Stéphanie Frappart « Aujourd'hui, je pense ne plus être vue comme une femme, mais comme une arbitre. »
Elle a 39 ans et une longue liste de « premières » derrière elle. En moins de vingt ans, Stéphanie Frappart a révolutionné l’arbitrage au féminin. La native du Plessis-Bouchard n’a de cesse, depuis, de prouver que les femmes ont des compétences afin de paver la voie à d’autres talents. Rencontre avec une fille à qui on ne coupe pas le sifflet.
Par Sophie Danger
Publié le 24 mai 2023 à 15h36, mis à jour le 25 mai 2023 à 15h36
Vous êtes la marraine de Pamela Lee et TiphaineRagueneau,deux jeunes navigatrices qui ont remporté la sélection Cap pour Elles, en vue de la prochaine Transat Jacques Vabre. Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette initiative ?
Depuis la Coupe du monde, les sollicitations que je reçois ont été démultipliées. Avant, elles restaient dans le domaine du football, désormais, elles viennent de tous horizons. Je pense que mon parcours fait, d’une certaine manière, écho dans le monde, et pas uniquement dans le monde footballistique.
Partager ses expériences est important, tout comme il est important de mettre en lumièredes sports peut-être moins connus, moins médiatisés – même si la voile l’est -.
Ce partage d’expérience est un apport et un soutien important pour Pamela Lee et Tiphaine Ragueneau, ces jeunes femmes qui s’engagent, mettent une partie de leur vie entre parenthèses, font des choix qui vont leur permettent de vivre une expérience extraordinaire.
Nous sommes des sportives de haut niveau. J’ai déjà partagé des expériences avec des arbitres de rugby, des joueuses ou autres. On a toutes ce même bagage : la gestion de la partie athlétique de nos activités, le côté tactique – savoir établir une stratégie, prendre des décisions rapides – le volet technique et, enfin, dernière chose, la partie préparation mentale avec les prises de décisions, le fait de devoir assumer, de devoir prendre, parfois, des risques.
Il y a bien entendu des spécificités en fonction des activités, mais il y a également des similitudes.
Est-ce que dans vos milieux respectifs, milieux à dominante masculine, la sororité est importante ?
Oui, peut-être. Il est vrai que le football a été beaucoup mis en lumière, ce qui a pu aider certaines femmes dans leurs parcours.
Personnellement, je ne suis pas féministe dans l’âme mais ce que je veux, en revanche, c’est que l’on permette de montrer aux femmes qu’elles ont des compétences.
Tout ce qui est quotas… je ne suis pas trop fan. Il faut éviter de mettre des femmes pour mettre des femmes sans forcément qu’elles puissent s’exprimer ou qu’elles aient les compétences pour le faire, ce qui peut les mettre en difficulté.
En ce qui concerne votre parcours personnel, il y a eu, avant vous, quelques femmes qui ont percé dans l’arbitrage comme Corinne Lagrange, Ghislaine Perron-Labbéet Nelly Viennot. Est-ce que, lorsque vous avez débuté, elles étaient suffisamment visibles ou est-ce que c’est vous, en devenant arbitre central, qui avez fait exploser tous les codes ?
À leur époque, elles ont ouvert des portes. Peut-être, cependant, que, dans ces années-là, le football était moins médiatisé. Je pense aussi que, selon la place que l’on a dans l’arbitrage – comme le poste pour les joueurs – on est plus ou moins mis en avant.
Corinne Lagrange, Ghislaine Perron-Labbéet Nelly Viennot étaient arbitres assistantes. Elles ont été mises en lumière mais moins que l’arbitre central. Elles ont été précurseurs, ça a été important, mais je pense que le fait d’avoir été première femme arbitre au centre n’a pas le même impact que des postes moins visibles car ce sont des postes où l’on a moins de responsabilités.
Le football, vous avez commencé à pratiquer toute jeune, il y a eu d’abord la cour de récré puis la première licence à l’AS Herblay. Qu’est-ce qui vous a poussée vers cette discipline ?
Mon père a joué au football et, tous les dimanches, nous allions le voir. Moi, j’étais très attirée par les sports collectifs , le rugby, le foot...
Même si le football féminin était un peu moins développé que maintenant, j’ai effectivement commencé à jouer dans la cour de récré. Quand j’ai dit à mes parents que je voulais faire ou du foot ou du rugby, mon père étant dans le football, il a peut-être été plus facile de se tourner vers cette discipline-là.
