
Paula Radcliffe : 5 infos pour briller en baskets
Ex-marathonienne, la Britannique a construit sa légende grâce à son mental d’acier et ses puissantes foulées qui lui ont permis de laisser une empreinte pavée d’or. La preuve en 5 infos.
Publié le 01 juillet 2022 à 15h53, mis à jour le 20 juin 2025 à 16h48
Les derniers remparts… Les gardiens et gardiennes ont toujours dû composer avec énormément de pression. Lors des victoires, la gloire va aux buteurs. Mais lors des défaites, beaucoup se tournent vers le portier. Un rôle éloigné des projecteurs mais ô combien déterminant. Aucune équipe prétendant à un trophée ne peut se passer d’un goal de qualité. L‘équipe de France semble sereine à ce sujet. Si Pauline Peyraud-Magnin n’est pas la plus connue, sa présence sur la ligne de but n’en est pas moins rassurante pour ses coéquipières.
La native de Lyon est la gardienne numéro 1 des Bleues depuis le départ de Sarah Bouhaddi en septembre 2020. Et c’est dans ce rôle qu’elle a débarqué à Clairefontaine pour préparer la compétition. Une reconnaissance méritée pour une fille qui ne lâche pas son rêve de football depuis le début de sa carrière… et même avant.
Les parents de Pauline Peyraud-Magnin étaient en effet réticents à l’idée de voir leur fille crampons aux pieds. Mais bon…« Tout ce que je voulais faire, c’était du foot, se rappelle la gardienne. Mes parents ont fini par céder. » Pour le meilleur ! D’abord joueuse de champ, la jeune Pauline glisse dans les buts avec les équipes jeunes de l’Olympique Lyonnais. Une fois de plus, bonne inspiration ! Le choix finit par payer.
Pauline Peyraud-Magnin a tout de même dû s’accrocher pour percer. Pendant quatre saisons, elle reste en réserve, admirant de loin les professionnelles. Beaucoup auraient jeté l’éponge, pas elle.
À force de travail et de détermination, la footeuse progresse, s’impose dans les équipes de France jeunes… Puis, lors de la saison 2012-2013, Pauline Peyraud-Magnin fait ses débuts avec l’équipe première de l’OL. Une consécration pour la joueuse. Mais bon, de là à s’en contenter… Pauline Peyraud-Magnin veut plus ! Et encore une fois, le chemin qu’elle emprunte est loin d’être simple. Pour découvrir le circuit pro, elle passe par Issy, Saint-Etienne et Marseille avant de revenir à Lyon. Sa progression est évidente, nul ne peut le nier. Mais l’OL, c’est une autre histoire. La gardienne fait partie du groupe, mais passe la plus grande partie de son temps sur le banc.
À la fin de la saison 2017-2018, Pauline Peyraud-Magnin décide de changer d’air. La gardienne débarque en Angleterre, dans le légendaire club d’Arsenal. Elle doit toujours batailler dur pour sa place de titulaire, mais elle s’accroche et continue d’apprendre. Son parcours avec l’équipe de France est similaire. Appelée dans le groupe depuis 2017, la gardienne a pris son mal en patience avant de faire ses débuts avec le maillot bleu. Mais sa persévérance a une fois de plus fait la différence.
Mélissa Plaza, « Le foot a été l’échauffement de ma vie, mais j’étais promise à autre chose. »
Après Arsenal, Pauline Peyraud-Magnin est passée par l’Atlético de Madrid avant de poser ses valises à Turin pour la saison 2021-2022. Et désormais, en club comme avec les Bleues, les matchs s’enchaînent pour la Française ! Elle a pris la suite de Sarah Bouhaddi avec succès. D’ailleurs, Pauline Peyraud-Magnin détient déjà un record pour une portière de l’équipe de France : 1091 minutes consécutives sans encaisser le moindre but. Pas mal, non ?
Maintenant bien en place dans sa cage tricolore, la gardienne a de grands objectifs pour elle et ses coéquipières. Après une demi-finale lors de l’Euro 2022, c’était lors de la Coupe du Monde 2023 que Pauline Peyraud-Magnin entendait tirer les Bleues vers les sommets du football féminin. Malheureusement, le rêve tourna court en quart de finale. Idem un an plus tard, lors des JO de Paris 2024. Des déceptions puis de grands bouleversements dans l’effectif. Mais une chose n’a pas changé pour les Bleues : Pauline Peyraud-Magnin veille au grain sur sa ligne de but.
Cet Euro 2025 n’y fera pas exception, la tricolore sera on ne peut plus ÀBLOCK! dans les cages françaises. Voilà qui est bien le minimum pour cette warrior sur et en dehors des terrains. Pauline Peyraud-Magnin s’engage toujours à 100 % pour le ballon rond, mais aussi pour la tolérance. Et pour l’un comme pour l’autre, le combat ne fait que commencer. « Après mon coming-out, j’ai reçu énormément de messages positifs, témoigne-t-elle, mais d’autres également très tristes parce qu’on est au XXIe siècle tout en ayant l’impression d’être encore au Moyen-Âge. »
Pauline Peyraud-Magnin entend donc profiter de ses gants pour diffuser des messages d’ouverture et de bienveillance. Et quand on connaît sa détermination, nul ne peut douter des résultats à venir.
D'autres épisodes de "Football : ces sportives qui vont droit au but"
Alexandra Atamaniuk : « Faire partie des pionnières du futsal, c’est juste incroyable ! »
Sarah Thomas, Girl Power au Super Bowl
Amel Majri, le foot au cœur et à corps battant
Jean-Michel Aulas : « Dans le foot féminin, j’avais l’impression que j’avais une mission à mener. »
Voir tous les épisodesNotre dossier Spécial Football
Vous aimerez aussi…

