Laurence Prudhomme-Poncet« Le football pratiqué par les femmes reste marginal et peu visible. »
Vous reprendrez bien un peu de foot ? Certes, l'Euro 2022 est bouclé, mais on reste ÀBLOCK! sur le sujet. Voilà plus d’un siècle que les femmes se sont invitées sur les terrains de football et, en cent ans, peu de choses ont changé. Ou presque. Malgré un coup de projecteur de plus en plus prononcé lors des grands rendez-vous internationaux, la réalité quotidienne des footballeuses reste complexe. Retour sur cette histoire mouvementée avec Laurence Prudhomme-Poncet, auteure de « Histoire du football féminin au XXe siècle ».
Par Sophie Danger
Publié le 06 août 2022 à 16h50
L’avènement du sport féminin remonte au tout début des années 1910. Vous datez l’apparition du football vers 1917. Qu’est-ce qui explique ce léger décalage ?
Le développement du sport féminin a commencé juste avant la première guerre mondiale.
Il y a eu, tout d’abord, une pratique de l’adaptation dans les années 10 et puis, en tout début de guerre, dans les années 1914-15, les clubs se sont mis à tester la pratique athlétique.
De ces essais sont nés assez vite des essais sur le football féminin. Tout est très lié, le football appartient à une même vague d’essais de différentes activités sportives.
Le football féminin est né à Femina, une société sportive parisienne initiée par Pierre Payssé, gymnaste titré aux Championnats du monde et aux JO intercalaires de 1906. Est-ce lui qui, le premier, a poussé les femmes à jouer au football ?
Je pense effectivement que Pierre Payssé a poussé les femmes a jouer au football mais je ne sais pas qui a été le plus influent dans ce domaine au sein de Femina Sport : lui ou Alice Milliat qui est arrivée juste après les débuts.
Quoi qu’il en soit, au départ, ce n’était pas évident.
Il y avait une certaine réticence de la part des encadrants à initier les femmes au football. Pierre Payssé s’en est ouvert dans un article mais il n’est pas rentré dans les détails.
On peut imaginer cependant que ces réticences ont trait aux préjugés de l’époque, au rôle qui était alors celui que l’on attendait de la femme dans la société.
À cette époque, le sport féminin est plutôt vu d’un mauvais œil. Médicalement, peu de pratiques trouvent grâce aux yeux des médecins, il est dit que ça masculinise les femmes, éventuellement jusqu’à l’infertilité. La morale, quant à elle, y est farouchement opposée : le sport distrait la femme de son foyer et l’incite à se donner en spectacle. Le football entre-t-il dans ce cadre ou certains peuvent-ils éventuellement y voir une activité bénéfique pour les femmes ?
Durant cette période, la natation était reconnue comme activité « féminine », le basket aussi, mais ce dernier s’est développé un peu plus tard.
Le football, tout comme le rugby, étaient considérées pour leur part comme des activités qui n’étaient pas faites pour les femmes.
La popularité du football féminin porté, notamment, par les rencontres internationales contre l’Angleterre, n’a pas permis d’adoucir son image, de le rendre plus « acceptable » ?
Le football se développe un peu à ses débuts mais les matches franco-anglais, et la médiatisation qui va avec, vont plutôt accentuer les résistances.
En somme, à partir de 1920, date à laquelle les matches franco-anglais ont été initiés, on assiste, dans le même temps, à une multiplication des articles qui prennent position contre le football féminin.
En Angleterre, les footballeuses vont être interdites de terrain, du moins de terrains officiels, la résistance a-t-elle été aussi forte en France ?
Il y a, dans ces deux pays, une résistance mais les réponses ont été différentes. En Angleterre, les responsables ont interdit les terrains aux femmes, ce qui n’a pas été le cas en France.
Ceci étant, chez nous, il y a eu beaucoup d’articles contre la pratique féminine agrémentés de rapports des médecins.
C’est sous la caution de ces médecins que l’on a cherché à interdire la pratique par les femmes mais ça n’a pas été aussi radical qu’en Angleterre.
Au début du siècle dernier, le football féminin, comme le sport féminin en général, trouve écho surtout à Paris, la Province semble plus réticente. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
À Paris, la population était plus importante et parmi elle, il y avait plus de sportifs. Il y avait également beaucoup plus de terrains et trouver un terrain sur lequel jouer était, à l’époque, un vrai problème, y compris pour les footballeurs masculins.
