce record était un bonheur absolu. 

Tu fais partie des femmes les plus rapides de la planète. Ton record est de 233 km/h, le record de France à 242 km/h et le record du monde à 247 km/h. Qu’est-ce qui te manque pour franchir ces nouveaux caps ? 

J’ai passé les 233 km/h lors de ma deuxième saison. Pour être honnête, mon matériel n’était alors pas ce qu’il est maintenant.

Depuis, j’ai beaucoup progressé, mais, on a eu la malchance, les années suivantes, de ne pas avoir de conditions optimales. Pour battre le record du monde, il faut que tout soit réuni  car, en gros, sur une journée, on a un laps de temps d’une demi-heure pour le tenter.

Il faut de la neige de printemps, le beau temps, mais également que nous, skieurs, soyons dans les meilleures dispositions possibles ce jour-là.

Malgré tout, ces records restent l’objectif ultime, c’est un rêve.

Malgré ces performances incroyables, le KL reste un sport peu médiatisé, un sport, qui plus est, qui a été en démonstration aux Jeux d’Albertville en 1992 mais n’a pas été intégré au programme par la suite.  

On sait que, pour les Jeux Olympiques, ce n’est pas perdu même si ça reste très compliqué. Dans un coin de notre te, y participer est là aussi un rêve.

Le KL aux Jeux permettrait à notre sport d’être beaucoup plus médiatisé, ce qui serait beaucoup plus facile pour nous dans une perspective de développement de notre discipline.

À l’heure actuelle, la compétition la plus importante, ce sont les Championnats du monde.

Ces Championnats du monde qui débutent et auxquels tu ne participeras pas car tu t’apprêtes à devenir maman…

Je suis assez frustrée de ne pas y participer. Je suis enceinte de quasiment huit mois et je voulais aller les voir, mais je suis complètement arrêtée et je ne peux pas faire de route.

Pour la première fois, depuis quinze ans, je vais les suivre de loin et encourager les copains depuis chez moi. 

Est-ce que tu as déjà envisagé l’après-grossesse ? Penses-tu que, une fois maman, ton rapport à ta discipline va changer ? 

Non, je ne pense pas ou alors je n’en ai peut-être pas conscience. Ce que je sais, c’est que j’ai vraiment la volonté de revenir et de revenir au plus haut niveau et ce dès 2023.

Il y a des sportives de très haut niveau comme Serena Williams ou Allyson Felix qui sont revenues après leurs grossesses. Ça va me demander beaucoup de travail, je le sais, et ce que j’appréhende, ce n’est pas le risque, c’est l’organisation que ça va me demander.

Par rapport à ces grandes sportives, j’ai un travail à côté et il va me falloir jongler entre trois vies, mais j’ai la chance d’être bien entourée et d’avoir un conjoint qui me soutient.  

Celia Martinez avec Simon Billy et Bastien Montès.

Si ton enfant veut faire du KL, tu l’encourageras ? 

Oui. Je voudrais le mettre très tôt sur des skis et après, on verra. Je ne le pousserai pas aller sur du KL, mais j’aimerais qu’il ait le goût de la compétition, du challenge et du dépassement de soi.

Pour moi, ce sont des valeurs importantes que je lui inculquerai, mais il choisira la discipline qui lui plaît. Mon angoisse, c’est qu’il n’aime pas le sport !

Reportage sur Célia Martinez, en 2018.

©David Aguer

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