Vous jouiez numéro 10, vous aviez du talent. Au début des années 2000, vous passez des sélections régionales en Île-de-France avant, finalement, de vous tourner vers l’arbitrage pour deux raisons : des problèmes logistiques et les perspectives d’avenir. Quoi qu’il arrive, vous n’imaginiez pas votre vie sans football ?
Oui, je l’imaginais avec du football parce que c’est une activité que j’ai démarré assez jeune, à l’âge de 10 ans, et que j’ai également fait des études de sport. J’ai été joueuse jusqu’à 18-19 ans.
Après, je suis rentrée à la fac et il est devenu plus compliqué de tout concilier, mais je voulais rester dans ce domaine. Le football est quelque chose pour lequel j’avais beaucoup d’attrait. Cet attrait a perduré et c’est l’arbitrage qui m’a permis de rester dans ce monde-là.
Vous vous initiez à l’arbitrage dès 13 ans. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce volet-là du football ?
J’étais passionnée de football et je voulais apprendre les règles. Je me suis rapprochée de mon district et je me suis prise au jeu. L’arbitrage, c’est être au cœur du jeu, découvrir une activité complètement différente qui implique de prendre des décisions et de les assumer.
Il est vrai que 13 ans, c’est très jeune pour prendre des responsabilités, d’autant que j’étais une petite fille plutôt timide, réservée. Je pense que ça m’a fait grandir.
Votre premier examen pratique, c’est une rencontre U15 garçons. Vous êtes petite, ils sont grands, vous êtes frêle, ils sont imposants, mais vous allez passer le test haut la main. Vous vous souvenez de ce moment-là ? Rien ne vous a impressionnée au point de faire marche arrière ou de réfléchir à deux fois à recommencer ?
Au tout début, j’ai arbitré du foot à 7 entre des poussins-benjamins – des gamins de 9–10 ans, un peu plus jeunes que moi – dans mon club. Puis il y a eu le premier match, sur un grand terrain. Je me souviens bien, c’était à Osny.
Tout n’a pas été parfait, mais je n’ai pas eu peur d’arbitrer des gens plus âgés que moi. Quand on a 15 ans, que l’on arbitre des 17 ans, il n’y a pas une si grande différence que ça. Et puis j’étais accompagnée, plutôt sereine, je connaissais le monde du football. Quand on a des bases d’arbitrage et de football, que l’on a pratiqué avant, ça aide, on n’est pas dans un milieu inconnu.
Est-ce que vous aviez une envie, un rêve quand vous avez commencé ou c’était juste, pour vous, le moyen le plus pratique d’assouvir votre passion ?
J’ai démarré l’arbitrage et, après, c’est comme pour les joueurs, quand on est un peu compétiteur, on se prend au jeu. Nous les arbitres, nous sommes observés, analysés, jugés, et il y a un classement qui évolue au fur-et-à-mesure de la saison, classement dont nous n’avons connaissance qu’à la fin.
Au terme de la saison, les premiers montent et les derniers descendent en catégorie inférieure. Quand on arrive vers le National, la Ligue 2, on essaie forcément de voir plus haut.
Mais au départ, je n’avais aucune ambition. Ma philosophie a toujours été de rester là où je suis sans forcément me dire qu’un jour, j’irai en Ligue 1. Pour moi, ça n’a jamais été une visée. J’allais plutôt dans l’inconnu.
Votre ascension débute dès 2002. Vous avez 19 ans, vous arbitrez en DH. Vous vous souveniez, dans les colonnes du Monde, de cette époque où, toutes les fins de semaines, vous vous faisiez insulter. Est-ce que le fait d’être une femme ravivait encore plus les tensions ?
Je pense, de manière générale, qu’il est plus difficile d’arbitrer à bas qu’à haut niveau. Avec l’expérience, lorsqu’on est sur le terrain, on n’entend plus ce qui se passe ailleurs, on ne voit plus les attitudes, les comportements. On arrive à se détacher de tout ça.
En revanche, quand on démarre, c’est là où c’est le plus dur. On se forge un caractère ou une personnalité en essayant de faire abstraction de tout ça. C’est plutôt ce côté-là qui peut décourager les arbitres quand ils débutent.
Une fois que l’on est lancé, on essaie de faire la part des choses et, plus on tutoie le haut niveau, plus la pression va devenir médiatique.
