Ça s’appelle le MMA et c’est l’assurance…d’un spectacle explosif. Acronyme de Mixed Martial Arts, ce sport de combat, conceptualisé il y a vingt-cinq ans, a très vite enflammé le monde. Légalisé il y a un an en France, il compte, chez nous, environ 50 000 pratiquants dont 25 % de filles. Ce 8 avril, le MMA Grand Prix sera diffusé en live mondial avec 12 “warriors“ dont 2 femmes. L’occasion de mettre en avant la discipline et quelques-unes de ses combattantes acharnées.
Par Valérie Domain
Publié le 07 avril 2021 à 18h09, mis à jour le 29 juillet 2021 à 12h20
Ce 8 avril, le MMA français fait son grand show. L’organisation indépendante française MMAGP, comprenez Mixed Arts Martials Grand Prix, organise son événement annuel.
Au sein de l’octogone dénommé « la cage » combattront 11 Français et Françaises et 1 Finlandais prêt.e.s à en découdre. Dans ce sport de combat qui associe plusieurs disciplines martiales comme la boxe, le judo, la lutte, le jiu-jitsu, le karaté ou encore le muay-thaï, le vainqueur est désigné par K.-O., soumission, abandon ou blessure.
Un sport qui permet coups de pieds, poings, genoux et coudes, ainsi que coups au sol, étranglements ou encore clés… Autant dire que le spectacle est plutôt bluffant.
Parmi ces “soldats“ made in France qui, dixit les organisateurs, « permettront aux spectateurs d’apprécier le très haut niveau de ce vivier », deux combattantes se préparent pour le corps à corps : l’ex-championne de France et championne d’Europe de judo, mais aussi championne de lutte, Laëtitia Blot, la première Française à combattre officiellement en MMA sur le sol français, et sa challenger, ceinture noire de taekwondo, Marie Loiseau.
La France, c’est vrai, s’est rapidement mise au MMA. Le 24 juin 2019, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, annonçait sur Twitter son intention de légaliser sa pratique en janvier 2020. Dont acte.
Pour autant, le MMA fut placé sous l’égide de la Fédération française de boxe, en charge de la structuration et du développement de la discipline sur le territoire.
Fin 2020, le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) autorisait la diffusion de combats à la télévision, imposant toutefois des conditions strictes : des diffusions ou rediffusions à horaires tardifs pour éloigner les enfants et des commentateurs devant prévenir des dangers de la pratique. Le MMA, pourtant, n’est pas jugé plus dangereux que la boxe anglaise…
Depuis sa légalisation, début 2020, ce sport à la réputation sulfureuse et en quête de respectabilité, multiplie les campagnes de com’ dans le but d’attirer toujours davantage d’adeptes. Ce qui fonctionne plutôt pas mal.
Aujourd’hui, en France, on recense plus de 240 clubs et environ 50 000 pratiquants, dont 25% de femmes. Selon les organisateurs, la France est classée parmi les cinq premiers pays au monde pour la vente de jeux vidéo de MMA et parmi les dix premiers pays au monde pour le trafic internet vers les portails MMA.
En 2021, rien qu’en ce qui concerne l’UFC, près de 300 événements de sports de combat seront diffusés en direct pour arriver à près de 400 émissions autour de la pratique.
Ces 3 dernières années, le MMA est ainsi devenu le sport de combat le plus populaire au monde, nous dit la puissante UFC qui domine l’univers MMA, devant une autre organisation mondiale, également américaine, le Bellator MMA- dont on connaitla championne Lucie Bertaud, Française star de l’écurie Bellator.
Ces deux frères ennemis représentent la discipline au niveau mondial.
Côté filles, c’est une ligue de kick-boxing, Strikeforce, aux États-Unis, qui fut la première à organiser des combats féminins de MMA, en 1985. Ligue rachetée par l’UFC qui fit de sa première combattante, en février 2013, une star : l’Américaine Ronda Rousey, première championne de l’UFC en WMMA (Woman Mixed Martial Arts).
En 2012, pour contrer l’UFC, une autre organisation de MMA féminin a vu le jour aux States, L’Invicta Fighting Championships (Invicta FC). Elle accueille des pratiquantes et organise des combats uniquement féminins dans cinq catégories de poids différents, du poids atome (de 44 à 48 kg) au poids léger (de 66 à 70 kg).
