Déjà détentrice des records du monde sur 400m et 800m, Kathleen Genevieve Ledecky, de son nom complet, est l’une des meilleures nageuses de longues distances au monde, voire la meilleure.
Ce 4 août 2015, l’Américaine s’apprête à donner tout ce qu’elle a. Celle qui avait déjà battu le record du monde de natation sur 1 500m deux ans plus tôt, part favorite de l’épreuve lors des Championnats du monde de Kazan, en Russie.
Bonnet et lunettes en place, Katie Ledecky, concentrée et motivée, se positionne devant le couloir numéro 4. Sous le regard d’un stade nautique comble, elle s’élance sur trente longueurs de 50m en crawl pour décrocher une médaille d’or et le record du monde.
En pole position dès la première longueur, Katie Ledecky épate son monde. Du haut de ses 18 ans, lors de ces mondiaux, elle est l’efficacité à l’état pur.
Battements de jambes lents et maîtrisés, mouvements de bras efficaces et de longues coulées après les virages lui permettent de prendre le large sur ses adversaires. Avec quinze mètres d’avance sur le record du monde après un kilomètre de nage, elle s’envole sur les cinq-cents derniers mètres. Sur l’ultime longueur de cinquante mètres, elle est plus rapide que jamais.
Sous les encouragements de l’équipe américaine et des supporters présents autour du bassin, elle va décrocher son deuxième titre mondial et le record du monde : 15min 25s 48 sera son chrono final, devant la néozélandaise Lauren Boyle et la hongroise Boglarka Kapas.
C’est simple, elle a raboté le record (le sien !) de cette course longue-distance de 2 secondes 88.
Le drapeau du record du monde se lève. Toujours concentrée, Katie Ledecky exprime sa joie dans la piscine avant de rentrer aux vestiaires pour se préparer à entendre « The Star-Spangled Banner » retentir. La main sur le coeur, les oreilles pleines de l’hymne américain.
À 18 ans, elle avait déjà neuf médailles d’or mondiales autour du cou. À son âge, le nageur américain, spécialiste des épreuves de papillon, Michael Phelps, n’en comptait « que » cinq…
En 1978, à l’âge de 25 ans, l’italienne Sara Simeoni bat le record du monde de saut en hauteur. Dans le Sud de l’Italie, à Brescia, elle s’envole à 2,01m, passant la barre avec une belle fluidité.