Les réticences les plus fortes venaient d’où ? Des tribunes ou du champ ?
Il y a les deux. Il y a ce qui se passe sur le terrain et tout ça est multiplié par les interventions hors terrain. Je pense que tout cela est à l’image de la société : on s’autorise des choses qui ne sont pas toujours acceptables, des choses que l’on n’autorisait peut-être pas avant.
En 2003, on vous retrouve au sifflet en D1 féminine. Onze ans plus tard, vous vous aventurez sur les terrains de Ligue 2 dans le championnat masculin et là, commence la longue liste de vos premières. Vous devenez, à 21 ans, la première femme arbitre centrale d’un match professionnel masculin. Foot féminin-foot masculin les règles sont les mêmes, mais est-ce que les rapports avec les joueuses et les joueurs sont différents ?
Avec les hommes, il y a peut-être une retenue différente dans la verbalisation. Cela fait quatre ans maintenant que j’arbitre en Ligue 1. Au début, ma présence était quelque chose de nouveau et c’est comme tout, quand c’est nouveau, on critique moins, on va moins dans la contestation.
À présent, je pense ne plus être vue comme une femme mais comme une arbitre, ce qui fait que l’on re-bascule non pas dans l’effet inverse mais, même s’il y a des barrières dans les mots, des barrières dans l’attitude – moins véhémente – si je ne prends pas les bonnes décisions, ça va quand même contester et discuter.
Vous avez dû faire face à quelques remous car vous étiez une femme. En2015, l’entraîneur de Valenciennes, David Le Frapper, s’emporte en expliquant, entre autres, « qu’une femme qui vient arbitrer dans un sport d’hommes, c’est compliqué ». Il y aura aussi une saillie de Rudy Garcia en 2021, une pétition va circuler pour vous empêcher d’officier lors d’un match de Nice… Ces moments-là, comment les vit-on ?
Quand on est arbitre, on sait que notre activité est décriée. On est, dès le départ, conditionné pour faire face à ça.
Ce genre de situation n’est plus forcément une surprise. Ça peut l’être pour les joueurs critiqués par rapport à leur jeu, des entraîneurs mais, nous, on sait d’entrée de jeu que nous sommes les personnes sur lesquelles on peut fuir ses responsabilités : si j’ai perdu, c’est à cause de l’arbitre.
En 2019, après avoir expérimenté la Coupe du monde, les Jeux et l’Euro chez les féminines, on vous invite à occuper le poste d’arbitre central d’un match de Ligue 1, encore une première. Comment parvient-on à gérer toute cette effervescence autour de soi sans que sa présence sur le terrain n’occulte le spectacle qui s’y joue ?
L’objectif, au départ, n’est pas d’être tout le temps dans les médias. J’ai des demandes tous les jours, des demandes qui viennent de partout, et c’est assez compliqué de répondre à tout le monde.
Mon objectif, c’est avant tout le terrain, ce n’est pas de me mettre en avant. Toutes mes forces, mon énergie, c’est dans mon activité que je les mets. Je sais néanmoins que les médias font partie de mon métier. Je suis accompagnée par la Fédération pour faire des choix car il y a des médias importants, mais il y a aussi des timings importants et si on est toujours présente dans les médias, ça dilue l’impact.
Vous êtes une porte-parole malgré vous, vous avez en quelque sorte un statut d’exemple à tenir. Ce n’est pas difficile de toujours garder la tête froide ?
C’est ma personnalité. Je suis plutôt effacée, je ne suis pas quelqu’un qui a envie de se mettre trop en avant. Je le suis de par mon activité, mais je sais la place que j’occupe et je n’ai pas envie de me trahir.
Même avec des sollicitations importantes, ce n’est pas moi qui vais sauter partout. Je sais quel est l’enjeu et ce que ça représente, à la fois pour moi mais aussi pour beaucoup de monde autour de moi.
Je suis pas mal reconnue dans la rue. Pour l’instant, c’est bienveillant mais je me dis qu’un jour, ça le sera peut-être un peu moins.
Toujours en 2019, vous allez arbitrer la Coupe du monde féminine, et notamment la finale, la Supercoupe de l’UEFA entre Liverpool et Chelsea. L’année suivante il y aura la Ligue des Nations, la Ligue Europa, la Ligue des champions, un titre de meilleure arbitre du monde, en 2021, l’Euro, les JO encore et en 2022 le Mondial. Il vous arrive de vous impressionner vous-même ?