Je pense aussi que le mouvement de l’entre-deux-guerres qui permet une avancé du droit des femmes se fait plus ressentir à Paris qu’en Province.
Vous expliquez pourtant que, durant ce premier mouvement de libération des femmes, le sport n’est pas un domaine qui attire l’attention des féministes et que les sportives ne s’en servent pas comme moyen de revendication…
Il n’y avait effectivement pas alors une volonté pour les footballeuses, à tout le moins une volonté consciente, de revendiquer mais le fait qu’elles investissent un domaine masculin était malgré tout une forme de résistance et marquait une volonté d’émancipation.
Par contre, Alice Milliat avait elle, je pense, la volonté d’imposer la pratique par les femmes. Elle avait d’avantage une vision féministe que les footballeuses elles-mêmes, et elle en était consciente.
La sportive et militante féministe, Alice Milliat
Vouloir investir à tout prix un domaine masculin ne peut-il être, malgré tout, considéré comme un acte féministe ?
On appelle ça un acte féministe par l’action. On pouvait lire de temps en temps dans la presse de l’époque le terme de féminisme sportif. C’est un acte de résistance mais ce n’est pas un féminisme politique et affiché.
Dans les années 70, la priorité était plus centrée sur le corps et le sport apparaissait comme une activité de loisirs, une activité annexe qui n’était pas au centre des revendications.
De nos jours, c’est en train de changer. Il y a désormais des sportives qui revendiquent. On peut citer, par exemple, l’Américaine Megan Rapinoe.Elle s’est emparée du sujet du sport et de l’égalité salariale entre hommes et femmes comme un outil de revendication.
De manière générale, aujourd’hui, les femmes prennent d’avantage la parole pour dénoncer le sexisme ambiant.
Megan Rapinoe, gagnante du Ballon d’Or Féminin, nommée Meilleure Joueuse de la FIFA en 2019, a fait avancer la cause pour la place des femmes dans le football.
La pratique sportive féminine va finir pas s’enliser. Ce mouvement de retour en arrière coïncide avec un contexte mondial de crise et un retour aux valeurs traditionnelles. Quel bilan peut-on dresser de ce premier chapitre du football féminin. Est-ce qu’il est resté une pratique finalement assez anecdotique ?
Le football féminin a eu un impact médiatique important au début des années 1920, jusqu’au milieu des années 20, mais, par la suite, ça a assez vite décliné.
La pratique a disparu rapidement, elle a été interdite sous Vichy et a eu du mal à renaître à la sortie de la guerre.
L’athlétisme et le basket ont peu à peu pris le dessus sur le football, il y a eu aussi le handball pendant la guerre.
Cette situation est très liée au contexte international : le basket était alors pratiqué dans davantage de pays, l’athlétisme aussi. Le football, lui, ne s’est développé que dans quelques pays, notamment la France, l’Angleterre et la Belgique. Ce n’était pas le cas dans les autres pays européens, pas plus qu’aux Etats-Unis.
On estimait alors que le basket était un sport dans lequel il n’y avait pas de contact, un sport qui allait vers l’élévation avec une symbolique de légèreté contrairement au football ou au rugby qui étaient plus centrés sur le sol.
Les médecins ont rapidement considéré que c’était là une activité plutôt favorable aux femmes sauf, pour certains d’entre eux, quand elle était pratiquée en compétition.
Il faudra attendre le mitan des années 60 pour reparler de football féminin. Le contexte est différent, le football masculin est en perte de vitesse, on veut lui redonner du lustre, de l’attrait et le fait que les femmes s’invitent sur les pelouses peut l’y aider. On organise alors des exhibitions et on revient au stade pour voir ces drôles de dames. Qu’est-ce qui a poussé les femmes, de leur côté, à se réapproprier le football ?
Comme les femmes ne pouvaient pas jouer au foot, elles se sont mises à pratiquer d’autres activités comme le hand, le basket, l’athlétisme et puis, progressivement, il y a eu un re-développement du football qui est venu surtout par le milieu familial.
Pas mal de joueuses parmi celles que j’ai interrogées pratiquaient avec leurs frères, en bas de leur immeuble, dans le jardin, dans la rue. Il y avait aussi des pères qui n’avaient pas eu de fils et qui poussaient leur fille à jouer au football.
