Petit résumé de la situation : le Championnat d’Europe féminin de basket-ball 2021 ou l’EuroBasket féminin (ou encore Women’s EuroBasket si vous aimez vous la jouer) a débuté, ce jeudi, avec un match de l’équipe de Russie contre la République Tchèque.
Les Russes se sont imposées, mais de justesse (73-69). Vu que les Russes sont les principales adversaires de l’équipe de France pour la phase de groupes, ça peut être de bon augure pour nous.
Nous ? Bah, oui, l’équipe de France qui, elle, a joué son premier round contre la Croatie, hier à 20h45, dans la salle Rhénus Sport de Strasbourg. Résultat bonnard : les Françaises l’ont emporté 105 à 63 face aux Croates, même si on a eu un peu peur lors du premier quart-temps. Mais, hop!, rebond des Tricolores et tout est ok, on peut trinquer !
Les joueuse de l’équipe de France, à quelques heures de l’Euro…
Petite info si vous êtes néophyte et que vous voulez épater la galerie : les Tricolores font figure de favorites pour prendre la première place du groupe (constitué de la Croatie, de la Russie et de la République Tchèque) synonyme de place directe pour les quarts de finale.
« Le groupe semble plutôt favorable à l’équipe de France, notait l’entraineure de l’équipe de France, Valérie Garnier, après le tirage au sort, mais il y a cette inconnue de la Russie, puisque ça fait un petit moment qu’on ne les a pas jouées. La Russie, on sait que c’est une équipe de grande taille sur tous les postes. Il y a une nouvelle génération qui a performé ces dernières années, et elles sont emmenées par les joueuses d’Ekaterinbourg et Koursk. Ça en fait un candidat sérieux. » On réserve donc le champagne au frigo.
Car si elles ne sont pas premières, nos joueuses made in France devront passer par un barrage. Elles pourraient alors rencontrer les équipes du groupe C (Belgique, 4e du dernier Mondial 2018, Turquie, Slovénie et Bosnie-Herzégovine.)
Fin mai, la coach des Bleues, Valérie Garnier, dressait un premier bilan de la préparation à l’Euro et évoquait les choix que le staff aura à faire pour sélectionner les douze joueuses pour la compétition.
Mais on y croit. Autant que l’équipe de France qui compte bien aller jusqu’au bout et vaincre ainsi la malédiction finale. Non, ce n’est pas le titre d’un film. Le dernier titre européen des Bleues remonte à 2009.
Et lorsqu’elles sont parvenues à se hisser en finale, les Françaises ont échoué sur la dernière marche, contre l’Espagne en 2013, 2017 et 2019, et contre la Serbie en 2015. « Il ne faut pas non plus être en dépression », lance la joueuse Marine Johannes.
Bah, oui, allez, on y pense plus, c’est du passé !
Alexia Chartereau, l’une de nos joueuses gonflée ÀBLOCK! : « J’ai hâte que ça commence »… ©Julien Bacot
Surtout que, côté joueuses, on est en bonne compagnie. Y aura Alexia (Chartereau), Helena (Ciak), Iliana (Rupert), Olivia (Epoupa), Diandra (Tchatchouang), sans oublier la meilleure marqueuse de l’Histoire de l’équipe de France féminine (et en lice pour devenir notre porte-drapeau aux JO de Tokyo), Sandrine (Gruda). Mais je vais pas toutes les énumérer, vous n’avez qu’à venir !
Sandrine Gruda a dépassé la marque d’Isabelle Fijalkowski (2567 points), l’intérieure tricolore devenant ainsi la meilleure marqueuse de l’Histoire de l’équipe de France féminine.
Quoi d’autre ? Ah, oui, le logo officiel de l’EuroBasket FIBA féminin créé spécifiquement pour cet Euro et qui ressemble à… ? « L’identité visuelle se concentre sur les contours de certains des mouvements de basket-ball les plus emblématiques où les formes se rejoignent pour former le logo et ses éléments », explique la Fédération Internationale de Basketball, (FIBA).
Bon, ça, c’est juste pour que vous vous fassiez (encore) mousser lors du dîner “panier-repas“.
On a fait le tour, là ?
Alors, non, on oubliait. Si vous voulez suivre la compet’, genre avoir les infos pratiques, direction le site de la Fédé française de basketball (FFBB)
Et on vous donne aussi le calendrier des matchs ici. Et, enfin, le hashtag à utiliser sur les réseaux sociaux, ce sera #EuroBasketWomen et merci de le répéter surtout !
Voilà, plus qu’à être ÀBLOCK! derrière les basketteuses françaises. On en reparle après la compet’ ?
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