Slopestyle
Nom masculin
Discipline du ski ou du snowboard freestyle
Le slopestyle est un sport d’hiver pratiqué par des skieurs réalisant des figures et des sauts sur une piste composée de rampes, de sauts et d’obstacles. Le terme vient des mots anglais « slope » (« pente », « descente ») et « style » (« style »).
Discipline olympique, elle est notée sur la variété de ses figures et tout particulièrement « l’amplitude (propreté du décollage, contrôle de la trajectoire, qualité de l’atterrissage), l’originalité (fréquence de la figure, parcours emprunté en slopestyle) et la qualité de la figure (propreté du grab, position à l’atterrissage) « , selon le le site oympic.org.
Sa première apparition date des JO de Sotchi, en 2014, avec deux autres disciplines qui composent les épreuves « artistiques » de ski acrobatique et de snowboard, le halfpipe et le big air.
Amateurs de sensations fortes sur neige, vous ne pourrez pas ignorer cette compétition aux JO d’hiver, en février prochain. Entre sauts et figures, les athlètes font preuve d’une maîtrise et d’une créativité qui donnent des frissons.
La compétition de slopestyle fonctionne très simplement : cinq juges donnent chacun une note sur 100 suite au passage de l’athlète, avec un barème se concentrant sur la technique et le style.
Sur le parcours, les athlètes décollent sur des rails ou des bosses pour réussir plusieurs vrilles, saltos ou grabs.
Les bosses leur permettent notamment de décoller sur plusieurs mètres afin d’effectuer quelques front ou back flip. Ce type de figures est la plus difficile à réaliser, demandant une maîtrise complète en plus d’une coordination et d’un gainage de titan.
Mais un parcours de slopestyle ne s’arrête pas à des sauts. Les rampes (parfois des rails métalliques) sont là pour varier les plaisirs.
Le riders effectuent des slides sur la rampe. Sur cette dernière, il est pour le moins délicat d’effectuer des figures, la difficulté consistant à rester en équilibre tout en glissant. Mais, parvenus en bout de rail, les athlètes se servent de leur élan pour faire des 360…voire plus si affinités.
Le slopestyle est donc une discipline à ne pas louper lors des JO à venir (à partir du 4 février, à Pékin, en Chine), sans compter que la France y sera très bien représentée.
En effet, une jeune spécialiste marque déjà le ski freestyle de son empreinte : Tess Ledeux. À seulement 20 ans, elle détient deux médailles d’or aux championnats du monde, une en slopestyle et l’autre en big air. Ajoutez à cela deux victoires au général de la coupe du monde de ski freestyle, et une participation aux JO de 2018 à seulement…16 ans.
Un palmarès qui donne déjà le tournis, mais que Tess Ledeux a bien l’intention d’enrichir avec des médailles olympiques et ce, dès les JO 2022.
La finale de slopestyle aura lieu le 14 février, jour des riders amoureux de la peuf. Une date à cocher pour assister à coup sûr à du grand spectacle et, on l’espère, à une victoire française.
Qui parviendra à rafler le métal doré à la championne olympique en titre, la Suissesse Sarah Hoefflin ?
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Deux spécialistes françaises du slopestyle
Tess Ledeux, une des candidates à la médaille d’or olympique de la discipline, et Lucile Lefèvre, également membre de l’équipe de France, toutes les deux présentes aux JO de Pékin, en février.