C’est comme cela que la discipline a pu de nouveau se développer et ce, assez rapidement mais ça restait malgré tout confidentiel : dans les années 70, il n’y avait que 2 000 joueuses en France, ce qui reste très peu.
En trente ans, on a la sensation que rien n’a changé, la femme footballeuse était et reste une incongruité. Dans une société en plein bouleversement, Mai 68 n’est pas loin, comment expliquer que le sport soit autant objet de réticences ?
Effectivement, entre les années 10-20 et le milieu des années 60, le regard que l’on porte sur les femmes et sur leur rôle dans la société a très peu évolué et ce, même s’il y a plus de femmes qui travaillent contre rémunération.
On considère toujours les femmes comme des femmes objets et on les utilise plus qu’on ne les invite à jouer au football.
Ces femmes avaient-elles conscience d’être ainsi instrumentalisées, est-ce qu’il fallait en passer par là, essuyer les plâtres et peu importe le reste ?
Je pense qu’il y avait vraiment le plaisir du jeu, c’est ça qui a fait qu’elles se sont inscrites dans le cadre de ces fêtes, de ces exhibitions.
Les hommes pensaient que ça allait s’éteindre tout de suite. Eux, leur volonté était de faire un match exhibition, un math folklorique – je pense à Reims notamment – mais ce sont les femmes qui ont poussé, qui ont eu la volonté de s’installer, de faire des matches.
Finalement, l’entraîneur s’est pris au jeu et l’aventure est partie mais c’est surtout grâce à la volonté de ces femmes de poursuivre cette aventure quand les hommes n’y voyaient qu’un coup d’éclat pour attirer les spectateurs.
Cette fois-ci, l’impulsion vient de la Province, et notamment d’Alsace et de Champagne-Ardenne. Est-ce que le fait de ne pas être une discipline estampillée parisienne va aider aussi le football féminin à s’imposer auprès des femmes ?
Je ne sais pas. Pour reprendre l’exemple de Reims, c’était un club masculin qui fonctionnait bien dans les années 60, qui avait une certaine aura et des moyens financiers.
C’est grâce à l’impulsion de ce club-là que le football féminin a pu de nouveau se développer, mais si ça avait été un club de Paris ou de région parisienne il se serait, je pense, passé la même chose.
C’est apparu en Champagne-Ardenne, en Alsace et après, très vite, en région Rhône-Alpes, à Paris et ça s’est propagé partout.
On a alors l’impression que le football féminin explose mais ça reste limité car il n’y avait, en tout et pour tout, que quelques milliers de joueuses.
Là encore, ça s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de libération de la femme mais le sport, discipline où le corps est un enjeu majeur, n’est pas pris en considération par les féministes. En quoi le corps sportif n’est-il pas digne d’intérêt ?
Les femmes se sont emparées d’autres préoccupations comme la maternité qui pouvait entraver des vies.
Je pense que c’était là un sujet qu’elles trouvaient, à ce moment-là, beaucoup plus important que le sport qui était un loisir et donc quelque chose d’anecdotique.
Ce n’était pas forcément le cas aux Etats-Unis où les femmes se sont emparées de la question sportive, au début des années 70, beaucoup plus profondément qu’en France.
Les Feminines du club Sainte-Foy-lès-Lyon, 1971-1972.
La réciprocité est vraie aussi du côté des sportives qui, selon vous, n’ont pas de revendications égalitaires. Pourtant, lorsqu’on parle à des pionnières, je pense à Nicole Abar, par exemple, gagner le droit de jouer au football était aussi une manière de lutter pour la cause des femmes. Est-ce que les footballeuses, boudées par les mouvements féministes et moquées par une grande majorité de la population, n’auraient finalement tout simplement pas été entendues ou écoutées et qu’elles n’avaient, pour seule arme, que leur corps, leurs prestations sur le terrain ?
Oui, c’est une forme de lutte par l’action comme dans les années 20. Ceci étant, je pense qu’elles n’en étaient pas conscientes au tout début et que ce raisonnement est une reconstitution a postériori.
Les footballeuses que j’ai rencontrées m’ont confié certaines anecdotes. Par exemple, on essayait de les faire poser sur des photos mais de manière différente des équipes masculines, avec d’autres poses.
Elles, elles revendiquaient le fait d’être des sportives et d’avoir la même photo que les sportifs. Il y avait une forme de revendication mais davantage dans l’action alors qu’aujourd’hui, je dirais qu’elle est a la fois dans l’action et dans le verbe.