Je ne réalise pas forcément la totalité de ce que j’ai fait parce que je suis encore dans le milieu et que lorsque l’on est compétiteur, on essaie de faire au mieux. Je pense qu’en arrêtant, je réaliserai davantage.
Je sais les portes que j’ai ouvertes, je pourrai peut-être surfer un peu dessus sur la fin de ma carrière. Je pense que je n’aurai pas de problème pour rebondir une fois qu’elle sera terminée mais, en même temps, je me dis qu’il faut garder les pieds sur terre parce que le plus dur ce n’est pas les matchs que l’on a fait, ce sont ceux qui arrivent.
Quel serait, malgré tout, le moment qui, jusqu’au présent, a été le plus marquant dans votre parcours ?
Il y a eu des étapes dans ma carrière et des gens importants qui m’ont permis d’accéder à ce niveau-là. Si on ne m’avait pas donné la chance d’arbitrer un match de Ligue 1, par exemple, je ne serais jamais allée à la Coupe du monde ou sur la Ligue des champions.
Forcément, le match de la Coupe du monde restera comme un évènement à part parce que la Coupe du monde est un rendez-vous planétaire, bien plus que les Jeux Olympiques. C’est la compétition majeure, tous rendez-vous confondus. Il reste malgré tout que, les deux premières étapes importantes ont été la Ligue 1 et la Supercoupe.
La Ligue 1, c’est en France et même si ça a fait le tour du monde dans les journaux, la Supercoupe a été le déclencheur, à la fois pour moi et pour d’autres femmes dans l’arbitrage.
Est-ce que vous avez, dans un coin de la tête, des envies pour la suite ?
Il faut garder en tête, surtout, qu’il y a peu d’élus. J’ai, selon moi, encore quelques étapes à franchir. Il est certain que, lorsqu’on a gouté à une première Coupe du monde, on veut aller à la suivante, mais tout dépend aussi de nos performances.
Se mettre des objectifs un peu lointains n’a jamais été mon truc. Une carrière, on l’a vu pour certains arbitres, peut s’arrêter du jour au lendemain à cause d’une mauvaise décision ou de choses qui font débat.
Pierluigi Collina, désormais président de la commission des arbitres de la FIFA, disait de vous avant le Mondial : « Je voudrais parler d’arbitres sans avoir à décliner le mot au masculin ou au féminin. J’espère qu’à l’avenir il y aura d’autres Frappart et que ce ne sera plus une chose étrange ou une nouvelle ». Madame l’arbitre, ça vous dérange ?
Non, ça ne me dérange pas tant qu’il y a du respect. Pour moi, ce n’est pas une question de genre. J’espère, tout comme lui, qu’il y en aura d’autres.
Dans tous les pays où je suis passée, ça a fait des émules, je l’ai vu en Italie où la presse se demandait « Où est notre Frappartà l’italienne ? », pareil en Espagne…
Tout cela permet de poser la question : pourquoi nous, on n’en a pas ? Je pense qu’il y en a, mais qu’on ne leur laisse pas leur chance.
Vous qui vous engagez pour davantage de femmes dans l’arbitrage – à la Fédération, vous êtes en charge des arbitres de D1 féminines – trouvez-vousque les choses ont évolué depuis vos débuts ?
Oui, il y a une grosse évolution du football féminin depuis 2010, il y a beaucoup plus de médiatisation. Après, il y a encore beaucoup faire.
Il y a un plan de structuration et de professionnalisation qui est en discussion au sein de la Fédé, il y a des volontés. Je pense que c’est une bonne chose.
Il est vrai que le foot reste plus un sport à connotation masculine : il y a 2 millions de licenciés et 200 000 pratiquantes, la répartition des droits est plus portée sur le masculin mais les investissements, que ce soit au PSG ou à Lyon, ont porté leurs fruits.
Je pense qu’il surfer sur cette vague et accompagner afin que les joueuses et les arbitres puissent vivre de leur activité.
L’Olympique Lyonnais, le 30 août 2020, remporte une septième Ligue des champions.
Et en ce qui concerne précisément les arbitres ?
Nous sommes passées de 800 à bientôt 1200 arbitres féminines. Plus on aura de joueuses, plus on aura d’entraîneurs et d’arbitres, mais on ne peut pas avoir plus d’arbitres que de joueuses.
Cette évolution passe d’abord par les joueuses et, après, par l’évolution de la discipline.
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