Ronda Rousey, première grande star du MMA, de l’écurie UFC
En France, le MMA féminin est encore très peu connu et souvent pratiqué par des ex-championnes ou férues d’arts martiaux, passées d’abord par la boxe ou le judo. Un événement, comme celui du Grand Prix, est là aussi pour les mettre en lumière.
Même si un seul combat français sur les six au programme sera conjugué au féminin, ça vaut le coup d’entrer dans la cage avec elles.
MMA Grand Prix, le 8 avril, combats à huit clos filmés et diffusés en direct, à partir de 19h, en pay per view sur www.mmagrandprix.com, au prix de 8,99 euros.
D'autres épisodes de "MMA, des combattantes en cage"
On y est presque. À quelques jours du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, les fans de sports urbains attendent avec impatience que leurs disciplines illuminent la Place de la Concorde. Mais avant ça, ce fut un beau plat de résistance à Montpellier. Du 8 au 12 mai dernier se tenait la 27e édition du Festival International des Sports Extrêmes avec à l’honneur BMX, Skate ou encore Breaking. Et les tricolores ont brillé.
Première nageuse américaine à être sacrée championne olympique en 1920, Ethelda Bleibtrey fit des vagues. Faisant fi de l’interdiction aux femmes de montrer leurs gambettes pour aller faire trempette, cette sirène de compét’ fit trembler le patriarcat et libéra ses semblables.
Du 17 au 21 mai, la ville de Montpellier sera aux couleurs des sports urbains et extrêmes. Le FISE est de retour pour sa 26e édition. Au programme, toujours plus d’enjeux et de spectacles. En piste !
Matelot de l’équipe de France olympique en 470, dériveur en duo, médaillée de bronze aux JO, championne d’Europe et médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, désignée Marin de l’année 2019 par la fédé de voile avec sa coéquipière Aloïse Retornaz, Camille Lecointre navigue avec sagesse et précision…sur l’eau, mais aussi dans la vie. Comme le vent l’emporte.
Pros et amateurs de ski de randonnée, are you ready ? Le week-end des 28 et 29 janvier, La 21e édition de La Belle Etoile invite à la randonnée à ski sur les sommets du massif de Belledonne. Ça va chauffer sur les pentes enneigées !
Cinq infos sur la nouvelle queen de la glisse, un Top des événements de l’année (avec la skieuse Clara Direz sur notre photo) une musher en pleine odyssée ou encore une puncheuse aux grands objectifs, c’est le meilleur de la semaine sur ÀBLOCK! Bonne lecture !
C’est une histoire d’amour qui a donné vie à une autre. Claire Floret a découvert le cyclisme via la passion de son homme, fan de vélo. En 2015, elle lance un pari audacieux : faire renaître le Tour de France au féminin. C’est un peu (beaucoup) grâce à son asso « Donnons des Elles au vélo J-1 » que le Tour de France Femmes a repris la route. Claire Floret est au micro du podcast ÀBLOCK!
« Le sport pour vaincre ! » Comme un cri du cœur, le slogan de l’association Casiopeea résume parfaitement le projet de son Marathon Rose qui prendra la route en octobre : marcher côte à côte pour lutter contre la maladie durant le mois de sensibilisation nationale, Octobre Rose. ÀBLOCK ! soutient cet essentiel top départ…
Elle s’appelait Karoline Radke-Batschauer dite Lina Radke. Pionnière de l’athlétisme, cette Allemande qui courait comme un lièvre fut la première médaillée d’or olympique au 800m, mais aussi la dernière jusqu’en…1960. Après sa victoire, l’épreuve fut tout bonnement supprimée. Miss Radke avait manqué de grâce en franchissant la ligne d’arrivée…
Elle est gardienne de la paix, mais aussi une des grandes spécialistes du tir à la carabine. Mélanie Couzy, championne française déjà multi-titrée, rêve d’une médaille olympique. Et elle a les armes pour y arriver !
Un raz-de-marée. Cette fille-là emporte tout sur son passage ! Plus jeune championne d’Europe de surf de l’Histoire, Johanne Defay est devenue, grâce à ses performances sur le Pro Tour, la meilleure surfeuse française et rejoint ainsi l’élite mondiale. La Réunionnaise fait des vagues. Et on adore ça.
J’ai un peu coupé les entrainements spécifiques ces derniers temps, ceux que j’effectuais pour les gros championnats car il n’y a pas de grandes échéances à venir. C’est l’été, je réduis un petit peu et je pratique surtout au feeling.