
Nouria Newman : rideuse de l’année et c’est pas volé !
« L’ai-je bien descendu ? » La kayakiste française, championne du monde de kayak extrême, qui dévale les rapides comme elle respire vient d’être élue « Rideuse de l’année ». Encore !
Publié le 21 février 2023 à 8h51, mis à jour le 27 avril 2023 à 2h48
Ça y est, c’est fini… Les championnats du monde de ski alpin se sont conclus ce dimanche 19 février, au bout de deux semaines de glisse à très haute vitesse. C’était la quatrième fois que l’Hexagone accueillait cet événement planétaire, mais ce n’est pas cette édition que les amateurs de ski français vont le plus retenir.
Rien à voir avec les conditions, la météo a été éblouissante, le « Roc de Fer » de Méribel et « L’Eclipse » de Courchevel étaient en parfaite condition, le niveau des rideurs et rideuses a également été époustouflant… Mais en termes de résultats pour l’équipe de France, la fête aurait pu être plus folle.
Deux médailles à domicile, malgré tous les efforts fournis par nos athlètes tricolores, ça laisse un arrière-goût amer. Ça avait pourtant plutôt bien commencé lors du Combiné avec Laura Gauché. La Française est allée chercher une belle septième place, confirmant que les sommets du ski alpin ne sont plus si lointains pour elle.
Autre performance encourageante pour une skieuse française, la neuvième place de Coralie Frasse-Sombet lors du Géant ! Cette dernière a réalisé une de ses plus belles courses en carrière.
Laura Gauché
Pour ces deux filles, ces mondiaux de Courchevel et Méribel ont été le théâtre de beaux accomplissements. Mais pour le reste des skieuses de l’équipe de France, ça a été plus compliqué…
Romane Miradoli, pourtant en forme cette saison en Super-G, doit se contenter d’une modeste seizième place. Elle ne s’en cache pas, la tricolore voulait faire mieux, bien mieux…
Idem pour le reste de l’équipe. Ni Nastasia Noens, ni Clara Direz, ni aucune autre bleue n’a réussi à transcender le public. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai…
On l’avait dit, ces championnats du monde de ski alpin étaient sans doute les derniers pour la grande Tessa Worley. Et si la retraite est bientôt là pour elle, son niveau n’en reste pas moins exceptionnel. De nombreux espoirs de médaille reposaient sur ses épaules.
Romane Miradoli
Après une neuvième place frustrante en Super-G, « Tess » voulait frapper un grand coup sur son épreuve, le Géant. Son palmarès dans la discipline ? On vous l’a fait et refait, c’est une des meilleures. Et le 16 février, pour la première manche de cette épreuve, Tessa Worley le rappelle à tout le monde.
Seule la fusée Mikaela Shiffrin va plus vite qu’elle lors du premier passage. Douze petits centièmes séparent les deux rivales. Et lors de la seconde manche, quand Tessa Worley dévale « Le Roc de Fer », les temps intermédiaires ne trompent pas. La Française est partie pour obtenir une médaille, et peut-être même du plus beau des métaux.
Mais une erreur technique va refroidir un public chaud bouillant derrière sa skieuse. C’est la chute, la médaille s’envole. La déception est forte, d’autant plus qu’une troisième breloque pour la délégation française aurait permis de remplir l’objectif fixé.
Rien ne semblait pouvoir empêcher Tessa Worley de grimper sur un énième podium international…
Au finish, le bilan de ces mondiaux reste assez décevant pour l’équipe de France.
Mais n’oublions tout de même pas la performance hors-du-commun de l’enfant de Courchevel, Alexis Pinturault. À domicile, il est allé chercher un magnifique titre en Combiné le 7 février, agrémenté d’une médaille de bronze en Super-G deux jours plus tard. Une bien belle façon de sauver les meubles.
Si les résultats français ont déçu, le niveau de la compét’ en est en grande partie responsable : ça a tracé sur les pistes alpines. Mikaela Shiffrin retourne aux Etats-Unis avec un titre en Géant et deux médailles d’argent en Super-G et en Slalom, les Italiennes Marta Bassino et Federica Brignone ont chacune obtenu un titre en Super-G et Combiné, les Suisses et les Norvégiennes ont trusté les podiums…
©Championnats du Monde Courchevel Méribel 2023
Chez les garçons, comme attendu, c’est l’helvète Marco Odermatt qui a assuré, remportant deux titres en Descente et en Géant. Mention spéciale également pour le premier grec de l’histoire à finir sur un podium de ski alpin, AJ Ginnis avec une médaille d’argent en Slalom.
