C’est vrai que les supporters français ne sont généralement pas à plaindre. Sur bon nombre de disciplines, les athlètes tricolores parviennent toujours à se glisser dans le haut du tableau. Mais, historiquement, s’il y a bien un sport qui réussit aux équipes nationales de l’Hexagone, c’est le handball.
On le sait, les gars assurent, ce sont des experts. Mais leurs collègues des parquets féminines ne sont pas moins inspirées ballon en main. La première division française sera d’ailleurs à l’honneur lors de cet Euro, pas moins de trente-huit joueuses sont issues de onze clubs tricolores.
Mais celles qui nous intéressent portent le maillot de l’équipe de France et elles dominent avec. Championnes du monde (2003 et 2017), d’Europe (2018), olympiques encore plus récemment (2021) … Elles assurent, nos Bleues !
Car même quand elles ne gagnent pas, c’est quasi systématique, elles rapportent une breloque à la maison. Vice-championne du monde l’année dernière, l’Equipe de France compte bien continuer sur sa lancée.
Pour ce faire, Olivier Krumbholz a choisi vingt joueuses avec pour mission de récupérer le trône européen perdu en 2020 face à la Norvège. Et si certains gros noms restent sur la touche comme Allison Pineau, Méline Nocandy (indisponible) ou encore Laura Glauser (blessée), ce groupe fait peur. Et c’est tant mieux.
L’alliage entre l’expérience des cadres et la fougue de la jeunesse donne un résultat détonnant. La Pologne en a fait les frais lors de deux matchs de préparation, les Bleues sont ÀBLOCK!.
Dans l’avion s’envolant pour la Macédoine du Nord, on retrouve neuf championnes olympiques. Des patronnes. En commençant par la gardienne de but Cléopatre Darleux et la capitaine Estelle Nze-Minko puis Béatrice Edwige, Coralie Lassource, Grâce Zaadi-Deuna… Les compétitions internationales à fort enjeu, elles connaissent, merci.
Le contexte pour les jeunettes comme Floriane André, Léna Grandveau, Audrey Dembélé ou encore Camille Depuiset est donc rassurant. Il y a pire comme effectif pour se frotter au top du top du handball féminin !
Les Bleues le savent et l’affirment, le minimum, c’est la médaille. Et cette course à la breloque commence ce samedi 5 novembre contre un des hôtes de cet Euro, la Macédoine du Nord.
À partir de là, l’équipe de France fera tout pour rentrer sur le terrain de la finale, le 20 novembre.
Le handball européen reste la crème de la crème et la domination tricolore a de quoi frustrer quelques concurrents. L’espoir, le désir, l’ambition qui tiennent les seize équipes en lice pour cet Euro ? Faire chuter les adversaires, oui, mais plus encore les Bleues.
Les Pays-Bas sont dans le même groupe que les Françaises pour les poules, les Danoises comme les Suédoises ont l’envie de prendre leur revanche suite à de récentes défaites aux mondiaux et aux JO…
Mais l’adversaire numéro 1 pour l’équipe de France vient tout droit du nord. Championne du monde et tenante du titre européen, la Norvège compte bien lancer un raid sur l’est européen et repartir avec l’or.
Impuissantes face à ces Vikings en finale de l’euro 2020 et du championnat du monde 2021, les Bleues veulent leur revanche.
Pour ça, il va falloir assurer ballon en main. Et ça, on le sait, les Françaises savent faire.