« Forte », une comédie qui tient bon la barre !
Prenez trois amis un peu paumés, une héroïne à la Bridget Jones et des cours de Pole Dance et le tour est joué !
« Forte » suit les amis, les amours, les emmerdes d’une jeune femme avec vingt kilos en trop et pas hyper bien dans sa peau. Constamment « bonne pote », Nour (l’humoriste et actrice Melha Bedia, très attendrissante) enchaîne les vannes mais pas les prétendants…
À quoi va-t-elle se raccrocher ? À une barre de Pole Dance, en rencontrant une prof extravagante mais des plus encourageantes (un rôle sur mesure pour Valérie Lemercier). De quoi enfin accepter son corps !
Entre rire, tendresse et sujet de société, ce film français offre un visionnage feel-good assuré.

- Forte (2020) sur Amazon Prime Video – 1h35
« Joue-la comme Beckham », la comédie qui vise juste

Jess (Parminder Nagra), une jeune anglaise d’origine indienne dont la sœur est en pleine préparation de son mariage ne jure, elle, que par… David Beckham, affiché en poster dans sa chambre.
Son rêve ? Jouer au foot. Quand une footballeuse, Jules (Keira Knightley) perçoit son talent et lui propose d’intégrer son équipe, son objectif semble atteint. C’était sans compter sur sa famille, très à cheval sur les traditions et la juste place d’une femme dans la société.
Jules qui paraît venir d’une famille plus « moderne » récolte elle aussi les clichés sur la femme jouant à un « sport de mecs », sa mère se demandant même si elle n’est pas lesbienne. Sous ses airs de comédie romantique, ce film british léger a le mérite de poser nombre de questions sur la condition féminine via le sport.
- « Joue-la comme Beckham » (2002) à (re)découvrir en vidéo – 1h52
« Lorena, la femme aux pieds légers », un documentaire inspirant
« Je ne serais pas Lorena sans ma robe ». Courir sur des chemins de terre dans des paysages vertigineux avec pour seul équipement sportif un jupon et des sandales, c’est l’exploit à peine croyable d’une toute jeune mexicaine de 22 ans, Lorena Ramírez, championne de marathons et d’ultra-marathons dans son pays et en Europe.
Issue d’une famille mexicaine autochtone, elle vit dans un endroit reculé de Chihuahua s’occupant des animaux auprès de ses frères et sœurs. Cette vie à la dure qu’elle ne quitterait pour rien au monde lui a sans doute légué l’effort et l’endurance, autant que l’exemple de son père, champion, lui aussi.
Ce petit brin de femme réservée porte la détermination dans son regard et son silence. Mais certaines phrases font mouche : « Je ne pense pas porter ces baskets, ceux qui les portent sont toujours derrière moi. » Un sacré mental de winneuse !

- « Lorena, la femme aux pieds légers » (2019) sur Netflix – 28 min
« Blue Crush », un teen-movie influent

Sable fin, palmiers et cocotiers… Des arguments idylliques dans notre quotidien de confinés. Alors, plongez sans tarder dans « Blue Crush », film des années 2000 sans prise de tête sur le milieu du surf et sa version féminine, en mode girl power !
Vous y suivrez la passion contrariée de Anne-Marie (Kate Bosworth), qui, après une blessure, a raccroché la planche et son rêve de surfer la fameuse et dangereuse vague de Pipeline de Hawaï. Mais le sport et l’adrénaline seront heureusement plus forts et la confiance reviendra…
À l’image d’un Point Break girly, ce film a motivé toute une génération de jeunes filles à surfer sur la vague ! L’effet qu’ÀBLOCK ! veut déclencher…
- « Blue Crush » (2002) sur Netflix – 1h50 min
« Battle of the Sexes », un biopic féministe
Jeu, set et match. Cette comédie sur le match de tennis de légende des années 1970 – et pourtant méconnu – entre la numéro 2 mondiale, Billie Jean King (Emma Stone), et le champion retraité, Bobby Riggs (Steve Carell), est un service gagnant !
L’événement bien nommé « La bataille des sexes » a marqué son époque et l’histoire en matière d’égalité hommes-femmes.
Le pitch ? Un vétéran du tennis, misogyne et provocateur, cherchant à retrouver sa popularité passée, propose une confrontation symbolique entre un « macho » – lui-même – et… une femme, la meilleure d’entre elles, Billie Jean King ! Son objectif ? Démontrer la supériorité du mâle…
Déjà fortement engagée dans la lutte pour l’égalité des salaires entre joueurs et joueuses, la tenniswoman va démontrer que les femmes sont toutes aussi captivantes à voir jouer car elles peuvent gagner contre un mec ! Et elle vise juste : le 20 septembre 1973, au Texas, elle remporte la partie et le respect des foules envers ses consœurs.
Un film sacrément « feel-good » à regarder avec attention pour noter les punchlines féministes !

- « Battle of the Sexes » (2017) à voir ou revoir en vidéo – 2h01 min
« Une femme d’abord », un documentaire qui atteint sa cible

« La place d’une femme est à la maison, pas sur un terrain de sport. Le sport est réservé aux hommes » énonce une voix masculine au tout début du film. En Inde, les inégalités entre hommes et femmes sont très marquées mais la jeune Deepika Kumari a réussi à prouver sa valeur sportive en enchaînant les médailles internationales.
Née pauvre dans le village indien de Ratu, elle a découvert le tir à l’arc comme une voie de sortie. Son talent est un « miracle » pour ses coachs. En effet, un an après le début de sa formation, elle est championne du monde junior. Elle a 18 ans. Elle est ici filmée dans la période précédent les Jeux Olympiques de Rio 2016. Son objectif ? L’or, bien sûr.
Pas de happy end dans ce court-métrage mais une poignante leçon de vie d’une jeune femme incroyable qui veut inspirer toutes les filles : « Le sport m’a appris une chose. N’abandonnez jamais. Dès qu’on abandonne, on perd. Tant qu’on continue de se battre, on finit par se dire… qu’on peut gagner ! »
- « Une femme d’abord » (2018) sur Netflix – 39 min
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