Bref, davantage de médailles tricolores auraient ajouté du piment (et de la saveur) à ces championnats, mais on s’est déjà bien régalé pendant quatorze jours. Et pour nos Bleues, d’autres occasions de briller sur la piste internationale se présenteront, à commencer par cette fin de saison en Coupe du Monde, par exemple.
On le sait, elles seront toujours ÀBLOCK! skis aux pieds !
Vous aimerez aussi…
« L’ai-je bien descendu ? » La kayakiste française, championne du monde de kayak extrême, qui dévale les rapides comme elle respire vient d’être élue « Rideuse de l’année ». Encore !
Les adeptes de ski et autres disciplines des pentes enneigées, connaissent bien ce terme. La peuf, celle qui leur procure frissons et sensations fortes… C’est quoi, à votre avis ? Les coachs, les sportifs et sportives ont leur langage, selon les disciplines qui, elles aussi, sont régies par des codes. Place à notre petit lexique pratique, notre dico « Coach Vocab ».
Cette fois encore, l’équipe de France de natation artistique se met en scène douze mois de l’année. Mais pour son calendrier 2023, le projet prend une ampleur plus engagé : donner de la force à toutes les femmes confrontées au cancer du sein et sensibiliser à l’importance de son dépistage.
Si ses premiers Jeux Olympiques, à Paris l’été dernier, n’ont pas été à la hauteur de ses attentes, elle a très vite repris ses esprits. La tireuse Manon Herbulot, tout juste 18 ans, est devenue, en mars dernier, championne d’Europe à 10 mètres mixte et se projette désormais sur Los Angeles 2028. Rencontre avec une jeunette armée pour gagner.
Elle est la langue officielle des Jeux Olympiques. Plusieurs langues sont utilisées lors des compétitions internationales et, pourtant, c’est le français qui est privilégié depuis la création des Jeux modernes…
Elle évolue au Stade Brestois et est devenue, il y a quelque mois, la première capitaine de la toute nouvelle équipe de France de Futsal. À bientôt 29 ans, Alexandra Atamaniuk, footballeuse pro et futsaleuse, mène de front ses deux carrières sportives avec la même gourmandise. Rencontre avec une pionnière qui ambitionne de mener les Bleues sur le chemin du Mondial.
Sa personnalité sulfureuse et rebelle froissa le CIO. Championne Olympique en 1932, la nageuse américaine Eleanor Holm ne put réitérer l’exploit en 1936 à Berlin. À cette époque, champagne, bagatelle et sport ne faisaient pas bon ménage.
Du 23 au 25 septembre, le premier festival Femmes et Moto se déroulera à proximité de Gap, dans les Hautes-Alpes. Une idée de la motarde Alice Peuple qui a besoin d’une foule de personnes sur sa Harley-Davidson.
Elles sont deux, Pamela Lee, l’Irlandaise, et Tiphaine Ragueneau, la Française. Deux navigatrices de 34 et 30 ans, retenues pour bénéficier du dispositif Cap pour Elles qui doit les mener au départ de la prochaine Transat Jacques Vabre, prestigieuse course en double dont le coup d’envoi sera donné fin octobre 2023. Rencontre avec deux marins qui ne naviguent pas en eaux douces.
La First One du squash mondial est une lionne puissante aux cheveux longs et au lancer de balles imparables. Nouran Gohar, déterminée et grande tacticienne de la discipline, est une championne ÀBLOCK! à suivre.
Elle a marqué les tatamis et œuvre aujourd’hui au sein du ministère des Affaires étrangères pour faire du sport un outil d’influence, de développement et de reconstruction. Une sportive combinant grand cœur et mental de guerrière, ça valait bien un retour en 5 infos sur la carrière d’une des plus grandes karatékas du monde.
Les chiffres relatifs aux dernières élections dans les fédérations sportives tombent petit à petit. Les premiers bilans laissent à penser que les quotas, imposés en 2014 par la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, sont de plus en plus respectés. Mais…
Abonnez-vous à la newsletter