Malgré tout, à cette époque, les années 60-80, la pratique sportive au féminin connaît un véritable essor, vous évoquez l’athlétisme, la natation, le basket… Le football, quant à lui, connaît une progression bien plus lente. Qu’est-ce qui empêche les femmes de s’imposer sur ces deux terrains ?
C’est la représentation que l’on a de deux activités violentes, masculines.
Le football est le temple de la virilité, c’est un sport mondialement développé et de par le rapport au corps, les gestes avec les pieds, les contacts qui peuvent être brutaux, on considère que ce n’est pas fait pour les femmes à ce moment-là.
La FFF va néanmoins reconnaître la pratique féminine en 1970. Le premier championnat de France a lieu en 1974, le premier championnat d’Europe en 1982, la première Coupe du Monde en 1991 et pour les Jeux Olympiques, le tournoi femmes apparait en 1996. C’est alors la première fois de l’histoire que les règles sont les mêmes pour les femmes que pour les hommes. Est-ce à dire que le regard sur la femme a profondément changé ?
Tout cela s’est fait très très progressivement. Dans les années 70, les règles étaient quasiment les mêmes que celles utilisées dans les années 20 avec terrain et ballon plus petits, temps de jeu réduit et une attention particulière à la protection de la poitrine.
J’ai discuté avec une joueuse de Reims qui, au tout début, était gardienne de but. On lui avait fait fabriquer une prothèse de poitrine spécifiquement pour elle.
Au début, il y avait cette volonté de protéger les faibles femmes et puis, progressivement cette volonté s’est estompée, les rapports médicaux ont été, peu à peu, plus favorables à la pratique féminine et, avec l’augmentation du nombre de joueuses, les règles se sont alignées sur les règles masculines avec de moins en moins d’arguments recevables pour différencier les pratiques hommes et femmes.
Votre travail sur l’histoire du football féminin a été publié en 2003, depuis, il y a quelques changements, on parle notamment de la Coupe du monde féminine de 2019 comme d’un moment de bascule ? Où en est le football féminin en 2022 ?
Avant 2019, il y a eu 2011 et la Coupe du monde en Allemagne qui a été un premier virage, une première mise en lumière médiatique.
Tout cela se passe après les déboires de l’équipe de France masculine en Afrique du Sud en 2010 et arrive à un moment où il n’y a pas beaucoup de compétitions masculines.
C’est à cette époque également que les Françaises se hissent, pour la première fois, en quarts de finale d’un Mondial, il y a aussi les premiers résultats de l’OL féminin en Ligue des champions… Tout cela fait que les médias s’emparent du football féminin.
Par la suite, la FFF a commencé à faire rentrer d’avantage de femmes dans ses instances et décide, en 2014, de candidater pour l’organisation du Mondial en France.
Ce Mondial 2019 va permettre au grand public de découvrir le football féminin. Il y a un engouement médiatique et un engouement du public mais il est de courte durée puisque dès l’année suivante, sur les terrains, avant même la crise du Covid, le nombre de spectateurs pour les matches réguliers du championnat n’était pas plus élevé que l’année d’avant.
Il existe effectivement, dans les faits, un décalage entre la popularité des équipes nationales et la réalité quotidienne du championnat qui ne fait pas recette. On a l’impression d’un succès de façade, un succès fragile si les bases ne sont pas consolidées. Qu’est-ce qu’il manque pour cela ?
Il est vrai qu’en dehors des grands coups de projecteurs au moment des grands évènements, le football féminin, comme beaucoup de sports féminins, est peu visible.
Il y a engouement médiatique à un moment donné comme il peut y avoir des engouements médiatiques pour d’autres événements, mais c’est éphémère et, après, on revient à un quotidien avec peu de spectateurs dans les tribunes ou autour des stades.
Il y a eu l’effet Coupe du monde mais ça a tendance à s’émousser assez rapidement. On met en avant que le football féminin se professionnalise, que les matches de haut niveau sont davantage visibles à la télévision mais, en fait, le football pratiqué par les femmes reste marginal et peu visible.
Les footballeuses sont toujours mises un peu de côté. Ça a un peu changé, mais peu. Les femmes sont toujours limitées aux terrains annexes au sens propre comme au sens figuré.
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