Ex-marathonienne, la Britannique a construit sa légende grâce à son mental d’acier et ses puissantes foulées qui lui ont permis de laisser une empreinte pavée d’or. La preuve en 5 infos.

Il a couvert les Jeux Olympiques de Paris 2024 et aiguisé son objectif pour en capturer l’essence, à savoir les émotions. Le photographe David Maginot a sélectionné pour ÀBLOCK ! cinq clichés de championnes qui lui ont permis de figer dans le temps des instants particulièrement marquants de la quinzaine parisienne.

Le 25 juin, la rencontre de rugby Portugal-Italie sera dirigée par un corps arbitral 100% féminin. Et, à sa tête, Hollie Davidson. L’arbitre écossaise s’est imposée comme l’une des meilleures officielles actuelles. Portrait d’une rouquine dure à cuire.

À la rentrée, ça s’est corsé, j’ai dû me faire opérer. J’espère être remise pour le 29 septembre, je dois participer à une de mes courses favorites…

Malgré mon cancer, je n’ai pas arrêté le sport. Ça me fait du bien, ça me permet de rester femme, de me sentir vivante. Tu t’aperçois que tout te fait mal désormais, mais t’y retournes quand-même.

Il est cet exercice de CrossFit que tout le monde redoute. Quatre mouvements qui sollicitent tous les muscles du corps, ultra efficaces mais vite épuisants. Tout l’art de l’activité sportive !
Cet instrument de bien-être – oui, oui ! – a été inventé dans les années 1940 par un physiologiste américain du nom de Royal H. Burpee. Action !

Elle était footballeuse, maintenant elle pédale ! Du 6 au 13 juillet, l’ex-internationale Coralie Ducher se lancera dans un défi… à vélo. Six-cent-soixante kilomètres sur les routes danoises, pour le sport mais aussi pour aider les enfants malades à voir la vie en vert. Elle est ÀBLOCK! et, nous, on est fans !

Elle pourrait être, avec Oriane Bertone, la seconde grimpeuse retenue pour disputer les Jeux Olympiques de Paris. En lice pour Tokyo il y a trois ans, Fanny Gibert n’avait finalement pas été de la virée japonaise. La désillusion passée, la Montpelliéraine s’est remise en selle et entend bien saisir cette deuxième chance. Rencontre avec une fille… à bloc !

Marie-Laurence est totalement ÀBLOCK ! sur le sport depuis le plus jeune âge. Avec lui, elle a trouvé sa bouée de sauvetage, un moyen de canaliser son énergie. Mais c’est avec le football américain qu’elle a définitivement plaqué au sol tous ses conditionnements de vie : maintenant, le sport est un pur plaisir dans lequel elle s’engage à fond, comme une professionnelle. Elle souhaite passer le ballon aux plus jeunes, filles comme garçons : le sport peut changer des vies !

Les Championnats du monde de patinage se déroulent cette semaine à Stockholm, en Suède. L’occasion d’être ÀBLOCK! sur la glace et de rendre hommage à la première femme médaillée d’or olympique en patinage artistique, la Britannique Madge Syers. Une lady qui a marqué de sa grâce et de sa détermination l’histoire de cet art sportif de la glisse et n’a pas hésité à tracer son sillon moderne dans un petit monde dominé par les hommes. Son talent et son esprit de pionnière ont brisé la glace pour des générations de sportives.

Dans la famille natation, je demande le dernier-né palmé : le “mermaiding“ ou comment nager comme une sirène. Désormais reconnu comme une activité sportive, à l’enseignement encadré, il prend dans ses filets de plus en plus d’adeptes heureux de plonger dans leurs rêves d’enfant. Immersion toute !

Elle est tout simplement l’athlète la plus titrée de l’Histoire des Jeux Olympiques d’hiver et ce, tous sexes confondus. Avec quinze médailles, dont huit en or, la skieuse norvégienne Marit Bjørgen devance, sur le podium, ses compatriotes Ole Einar Bjørndalen et Bjørn Dæhlie. Retour sur le parcours d’une fondeuse d’exception.
Abonnez-vous à la newsletter